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L'astuce

Mai au jardin


Vous soufrez ?


Le soufre utilisé pour lutter contre les oïdiums (de la vigne en particulier) agit par vapeurs diffusées sous l'effet de la chaleur. Mais lorsque la température est supérieure à 28°C, ce produit risque de brûler les feuillages, notamment ceux des cultures sous abri ou mal ventilées. Ce produit ayant une action préventive, n'hésitez pas à traiter de bonne heure, avant que les fortes chaleurs ne s'installent.

Offrez des fleurs à votre verger


Le verger de l’amateur ne doit pas ressembler à un désert où ne pousseraient que des arbres fruitiers. Au contraire, il faut enrichir ce milieu avec des plantes à fleurs qui serviront de refuge aux insectes auxiliaires, et attireront entre autres les précieuses abeilles qui participent activement à la fécondation des arbres fruitiers lorsqu’ils sont en fleurs. Voici quelques idées :

Si vous créez un verger, semez directement un mélange de graines type prairie, dans lequel vous ajouterez quelques graines de fleurs sauvages annuelles ou vivaces : cardère, centaurée, fenouil, lotier, pavot, pissenlit, séneçon, souci … Inutile de les acheter. Le mieux est de les récolter dans la nature, près de chez vous ; ainsi, vous serez sûr qu’elles s’acclimateront à votre terrain.


Un paillage de secours


En cas d'urgence ou en l'absence d'autres matériaux (paille, écorces, végétaux broyés...), n'oubliez pas le carton d'emballage. Cet excellent matériau de récupération et de paillage vous rendra les mêmes services. D'abord, vous le mettrez facilement en place au pied d'un arbre, d'un arbuste à petits fruits ou d'une treille. Avec ce paillage, il n'est même pas nécessaire de désherber : le carton étouffera les mauvaises herbes en quelques semaines. Prenez la précaution de le lester avec quelques pierres ou morceaux de bois pour qu'il ne s'envole pas. Ensuite, il se décomposera tout seul, lentement. Le temps d'un été, il sera attaqué par les bactéries, les champignons et les insectes. En hiver, il n'en restera presque plus rien, qu'une terre meuble.

L'astuce


Treille : supprimez les grapillons


 À la base de chaque grappe de raisin, il pousse une vrille qui porte parfois quelques petits grains. Pour récolter de bien plus belles grappes, tout en leur évitant de "couler", prenez le temps de les supprimer. Pincez-les du bout des doigts ou coupez-les sans attendre avec une paire de ciseaux pointus.

photo © Sylvie KERAMBELLEC

EN BREF...

Palissage en souplesse.

Commencez à palissez sur les espaliers (et contre-espaliers) les jeunes rameaux de pommiers, poiriers, pêchers ou abricotiers. Ils sont souples et s'orientent facilement. Plus vous les palisserez vers l'horizontale, moins ils seront vigoureux, mais plus ils donneront de fruits à l'avenir...

Pièges à phéromones.

Surveillez les pièges installés près des pommiers et pruniers et comptez les insectes piégés (papillons de carpocapses).

Au-delà d'une dizaine de prises, il est prudent d'appliquer un insecticide sur les arbres. Renouvelez les capsules de phéromones toutes les trois semaines...

Le bouquet de mai du cerisier.

C'est ainsi que l'on nomme les petits rameaux porteurs de fleurs, puis de fruits chez le cerisier. En mai, les fleurs sont passées et ce sont plutôt des petits bouquets de cerises, encore vertes, que l'on peut voir. Plus ils sont âgés, plus ils sont longs et portent de cerises. Ensuite la branche qui les porte vieillit et cesse de les alimenter : ils disparaissent. Les bouquets de mai sont capables de produire pendant une bonne dizaine d'années, c'est pourquoi il est important de ne pas les arracher avec la poignées de cerises au moment de la cueillette pour préserver les récoltes à venir.

Un kiwi autofertile.

S'il est conseillé de planter un pied mâle et un pied mâle et un pied femelle pour récolter des kiwis, sachez qu'il existe des variétés hermaphrodites capables de produire sans l'aide du pollen d'une autre plante. La variété 'Asian Delight', donne des fruits de taille moyenne.À essayer...

Le tour du verger.

(ou de ses arbres fruitiers) se fait une fois par semaine sécateur et ficelle en main. À cette époque, il faut être vigilant, surveiller les floraisons, les parasites, tailler encore une branche morte ou cassée, un gourmand, supprimer une pointe couverte de pucerons, remplacer un lien trop étroit...




PLANTEZ

des groseilliers, des cassissiers et des framboisiers vendus en conteneurs. Arrosez-les abondamment et paillez-les.
TAILLEZ

commencez la taille en vert des pêchers les plus vigoureux.

ARROSEZ

régulièrement et abondamment les arbres plantés cette année.

TRAITEZ

les poiriers et les pommiers pour prévenir la tavelure avec de la bouillie bordelaise.

BOUTUREZ

vos meilleurs treilles.

PROTÉGEZ

groseilliers, myrtilliers et framboisiers des oiseaux en les coiffant de filets.

VÉRIFIEZ

et poursuivez le palissage des arbres en cours de formation et plantés le long des mûrs.

INSTALLEZ

des piéges à phéromones sur les pom-miers et les pruniers. Posez des bandes engluées sur les troncs.

RÉCOLTEZ

les fraises forcées et les premières cerises.




 


Les bienfaits de l’arcure


Lorsqu’une branche se courbe vers le sol (sous le poids des fruits par exemple), la sève circule plus lentement et la vigueur de la pousse diminue. On constate alors une augmentation des organes fructifères : bourgeons et fleurs. Cette opération peut s’effectuer artificiellement en accrochant des poids à l’extrémité de certaines branches. C’est très efficace sur les jeunes arbres un peu trop fougueux et que l’on souhaite voir mettre à fruits plus rapidement. Procurez-vous de la ficelle solide (imputrescible de préférence) et quelques pierres de poids variés, dont la forme permet la tenue de la ficelle. Ensuite, testez chaque branche pour l’accorder avec la bonne pierre. Si les pierres risquent de se balancer trop dangereusement, laissez-les reposer sur le sol, en vous assurant que la ficelle est suffisamment tendue pour arquer la branche.


Désherbez et arrosez les pêchers


S’il est un arbre qui ne supporte pas d’avoir les pieds envahis par l’herbe, c’est bien le pêcher. Quel que soit le type de sol dans lequel il pousse, vous devrez réaliser un désherbage le plus complet possible  sur un cercle de 1 m à 1,50 m de diamètre, selon la taille de l’arbre. Utilisez une petite griffe, une binette ou un désherbeur thermique pour éliminer les indésirables. Ensuite, travaillez légèrement la terre en surface pour qu’elle ne durcisse pas (une ou deux fois en cours de saison). Notre conseil : profitez de ce travail pour former une cuvette qui récupérera l’eau d’arrosage. Malgré ses origines méditerranéennes, le pêcher a besoin de 600 mm d’eau par an, notamment au moment où il grossit ses fruits. Une ou deux semaines avant la récolte, interrompez les arrosages, pour les reprendre après la récolte (à ce moment-là, il prépare les bourgeons à fruits de l’année suivante).

Carnets pratiques

le bouquet de mai du cerisier


Remédiez à la chlorose du pêcher


Dans les terres calcaires (ph supérieur à 7,4), les pêchers (mais aussi la vigne et les poiriers) souffrent rapidement d'une carence en fer, indispensable à une bonne végétation, mais qui dans ces terrains ne peut être assimilé. Les symptômes se lisent facilement car les feuilles jaunissent entièrement sauf les nervures. La fructification diminue, l'arbre pousse beaucoup moins et dépérit peu à peu. Pour y remédier, il faut apporter du fer sous forme de chélate, plus facilement assimilable. Vous trouverez dans le commerce différentes spécialités sous le terme générique "d'antichlorose" (Sequestrène®, par exemple). Vous pouvez l'apportez sous forme de pulvérisation du feuillage ou par arrosage au pied de l'arbre. L'effet est aussi spectaculaire que rapide, mais il faudra le renouveler tous les ans. Vous complèterez ces traitements par des apports de terreau de feuilles en automne pour acidifier un peu le sol en surface. Pour éviter d'en arriver là, il est préférable de planter un pêcher greffé sur un porte-greffe résistant au calcaire. Il faut donc s'adresser à un pépiniériste capable de fournir des pêchers greffés sur prunier, amandier ou sur un hybride "pêcher x amandier". dans ce cas il faudra planter jeune et tôt en saison pour assurer une bonne reprise.

CARTE ZONES


Faut-il laisser les premiers fruits ?


On conseille souvent d'enlever les premiers fruits d'un jeune pommier ou d'un poirier pour "ne pas l'épuiser". Il est vrai que les nouveaux porte-greffes sont sélectionnés pour leur rapidité de mise à fruit. Vous pouvez sans regrets renoncer à ces premiers fruits, qui ne sont en général ni très bons, ni très beaux. Ensuite, ils risquent, par leur poids, de déséquilibrer une future branche charpentière. Alors, même si cela vous fait mal au cœur, enlevez ces premiers fruits, pendant une, voire deux années ; disons, jusqu'à ce que la silhouette de l'arbre soit dessinée.

Une exception : en cas de doute sur la variété, il est préférable de laisser une pomme ou une poire venir à maturité. Vous perdrez ainsi moins de temps à changer d'arbre en cas d'erreur. À ce propos, n'oubliez jamais de prévenir un pépiniériste d'une erreur de variété. Bon nombre d'entre eux ne voient jamais les fruits des arbres et qu'ils vendent, ou multiplient, à leur insu, des variétés aux noms erronés.

Les travaux au jardin verger




Dans quelques semaines, la vigne va fleurir et étirer ses longs rameaux...

En ce moment, la vigne demande une attention soutenue. Si les dernières gelées sont passées dans la plupart des régions, la floraison est un épisode toujours délicat et les premiers beaux jours apportent leur lot de risques de maladies (oïdium, mildiou, botrytis...).


Ma treille au mois de mai




Soufrez avant et après la floraison pour prévenir le blanc (oïdium), en particulier sur les treilles basses. Celles qui poussent en hauteur, sur les façades bien ensoleillées, sont peu sujettes au blanc.


Palissez les jeunes rameaux au fur et à mesure de leur croissance, qui est très rapide (plusieurs centimètres par jour), en les dirigeants vers les supports sur lesquels s'accrocheront leurs vrilles. Cet "accolage" est important car les points d'attache des sar-ments sur le cep sont très fragiles, et le premier orage peut faire de gros dégâts.


Otez les tiges les plus basses et traînant au sol même si elles portent des fleurs.




Traitez au cuivre (bouillie bordelaise) pour lutter contre le mildiou. Le cuivre peut être associé à un autre fongicide à plus large spectre et à action plus durable (manèbe, zinèbe). Il est conseillé de traiter dès qu'il est tombé plus de 25mm de pluie, en particulier après les orages. Certaines spécialités (dites pulvérisation ou traitements totaux) contien-nent à la fois un ou plusieurs fongicides et un insecticide. Cela évite de multiplier les préparations et simplifie le calendrier des traitements.


Supprimez les vrilles qui naissent sous les fleurs (surla tige de la grappe) pour éviter que ces dernières ne "coulent".


Palissez les marcottes installées cet hiver sur un petit tuteur. Vous les sevrerez (séparerez) cet automne.


Déclarer son puits est désormais obligatoire


Les puits et forages creusés à partir du 1er janvier 2009 doivent être préalablement déclarés en mairie. Tous ceux creusés avant 2008 et dont les prélèvements sont inférieurs à 1000m3 par an devaient être déclarés avant le 31 décembre 2009. Une mention précisera l'usage de l'eau prélevée : réseau domestique ou arrosage. Il faudra aussi spécifier si l'eau est ou non rejetée dans le réseau public d'assainissement. Si c'est le cas, les dispositifs de prélèvement et d'évacuation doivent être contrôlés par des agents du services d'eau potable.


Les feuilles de mon pêcher s'enroulent


Les feuilles des pêchers et, parfois des amandiers s'enroulent longitudinalement. C'est la signature du puceron cigarier du pêcher.

Cet insecte vert clair vit en colonie au revers des feuilles et ses piqûres répétées provoquent cette déformation. Sa présence est assez éphémère sur les arbres, car, dès la fin du mois de mai, il part s'installer sur les clématites pour l'été. Il reviebdra à l'automne pour pondre ses œufs d'hiver.

Les feuilles enroulées rougissent un peu mais ne se dessèchent ni ne tombent prématurément.

Les dégâts entraînés par ces pucerons cigariers en partance pour d'autres plantes sont insignifiantes et ne justifient aucune lutte spécifique.


Adoptez la grosse figue de Soliès

 

Les puits et forages creusés à partir du 1er janvier 2009 doivent être préalablement déclarés en mairie. Tous ceux creusés avant 2008 et dont les prélèvements sont inférieurs à 1000m3 par an devaient être déclarés avant le 31 décembre 2009. Une mention précisera l'usage de l'eau prélevée : réseau domes-tique ou arrosage. Il faudra aussi spécifier si l'eau est ou non rejetée dans le réseau public d'assainissement. Si c'est le cas, les dispositifs de prélèvement et d'évacuation doivent être contrôlés par des agents du services d'eau potable.


Des kiwis autofertiles


Quelques catastrophes proposent de "nouveaux" actinidias autofertiles. Leur intérêt ? Il suffit d'en cultiver un seul pied pour récolter des fruits.

Avec une variété classique, il faut planter un pied à fleurs mâles pour polliniser de 1 à 6 pieds à fleurs femelles. Ici, un seul suffit. Nous connaissions 'Jenny' (autofertile), obtenue en Belgique il y a une dizaine d'années et dont les fruits sont proches, bien que légèrement plus petits, de ceux de 'Hayward' (à polliniser par 'Tomuri').


En pratique : la plantation


La plantation ne pose guère de difficultés. Que vous les achetiez par correspondance, lors d'une foire aux plantes ou dans une jardinerie, les plantes sont toujours cultivées en conteneur (1litre en général). Préparez soigneusement l'emplacement de la plantation par un bêchage profond, sur 40cm, qui permettra d'éliminer les mauvaises herbes et d'incorporer un fumier composté (1 à 2kg par plant, de type Or brun) et une poignée d'engrais pour fruitiers (type 4-12-20). Avec un transplantoir à main, faites ensuite un trou de la taille du pot et installez la motte, sans le défaire, de façon que sa surface affleure. Tassez un peu à la main et arrosez pour que les racines soient bien en contact avec la terre. La première année, il est inutile de tailler. Palissez simplement les premiers rameaux sur les supports prévus : fils tendus (comme pour une treille) ou pergola. Il est important que ces rameaux, qui formeront la charpente future, ne soient pas enroulés autour du tuteur. Seules les pousses annuelles, fructifères, pourront s'enrouler naturellement au cours des années suivantes.


Suivez l'arrosage des myrtilliers


Les myrtilliers arbustifs (à ne pas confondreavec les petits myrtilliers européens) aiment avoir la tête au soleil et les pieds au frais. C'est pourquoi il faut les abreuver régulièrement pour maintenir une bonne humidité pendant la période de floraison et de fructification, qui se termine fin août pour les variétés les plus tardives. De 30 à 50 litres d'eau ne seront pas de trop en période de canicule. Pour limiter l'évaporation, vous pouvez aussi pailler le pied de vos arbustes (écorces de pin broyées, pailles, copeaux de bois non traité...). cette couverture se décomposera au fil des années tout en leur apportant l'humus acide nécessaire.

Les oiseaux raffolant des myrtilles dès qu'elles sont mûres, protégez les arbustes avec un filet adapté jusqu'à la récolte.


C'est le moment d'alléger vos pêchers


Mai est le bon mois pour éclaircir les fruits en surnombre et éclairer le cœur de l'arbre, ce qui permettra d'obtenir une meilleure récolte !

En allégeant le nombre de fruits sur un arbre trop chargé, on obtient en effet des fruits plus gros et de meilleure qualité gustative. Après la nouaison, il faut enlever les fruits les plus petits et les mal formés et n'en laisser qu'un tous les 15cm, sur toute la longueur des rameaux.

Pour éclairer le cœur de l'arbre (ce qu'on appelle puits de lumière), il faut supprimer les jeunes rameaux "gourmands", qui ne portent pas de fruits mais mobilisent la sève. Ils sont situés près du tronc, à la base des branches charpentières. Cette suppression doit se faire sur les arbres vigoureux. Les arboriculteurs arrachent à la main (gantée ou non), d'un geste ferme, les jeunes pousses à supprimer au lieu de les couper à la base avec un sécateur. Cette méthode, qui peut paraître brutale, est à la fois rapide et très efficace, car elle évite de laisser des bourgeons dormants situés à la base du rameau, à son point d'insertion avec les branches charpentières.


Et si vous plantiez un jujubier ?


En Provence, c'est la chichourlie, en latin c'est Ziziphus jujuba. Il n'est pas trop tard pour le planter car il ne craint ni la sécheresse ni les fortes chaleurs. Ce bon méditerranéen tolère même les sols pauvres. Toutefois, sa croissance sera plus rapide si vous le fertilisez. L'arbuste peut atteindre 8m et sa floraison jaune apparaîtra dès le mois prochain. Quant aux fruits, les jujubes, très sucrés, brun-rouge et de la grosseur d'une datte, ce sera pour septembre.

Si vous souhaitez récolter des fruits plus gros qu'avec la variété 'Provence', choisissez des cultivars greffés comme 'Li', très apprécié pour sa productivité, ou 'Lang', recommandé pour sa saveur.


Récoltez les premières cerises


'Précoce de la Marche', 'Early Rivers' (guignes), 'Précoce Bernard', 'Hâtif Burlat' (bigarreaux), 'Belle des Brunetières' (douce) ou 'Anglaise Hâtive' (acidulée) font partie du petit groupe de tête capable de mûrir dès la fin mai dans les régions au climat doux (Midi, Languedoc) et à la mi-juin plus au nord. Citons les régions de Céret (Pyrénées-Orientales)) et de Solliès-Pont (Var), qui battent les records de précocité en abondant la saison des cerises dès la fin avril certaines années. Si vous avez la chance de possédez l'une de ces variétés, vous connaissez le plaisir de croquer ces premiers "vrais" fruits.

Mais vous savez aussi la convoitise qu'elles déclenchent chez les merles, grives et autres étourneaux attardés dans votre région. Ne vous laissez pas prendre de court. Déployez tous les instruments de protections possibles. Si les filets sont trop difficiles à installer (ce sont les seules protections véritablement efficaces), placez des affolants en grandes quantités (bandes métalliques, ballons...) sur les branches. Pour qu'ils soient plus efficaces, installez-les la veille de la récolte : les oiseaux n'auront pas le temps de s'y habituer. Dernière parade : si le temps est sec, installez des abreuvoirs pour les oiseaux dans votre verger. Moins assoiffés, ils s'occuperont moins de vos cerises.

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Dans quelques semaines, la vigne va fleurir et étirer ses longs rameaux...

En ce moment, la vigne demande une attention soutenue. Si les dernières gelées sont passées dans la plupart des régions, la floraison est un épisode toujours délicat et les premiers beaux jours apportent leur lot de risques de maladies (oïdium, mildiou, botrytis...).