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Carnets pratiques

Les travaux au jardin fleurs et arbustes

CARTE ZONES

Mai au jardin

  

 


TUTEREZ

les grands iris dont les tiges et hampes fleuries ne résistent pas au vent.

PLANTEZ

les dahlias, glaïeuls et autres bulbes d'été.

tous les arbustes et plantes grimpantes vendus en conteneur. Arrosez pendant tout l'été.

REPIQUEZ

en pleine terre les plantes à massif sensibles aux gelées : géranium, bégonia, pétunia, verveine, célosie, impatiens, sauge, etc... ainsi que les jeunes plants de fleurs annuelles obtenus par semis en pépinière les mois précédents...

ARRACHEZ

les bulbes de tulipes, jacinthes, narcisses dès que les fleurs sont fanées ou jaunissantes.

SEMEZ

encore en place des fleurs pour l'été. Au soleil : centaurée, eschscholzia, lavatère, limanthe, malope, souci, zinnia. A mi- ombre : capucine, julienne de Mahon, giroflée quarantaine.

TAILLEZ

les arbustes de printemps déjà défleuris : cognassier et groseiller à fleurs, forsythia, corête du Japon, spirée de printemps, lilas, en coupant sous les inflorescences fanées et en supprimant quelques vieilles tiges à la base. 

les haies de conifères et de persistants en utilisant un gabarit.

SORTEZ

les plantes frileuses dès la fin des gelées blanches (milieu du mois en principe) : géraniums, fuschsias, lantanas, daturas, lauriers-roses, palmiers, agrumes.

MARCOTTEZ

les tiges souples des arbustes et les lianes que vous voulez multipliez.

  


Repiquez les boutures de chrysanthème


Pour bien fleurir en automne, les chrysanthèmes exigent des apports d'engrais et des arrosages réguliers. Vous pouvez repiquer en pleine terre les boutures enracinées et élevées en petits godets, dans une plate-bande meuble et bien fumée l'automne dernier. Mais vous pouvez aussi obtenir de belles potées en rempotant individuellement les boutures dans des pots de 16 à 20cm de diamètre et remplis aus deux tiers seulement d'un bon mélange terreux (enfoncez bien le collet de la bouture au niveau de la terre du pot). Vous ménagerez ainsi une cuvette précieuse pour retenir les indispensables arrosages nutritifs. Enterrez les pots jusqu'au rebord pour éviter tout dessèchement estival et paillez la terre entre les pots pour limiter les mauvaises herbes et l'évaporation.

Installez des giroflées d'été


Les giroflées quarantaines (Matthiola annua), dont les graines sont vendues en mélange de couleurs, sont faciles à cultiver en plein soleil. Elles sont attirantes par leurs grappes dressées de fleurs aux nuances gaies et variées et par leur parfum. Elles supportent bien la sécheresse estivale.

Pour avoir des fleurs dès le mois de juin, il est bon de les semer en mars-avril sur une bande de terre bien exposée et protégée par un chassis. On les repique en mai à leur emplacement définitif.

Les variétés naines (H.35cm environ) constituent de charmantes bordures fleuries tout l'été. Leurs coloris (blanc, rose, rouge, orangé) seront bien mis en valeur le long d'un gazon vert !

Les variétés plus hautes (H.50cm) sont à repiquer plus en arrière dans un massif ou dans une plate-bande à bouquets. Les deux types sont excellents installés au pied d'un mur ensoleillé car les giroflées, plantes méditérranéennes, y trouvent la chaleur de leur zone d'origine.

La giroflée d'été apprécie les terres à la fois consistantes et perméables. Elles affectionnent les sols argilo-sableux riches. Mêlez à cette terre de jardin un peu de compost et glissez quelques granulés d'engrais complet à diffusion lente ou granulés classiques "Engrais fleurs-rosiers-arbustes" au fond des trous de repiquage. Espacez les pieds de 15cm (variétés naines) et à 25cm (hautes). Tassez bien la terre autour des collets. Arrosez.

Conseil : aux premières chaleurs, les feuilles allongées des giroflées sont sensibles à la maladie du "blanc". N'hésitez pas à les saupoudrer de soufre dès le repiquage.

Choix de variétés :

-En bordure ou en jardinière : 'Quarantaine à Grandes Fleurs Variées', épis bien denses et feuillage vert panaché (Vilmorin, Fabre), 'Naine d'Erfurt', grandes fleurs (Baumaux), 'Legacy' de bonne tenue et très double (Fabre).

-Dans un massif : 'Empereur', fleurs doubles (Fabre), 'Quarantaine de Dresde' (Baumaux).

Taillez le groseillier sanguin


Haut en couleur et fidèle en floraison, le groseillier à fleurs mérite tous nos soins. Sa taille se pratique après la floraison, qui vient juste de s’achever. Raccourcissez les tiges ayant fleuri en supprimant un quart environ de leur hauteur. Jouez les artistes et donnez une jolie forme au buisson, en vous assurant de toujours couper au-dessus d’un oeil, ou à l’embranchement d’une nouvelle pousse située de préférence sur l’extérieur pour que la ramure s’ouvre bien à la lumière. Si de nouvelles tiges surgissent de terre au niveau de la souche, coupez de moitié pour les forcer à ramifier.

L'astuce


TUTEUREZ LES GRANDES FLEURS

Placez vite les tuteurs circulaires au-dessus des touffes de pieds d'alouette, giroflées d'été, muflier, grand dahlia, pivoine... avant qu'elles n'aient atteint la moitié de leur hau-teur. Les tiges florales passeront à travers le maillage qui les soutiendront en plein épanouissement.

Sortez les lauriers-roses


Le milieu du mois de mai nous place à l’abri des dernières gelées de printemps. Vous pouvez sortir dans le jardin toutes les plantes qui craignent le froid, tels les lauriers-roses. Conservés dans une pièce hors gel durant l’hiver, les arbustes en sortent en général affaiblis et avides de soleil. Un léger nettoyage au sécateur permet d’éliminer les extrémités desséchées durant l’hivernage. On taille habituel- lement les lauriers-roses après leur floraison, en raccourcissant de moitié les tiges fleuries. Mais si vos arbustes déjà âgés vous paraissent vraiment trop dégingandés, il est possible de les couper assez court au printemps pour provoquer le démarrage de jeunes pousses. Le surfaçage de la terre du pot est toujours apprécié par les lauriers-roses au printemps. Retirez la terre de surface sur quelques centimètres de profondeur, avec une cuiller ou une petite pelle, et remplacez-la par du ter-reau. Reprenez des arrosages fréquents dès qu’il fait chaud, et apportez un en-grais  complet dilué pour plantes à fleurs en pots.

Conseil : pour bien fleurir, les lauriers-roses en pot demandent un milieu terreux frais, mais il n’est pas question de les inonder ! Attendez que le mélange terreux sèche, sur 1 cm de profondeur  entre deux arrosages.


Supprimez les rejets


Les arbres et arbustes tiges, dont la cime s’épanouit en haut d’un tronc, émettent, au cours de la belle saison, des rejets qui nuisent à leur silhouette. Chez certaines espèces, tels les lilas et les prunus, de jeunes tiges vigoureuses surgissent de la souche. Laissées en place, elles auraient vite fait de transformer l’arbuste modelé sur tige en buisson … Coupez ces rejets le plus bas possible au fur et à mesure de leur apparition. D’autres émissions feuillées apparaissent sur le tronc, notamment lorsqu’ils sont jeunes. Glissez la lame coupante du sécateur le long du tronc et sectionnez à ras. Ces deux types de rejets réapparaîtront : leur taille devra être régulièrement répétée.

Arbustes panachés


Otez  les pousses vertes


Les chalefs panachés (Elaeagnus pungens ‘Maculata’) se hérissent au printemps de nombreux jeunes rameaux. Il est temps de juguler leur ardeur en les taillant, et de leur redonner la forme et la taille voulues. Ils se modèlent très bien à condition d’utiliser un sécateur ou une cisaille à main qui permettent de bien cibler la coupe sur les tiges, entre deux feuilles. Profitez de cette taille de printemps pour supprimer les pousses garnies de feuilles entièrement vertes qui s’intercalent fréquemment chez les variétés panachées. Les couper sans pitié à ras est le seul moyen de conserver à l’arbuste sa teinte maculée de jaune brillant.

Plantez les cannas


Les cannas épanouissent tout l’été de solides grappes de fleurs colorées. D’origine tropicale, ils végètent quand la température est inférieure à 10°C. Vous en trouverez déjà en végétation, vendus en conteneur. Mais peut-être avez-vous démarré leurs gros rhizomes, à chaud, en fin d’hiver. Plantez-les à exposition chaude, passées les dernières gelées, et de préférence au soleil. Ils aiment les espaces dégagés et aérés, un peu à l’écart de la concurrence des racines des buissons. Creusez un gros trou, comme pour un petit arbuste. Remplissez-le de terreau ou de compost enrichi avec une pelletée d’engrais complet pour plantes à fleur. Les cannas sont gourmands et assoiffés. Veillez à ne pas désagréger la motte de terre qui entoure les racines au moment de la plantation, sous peine de les voir se dessécher. Apportez très régulièrement un grand arrosoir d’eau sur la souche.

Conseil : dès que de nouvelles feuilles se développent, mouillez bien la terre et déposez sur le sol, autour de la souche, une épaisseur de 4-5 cm d’écorces broyées ou de mulch de cacao pour un paillage élégant et efficace qui maintiendra la fraîcheur.

Semez la nigelle de Damas


Semez cette gracieuse fleur annuelle directement en place. Préparez le sol avec soin : désherbez, ameublissez et émiettez-le. Le massif doit être bien drainé et ensoleillé. Dispersez les graines qui sont assez fines, en essayant d’avoir la main légère et recouvrez d’une mince couche de terreau. Tassez bien avec le dos d’un râteau et arrosez. Elles mettront une quinzaine de jours à germer et fleuriront en août, ne redoutant que les excès de pluie... Les touffes aux tiges ramifiées sont très légères : un feuillage finement découpé et des fleurs blanches, roses ou bleues parées d’une collerette délicatement brodée. Associez-les, par un semis en place en même temps ou échelonnés, à des cosmos ou à des lavatères.

Conseil : utilisez les nigelles de Damas en fleurs à couper ; épanouies, elles tiennent de 4 à 6 jours en vase. Leurs capsules de graines sont également très décoratives.


Pensez à pailler vos rhododendrons


Rhododendrons et azalées apprécient les matières organiques apportées en surface. Le paillage va se décomposer lentement, comme une couverture naturelle de feuilles mortes en sous-bois. Ces matières acidifient le sol, empêchent les mauvaises herbes de proliférer et évitent de bêcher le massif, opération qui peut être néfaste aux plantes de terre de bruyère dont les racines sont en général superficielles. Utilisez des écorces de pin finement broyées, des tontes de gazon séchées mélangées à de la paille et de la tourbe. Étalez une couche de 3 à 5 cm d’épaisseur pour que ce matelas puisse aussi maintenir la terre humide durant l’été.

Conseil : il est inutile, voire déconseillé, d’enfouir ce paillage de printemps à l’automne prochain. Ajoutez au contraire une couche de feuilles mortes en surface pour une meilleure décomposition, et sans nuire à la structure du sol ni aux racines.


Un cotinus pourpre dans le fond du massif


Les cotinus prennent l'ampleur qu'on leur attribue. Leur feuillage rouge ou brun sombre met bien en valeur les fleurs jaune d'or des massifs : soleil(hélianthus) annuel ou vivace, héliopsis, rudbeckia, verge d'or... Vous pouvez le tailler sévèrement chaque année.


Bleu, blanc, rouge...


L'association est contrastée, mais toujours réussie, quand des fleurs aux couleurs complémentaires s'épanouissent en même temps. Par exemple, plantez un rhododendron écarlate comme 'Britannia'(*), une boule compacte aussi large que haute, qui pousse lentement, aux fleurs d'un rouge intense, au milieu d'un tapis de scilles bleues. L'astuce est d'y intégrer quelques bulbes de scilles blanches qui tempéreront le choc des deux autres couleurs.

(*) 'Britannia' fut autrefois très populaire en raison de son beau coloris et de sa bonne robustesse.


Taillez le magnolia de Soulange


Le Magnolia x soulangeana épanouit ses garndes fleurs en tulipe à revers rose pourpré avant l'apparaition des feuilles. Sur les formes arbustives,taillez les extrémités des branches accessibles en coupant sous 2 ou 3 feuilles placées en dessous de la fleur fanée. Supprimez le bois mort et les tiges mal placées.


Les magnolias fleurissent dès le mois d'avril, avant l'apparition du feuillage.


Pour leur garder une forme compacte intervenez dès la fin de la floraison, en taillant l'extrémité des rameaux, avec deux ou trois feuilles.


  


Adoptez les lauriers-roses nains


Ce sont des variétés qui ne dépassent pas 40cm de hauteur. Utilisez-les comme plantes à massifs dans la zone de l'oranger, ailleurs en potées et en jardinières, que vous hivernerez facilement. En effet, ces cultivars ne sont pas d'une grande rusticité et une température de -2°C endommage déjà le feuillage. Toutes les variétés sont à fleurs simples d'un diamètre de 3 ou 4cm. 'Petite Pink' est rose pâle, 'Petite Salmon', saumon très clair avec une médiane rose, et 'Petite White', dénommée également 'Isabelle', est blanc ponctué de rose. 'Petite Red' fait exception dans le lot et supporte sans dommage des températures de -10°C. C'est aussi une splendeur aux corolles rouge velours très foncé avec un liseré noir !

Comment tailler les corêtes


À fleurs doubles en pompons ou à fleurs simples, les corêtes sont des arbustes très florifères en avril-mai. Pour limiter l'ampleur de cet arbuste qui forme vite une grosse touffe aux branches entremelêlées, et favoriser une seconde floraison, taillez les extrémités des tiges qui viennent de fleurir juste au-dessus du départ d'une jeune ramification et le plus bas possible. Conservez les nouvelles tiges qui se dressent sans avoir encore fleuri. Vous pouvez aussi, en automne et en hiver, éclaircir la touffe en supprimant au ras du sol les tiges les plus âgées.


Pour éviter que la corête ne forme une touffe trop compacte au fil des années, n'hésiez pas à supprimer régulièrement une tige sur deux, en commençant par les plus âgées.

Comment créer une percée ?


Lors des tailles d'entretien des conifères et des arbustes, pensez à dégager des perspectives. Même dans les petits jardins, clos par des haies de persistants, on arrive à ouvrir le paysage ! Il suffit par exemple de tailler en conséquence chaque année les extrémités des branches d'un genévrier de Pfitzer et de maintenir le diamètre d'un chalef taillé en boule pour créer un "couloir" permettant au regard de porter au loin, vers une vasque fleurie. Le genêt en fleur attire l'œil et, au delà de la haie, on peut profiter du prunus pourpre du voisin.

Repiquez les œillets d'Inde


Les œillets d'Inde apportent tout l'été une note vive et cuivrée aux massifs et bordures. Qu'elles soient à fleurs très grosses  (variétés d'illets d'Inde F1 triploïdes) ou précocves, les nouvelles variétés allongent encore la période de floraison. Leur robustesse et leur floribondité en font des espèces toujours appréciées. Ils supportent très bien la transplantation, même déjà gros et en fleurs. Mettez-les en place dès la mi-mai. Offrez-leur une terre perméable, à exposition chaude et ensoleillée. Les œillets d'Inde ne fleurissent pas à l'ombre et mal en terre trop fumée. Utilisez les plants de vos propres semis, en conservant bien la terre autour des racines, des pieds vendus en motte ou des mini-mottes déjà repiquées une fois. Espacez les plants de 20 à 40 cm selon la hauteur de la variété, qui varie de 20 à 35cm.

Pour assurer une bonne reprise aux œillets d'Inde, en pleine terre comme en jardinière, il est indispensable de bien arroser la terre et de faire tremper les mottes au préalable dans une cuvette d'eau.


Althéas : des fleurs tout l'été


Hibiscus syriacus est un arbuste à feuillage caduc, très rustique, qui se couvre de fleurs à partir de l'été et jusqu'en octobre. Il finit par former une plante de 2,5m de haut et d'environ 1,50m d'envergure. Achetez-le en conteneur et installez-le en terre fraîche, bien drainée et si possible non calcaire. Il est surtout connu pour ses hybrides 'Oiseau bleu', 'Red Heart' et 'Pink Giant', mais vous pouvez aussi craquer pour ses cultivars à fleurs doubles, comme 'Roseus Plenus', une variété ayant besoin d'une exposition très ensoleillée !


FORMER UNE GLYCINE EN ARBRE


Si vous êtes d'une nature patiente, il vous sera facile d'obtenir une élégante tonnelle avec une glycine. Et si vous laisez le 'tronc" atteindre 1,80m de haut, le résultat s'avérera spectaculaire. Veillez toutefois à acheter un sujet greffé, et non issu de semis : ces derniers mettent en effet beaucoup de temps à fleurir !


 1 Achetez un sujet possédant au moins trois tiges. Plantez-le dans un massif ou sur la pelouse, en guidant ses tiges sur un solide tuteur. Enroulez chacune d'elles en spirale, maintenez-les en place avec des liens, mais sans trop serrer afin de leur permettre de croître. Cette technique ralentira la sève et favorisera la floraison.


 2 Quand les tiges auront atteint la hauteur souhaitée, après deux ou trois ans, coupez-les au printemps. Cette hauteur sera celle du "tronc". Des rameaux latéraux se développeront alors durant l'été.


 3 Au début du printemps suivant, rabattez toutes les branches latérales en coupant juste au-dessus du deuxième œil bien formé. Recommencez chaque printemps. Patientez cinq ans pour obtenir une vraie floraison. Laissez le tuteur en place, il aidera la plante à résister aux assauts du vent.

L'astuce

Le blanc rehausse les couleurs

Introduisez dans vos massifs quelques plantes à fleurs ou feuillages blancs. Le coloris des autres fleurs s'en trouvera mis en valeur. Mêlez ainsi des tabacs d'ornements blancs à des sauges isolées dont le bleu profond pourrait rester inaperçu. De la même façon, une bordure de santoline ou de stachys laineux, blanc argenté, adoucit le feu des célosies ou  des cannas nains rouges.


Chenille ou brindille ?

En ce début de printemps, les chenilles des phalènes sont à l'ouvrage sur les érables, les chênes, les charmes, les ormes et certains arbustes. Elles grignotent sans grande vigueur quelques feuilles éparses et n'inquiètent jamais leurs hôtes du moment. Vous aurez toutes les peines du monde à "mettre la main dessus", car elles se confondent parfaitement avec les brindilles ou les petits rameaux. Elles se tiennent en effet bien droites, simulant à la perfection la structure du rameau... Un sacré mimétisme ! Ces phalènes ne persistent que peu de temps sur les arbres : après une nymphose estivale, des papillons bien discrets s'envolent à la fin de l'été.


COMPOSTER

Broyez les déchets de taille


Vous avez taillé les arbustes à floraison printanière, arraché un arbuste mort ou nettoyé une haie...

Il ne vous reste plus qu'à sortir le broyeur ! Installez-le près du tas de compost et déchiquetez tous les rameaux. Faites-en un tas que vous n'incorporerez au compost que lorsque vous aurez de la matière verte à mélanger (feuillage, déchets de tontes, épluchures, etc...). Les broyeurs à tambour tournant à vitesse réduite sont beaucoup moins bruyants, moins dangereux, et tout aussi efficaces que ceux à couteaux rabots pour ce genre de travaux ponctuels. leur emploi n'impose pas le port de gant et de lunettes


'Mini Thai' : une bougainvillée naine


Si vous avez la chance d'habiter dans une région du littoral atlantique ou méditerranéen, craquez pour cette variété compacte qui ne dépassera pas 1m de hauteur et d'envergure. Elle fleurit abondamment et se couvre de bractée rose fuchsia. Plantez-la maintenant, en évitant de briser la motte, dans une terre drainée et enrichie de matières organiques. Arrosez régulièrement, au moins jusqu'aux premiers signes de reprise. Vous pouvez la cultiver en bac pour faciliter sa mise à l'abri dans les régions dont le climat est moins clément.


Contre les pucerons, essayez les coccinelles


Les larves et les adultes de coccinelles dévorent les pucerons. Il est possible de se procurer ce précieux auxiliaire dans de nombreux points de vente-jardin (*). Dès que vous serez en possession de votre petite boîte, déposez les larves sur les tiges de plantes déjà parasitées par des pucerons (rosiers, seringats, lilas, fuchsias, dahlias, capucines, pois de senteur, lupins, soucis...).

Bien sûr pour survivre, les coccinelles doivent s'acclimater à votre jardin et ne pas rencontrer sur leur parcours ni insecticide ni...fumée de cigarette... Bien sûr il leur faut une bonne dose de pucerons pour se nourrir... Mais le jeu ne vaut-il pas la chandelle ? Et, avec ce procédé, vous ne polluez pas le jardin !

(*) Les jardineries commercialisant les spécialités Profertyl font le relais avec l'éleveur de coccinelles (Biotop). Soixante larves sont réunies dans chaque petite boîte remplie de pop-corn servant d'abri aux insectes et d'œufs de papillons pour la nourriture !

MAIS ATTENTION au nom et aux marques : voir dans la page au Jardin bio de mai, l'article "Coccibelle® : une redoutable cannibale"



Frais ou secs, des bouquets de pivoines


Pour leur assurer une longue durée en vase, cueillez les fleurs de pivoine lorsque le bouton commence à s'entrouvrir, laissant voir la couleur des pétales supérieurs.

Pour des bouquets secs, cueillez au contraire les fleurs épanouies ; faites-les sécher dans votre four (le micro-ondes convient bien, comptez 2 à 3mn à puissance moyenne.) Elles se contracteront, ressemblant alors à des roses anciennes un peu fripées, particulièrement élégantes.


PIVOINES

Si les boutons ne s'ouvrent pas...


Il est malheureusement assez fréquent d'observer, sur les pivoines, un dessèchement de certains bourgeons pourtant bien formés.

Obstinément fermés, recouverts d'une fine poussière grise, ils ne tiennent pas leur promesse de belles terres fleuries. On peut voir, ou non, apparaître simultanément des taches sur le feuillage d'abord rougeâtres, puis brunes et se desséchant progressivement. La maladie, appelée pourriture grise, est favorisée par les printemps dous et humides, les spores du champignon parasite responsable étant véhiculés par la pluie. Plus vous réagirez vite, plus le plant de pivoine a des chances d'être sauvé et de porter quelques fleurs malgré tout. Voici comment procéder.

Coupez au sécateur les tiges portant des boutons morts et des feuilles tachées. Éliminez--les par le feu, car les agents de la pourriture grise peuvent se porter sur d'autres plantes du jardin (géranium, bergénia, cyclamen, muguet, lis et de nombreuses bulbeuses).

Préparez une solution fongicide à base de dichlofluanide (Anti-pourriture de Bayer ou Vilmorin) ou d'iprodione (Maladies et pourritures de Fertiligène, Clause ou KB).

Effectuez deux pulvérisations espacées de huit jours, en mouillant largement les tiges et les feuilles, sans oublier leur revers.

Prévention : pour éviter cette maladie sur vos pivoines, n'abusez pas des engrais azotés (nitrates et ammonitrates, corne torréfiée, sang desséché...), qui provoquent une luxuriance du feuillage ; en effet une atmosphère dense ou confinée favorise  le développement de la pourriture. À l'automne, éliminez le feuillage coupé de la pivoine pour que le champignon ne se conserve pas dans les détritus laissés au sol.


Céleste commeline


À l'instar de celle du muguet, la souche de la commeline (Commelina tuberosa) est fourchue et épaisse. Cette bulbeuse est attrayante pour le bleu ciel profond, très lumineux, de ses fleurs estivales. Réservez-lui un emplacement chaud et ensoleillé car la plante, haute de 50cm environ craint le froid. Enfouissez, au fond du trou de plantation (P.15cm), une bonne litière de terreau (H.8cm), étalez les griffes par-dessus et comblez avec la terre du jardin. Arrosez. La plante s'étale et se multiplie spontanément. Mais à moins de jardiner en climat doux, il est prudent de les rentrer l'hiver, comme les dahlias ou les agapanthes.


Raccourcissez les genêts


Un genêt de printemps (Cytisus praecox) resplendissait, tout doré, en harmonie avec l’épanouissement bleu pâle des longues grappes d’une glycine du Japon. Il avait pousser en hauteur, et ses tiges très cassantes et fragiles n’ont pas résisté aux vents des dernières tempêtes. Cassée au ras du sol, la souche n’est pas repartie. Quel dommage ! Pour éviter ce genre de déception, mieux vaut couper au sécateur, chaque année, la moitié supérieure des tiges juste après la floraison. Cette taille maintiendra la forme de votre genêt plus compacte et plus solide. De plus, vous éviterez à votre arbuste de se dégarnir du pied trop rapidement.


Prolonger la vie des roses


En vase, la rose dure plus longtemps si elle est cueillie au stade de bouton à peine éclos, quand le premier pétale se décolle tout juste.

Prélevez-la le matin, encore baignée de rosée et ôtez les épines de la partie inférieure de la tige pour que l'eau pénètre par ces petites plaies.

  

PIVOINE ARBUSTIVE


La pivoine en arbre est connue pour sa croissance lente, mais surtout pour sa superbe floraison de mai. Taillez-la immédiatement après, en supprimant toutes les pousses portant les fleurs fanées, juste au-dessus d'un bourgeon bien formé. Si vous constatez que l'arbuste est moins florifère depuis quelques années, rabattez-le en coupant toutes les branches à environ 40cm du sol, au-dessus d'un nœud du bois, si possible dirigé vers l'extérieur de la touffe. De ces nœuds, partiront dès cette année les rameaux de remplacement.

Surveillez les rejets d'acacia


Cet arbre, commun en sol sec et caillouteux, produit des grappes de fleurs blanches et parfyumées en juin. Très rustique, il s'adapte presque partout.

Il faut savoir en revanche qu'il a tendance à développer des rejets autour de son tronc.Ne les détruisez pas au désherbant, car vous atteindrez l'arbre en entier. Si c'est sur la pelouse, le passage répété de la tondeuse suffit à réduire leurs velléités. Dans les massifs il faut jouer du sécateur régulièrement !


Le photinia embrase le jardin

On l'apprécie pour son feuillage persistant et surtout pour ses spectaculaires jeunes pousses rouges ou pourpres au début du printemps. Le photinia révèle pourtant en ce mois de mai une autre de ses qualités, par l'éclosion de myriades de petites fleurs blanches auxquelles succèderont des fruits dont raffolent les oiseaux.

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