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RENTREZ

les solanacées (boutures de poires-melons, arbre à tomate, Solanum album...) à l'abri du gel. Pulvérisez-les au pyrèthre et au savon noir : dès que les jours raccourcissent, vous aurez à traiter ces végétaux très sensibles aux pucerons et aux aleurodes.

EFFECTUEZ

la toilette annuelle de vos arbres fruitiers. Brossez le lichen sur les charpentières, badigeonnez-les, ainsi que le tronc, avec de la bouillie bordelaise s'ils sont sensibles aux maladies cryptogamiques.

PLANTEZ

à la Ste Catherine (le 25) tout bois prend racine.

Préférez un compost mûr au fumier frais pour combler les trous de plantation. Par contre disposez du fumier frais au pied des arbres plantés

les arbres fruitiers. En sol léger, bien drainé, il est préférable de planter tôt. En terre humide, vous pouvez prolonger cette opération jusqu'en mars.

L'ail rose : choisissez les caïeux du pourtour de la tête d'ail, ce sont les plus productifs. Si le sol est lourd et humide, plantez sur butte ou billon.

RAMASSEZ

une provision de feuilles mortes, pour abriter les vivaces fragiles. Le chou perpétuel, le chou frisé "Demi-Nain du Nord" et "De Toscane" apprécieront également.

PROTÉGEZ

les légumes perpétuels (choux, oseille, aromates vivaces, dernières salades) avec un voile non tissé pour profiter de plants plus productifs pendant l'hiver ; de plus ils démarreront mieux au printemps.

RÉPARTISSEZ

le compost sous les arbres, entre les fraisiers et les groseilliers, c'est le mois idéal pour cet apport.

PRÉPAREZ

le décor hivernal du potager en bordant les allées principales d'espèces à feuillage persistant : bruyère, conifères, bambous nains...

TRAVAILLEZ

la terre avant les gelées hivernales ou les fortes pluies : bêchage pour les sols lourds, fourche-bêche pour les autres.

PLANTEZ

les arbres fruitiers : en sol léger, bien drainé, il est préférable de planter tôt ; en terre humide, vous pouvez prolonger cette opération jusqu'en mars.


 Personnalisez votre potager


Pour réussir un potager naturel qui convienne à toute la famille, il est nécessaire d'évaluer ses besoins prioritaires...


Les choix sont multiples : s'agit-il d'obtenir des légumes frais toute l'année ? de nombreuses saveurs sous forme d'aromates ou de légumes rares ? Un paysage stimulant avec beaucoup de fleurs et seulement quelques pots-herbes comme on appelait autrefois ces plantes qui finissent en "pot" dans la cuisines ? Quelques fruitiers, une vigne, un kiwi ou des groseillers ? Tout le monde doit s'y retrouver pour avoir du plaisir à participer, ne serait-ce qu'à la récolte ! Quelle que soit l'option retenue, deux règles semblent s'imposer en bio : la biodiversité et la semi-autarcie.


La biodiversité, facile à réaliser, consiste à semer et planter le plus d'espèces et de variétés possible. À force de glaner dans les foires aux plantes, dans les livres et les revues, et à grand renfort de goûts personnels, les idées défilent rapidement...


La semi-autarcie demande un peu de connaissances. Par exemple sur les associations de légumes et d'aromates qui éloignent les parasites des premiers ou sur la possibilités de produire soi-même compost, graines, purins-engrais et insecticides, etc. Elle suppose une certaine maturité pour ne pas se laisser déposséder de sa capacité d'intervention dans les aléas du jardinage.


Vous vous apercevrez vite qu'au jardin cultivé biologiquement se prête plus qu'un autre à cette démarche : ceci du fait qu'on y favorise déjà la vie des insectes et la couverture quasi permanente du sol, que le désherbage manuel permet une sélection de plantes à maintenir. En résumé, si la méthode est la même, les résultats diffèrent selon les jardins et... les jardiniers. Légumes porte-graines et fleurs se ressemant tout seuls, notes et photos vous permettront au fil des années, de réaliser un potager bien personnel, correspondant à vos goûts esthétiques et culinaires.




Quel que soit le climat sous lequel vous jardinerez, vous pouvez l'améliorer en créant un microclimat, grâce à une haie...


Un microclimat dépend de nombreux facteurs : nature du sol, exposition du terrain, présence ou non de murs, de points d'eau, d'une forêt à proximité et ... d'une haie.

Certains arbres fruitiers demeurent chétifs, et ce malgré une fumure adaptée ; des choux frisés ou de toscane se laissent coucher par le vent. Que ce soit la bise ou la tramontane, le remède naturel s'appelle "haie brise-vent". De la même façon, un sol desséché en permanence pendant la belle saison, ou des aubergines ou autres légumes-fruits qui refusent de croître correctement, appellent une petite protection locale. Novembre est le meilleur mois pour installer une haie vivace. Si vous disposez d'un petit budget, achetez dans une pépinière forestière de jeunes boutures enracinées d'arbres et d'arbustes de haies. Choisissez en priorité des espèces locales, adaptées au sol et au climat. Joignez l'utile à l'agréable en optant pour des arbustes à baies comestibles : prunellier, arbousier, alisier, cormier, églantier, néflier, amélanchier, etc... La haie offre en outre d'autres avantages : elle adoucit les écarts du climat, abrite crapauds, hérissons, orvets et oiseaux, toujours bienvenus en jardinage biologique. Par ailleurs, les racines des arbustes retiennent l'eau en surface. Les rosées seront favorisées, et enfin l'ombrage obtenu sera apprécié dans les régions très ensoleillées. Vous aurez plaisir à travailler ainsi à l'abri du vent froid ou à vous promener dans votre jardin.

Le cerfeuil tubéreux


On le trouve parfois à l'état sauvage dans l'est de la France, mais il est peu cultivé. Pourtant, à Angers, une équipe de recherche essaie de produire une variété dont la culture serait de plus courte durée. En effet, sa graine ayant besoin de geler pour sortir de sa dormance, il occupe le sol de novembre à juillet-août de l'année suivante.

Semez les graines tous les 8cm, dans une terre fraîche et légère (les racines pourrissent facilement) ; marquez l'endroit, car la levée est lente (une bonne semaine), voire capricieuse. Évitez les situations ensoleillées : il redoute la chaleur et la sécheresse. D'ailleurs le jaunissement des feuilles, en été, signale la fin de la croissance et l'heure de la récolte. Sa qualité gustative est supérieure quelques semaines après la récolte.

Côté culinaire, les racines se consomment cuites en ragoût, en purée, sautées au beurre... Leur saveur est fine, un peu sucrée, et farineuse.

Dernière mise en garde : les feuilles seraient  toxiques !

Chaerophyllum bulbosum

La permaculture potagère

Profitez de ce mois plus calme au niveau des travaux de jardin pour mettre en œuvre votre première parcelle de "permaculture", une méthode de culture respectant le sol, adaptée aux jardiniers souffrant du dos, et dépensant un minimum d'énergie pour produire des plantes potagères en particulier. Imaginez une plate-bande surélevée, en butte, toujours paillée, que vous ne binerez, ne bêcherez et ne sarclerez plus jamais. Le seul outil autorisé sera désormais une petite pelle de jardin (transplantoir), qui vous servira au repiquage des plants élevés en pépinière. Pour les récoltes, à l'exception des légumes racines (betteraves, carottes, navets, radis...) vous ne procèderez à aucun arrachage. Un couteau bien affuté vous permettra de récolter vos légumes au ras du sol ou sur les tiges, les racines restant dans le sol.

Comment l'installer ?

Tout d'abord aménagez une butte de culture, qui augmentera la surface de culture (+50%) -ce qui n'est pas négligeable dans les petits potagers- et aidera au réchauffement plus rapide des terres lourdes et froides. Vous pouvez également jouer sur son orientation, selon que vous souhaitez avoir un côté très exposé et un plus ombragé (est-ouest) ou au contraire deux faces profitant également du soleil (nord-sud).

Chaque butte fera 50 cm de haut et 1,20 m de large, largeur idéale pour travailler sans avoir à marcher dessus. Sa longueur variera en fonction de celle du potager. Pour établir une telle butte, le plus simple est de creuser deux allées de 50 cm de large et de déverser la terre entre les deux. Dès que la différence de niveau est atteinte arrêtez de creuser. Pour terminer, couvrez toute la butte de paille (blé, seigle, orge...) d'origine biologique bien sûr ! Dès la fin de l'hiver, vous installerez les premiers plants à repiquer en pépinière : salade, tomate, piment, courgette... Vous sèmerez directement les autres plantes potagères : radis, navets, pois, haricots, fenouils... au moment adéquat.

La récolte se fait toujours en coupant les tiges, les feuilles ou en cueillant les fruits. En dehors des légumes racines, on n'arrache jamais une plante, de manière à laisser les racines se décomposer dans le sol, notamment celle des légumineuses (haricots, pois, fèves...) leurs nodosités enrichissent le sol en azote.


Le froid et les plantes


Pour chaque plante, il existe une température inférieure limite en dessous de laquelle elle meurt. Cette limite varie en fonction des espèces et des variétés végétales, mais aussi selon les localités ! Ainsi le chou perpétuel sera-t-il complètement cuit dans un jardin et toujours verdoyant dans un autre, à une température égale. Les chênes verts gèlent à Berlin à 0°C et supportent -10°C à Carlsberg.

Même à l'intérieur de votre propre jardin, observez ce qui se passe lorsque vous changez une plante vivace de place. Dans un sol gras et humide, elle résistera moins bien au gel qu'en terrain sec. La nature du sous-sol, l'exposition, un lieu plus ou moins abrité du vent, de la neige, sont autant de facteurs qui modifient la vie d'une plante à cette saison. Les graines, essentiellement constituées de matières sèches, résistent très bien aux basses températures, sans perdre leur pouvoir germinatif. Ainsi, pour vous débarrasser d'une infestation de charançons dans vos grains de haricots à semer : congelez-les !


Labour ou travail à la fourche-bêche ?


En 1948, André Grelin inventa la Grelinette, une fourche-bêche particulière. Conçue avec quatre dents que l'on enfonce verticalement dans le sol et un double manche qui fait levier, elle permet un ameublissement de la terre sans avoir à la soulever ni à la retourner. Depuis, d'autres outils de conception proche ont vu le jour (Bio-fourche, Aéra-bêche...). Parmi les avantages, citons un travail rapide, sans fatigue, et le respect de la vie biologique du sol. Il est également plus facile de contourner les légumes qu'avec un motoculteur. Les œufs de limaces et les larves sont aisément repérés et éliminés grâce à l'émiettement de la terre.

Le labour ou le bêchage manuel est indispensable en terrain compact ou très enherbé. S'il est vrai que la terre se fait sous l'action du gel, rien ne vaut sa mise en mottes grossières pour mieux l'y exposer. Le choix du bon outil s'effectue en fonction du but de l'opération. S'il s'agit d'enfouir du fumier en automne, la bêche est indiquée ; mais pour enfoui un engrais vert en période de végétation, la grelinette s'avère plus adaptée. Simplement parce que la dégradation des végétaux dans le sol produit, au départ, des substances nocives qui le déséquilibrent et rendent les légumes plus sensibles aux maladies. De même qu'elle attire taupins, vers blancs et mouches des légumes qui abimeront les racines.

Respecter l'activité biologique. Il y a une différence entre l'activité biologique des micro-organismes de la couche superficielle et celle qui a lieu 10cm en dessous. En automne, cette différence devient négligeable. Il y a autant de beaux jardins cultivés uniquement avec une fourche de type Grelinette, qu'avec la bêche classique.

Le choix s'effectue donc en fonction de la structure du sol, de l'époque de l'année, du but de l'opération et... de votre préférence personnelle !

Grelinette



Une haie de 2 m peut protéger sur 20 à 40 m de profondeur.

La meilleure efficacité s'obtient avec des arbustes qui filtrent le vent.

Trop dense, elle aura le même effet qu'un mur : le vent passe par-dessus et redescend derrière en tourbillonnant.


Légumes ou fleurs ?


L'organisation naturelle du potager permet de mêler intimement les fleurs aux plantes potagères.

3 types de jardin bio différents


... Une haie pour créer un microclimat ...


Plantez dans un terrain en pente


Vous venez de planter un arbuste sur un terrain en pente, et malgré l'installation de la cuvette d'arrosage, vous devez vous y prendre à plusieurs reprises pour que l'eau ne s'écoule pas vers le bas. Bien sûr, lors de la plantation, il faut prendre le temps de bien mouiller toutes les racines. Mais par la suite, creusez, sur le côté supérieur de la pente, un trou dont vous damerez le fond. Installez-y un pot de fleur en terre cuite, au niveau des racines. Après plusieurs remplissages successifs l'eau s'y maintiendra. Couvrez le pot pour éviter l'évaporation : votre arrosage sera rapide et facile. Si le talus est très pentu, prenez la précaution de le déherber avec une bâche ou une moquette, cela se fera en douceur et sans dégringolade du sol. Ensuite, apportez un compostage de surface, puis posez un feutre de jardin que vous enterrerez sur les bords. Vous pouvez maintenant marchez dessus pour l'inciser et y planter vos arbustes. Un léger paillage à la fibre de coco ou aux écorces complètera agréablement l'ensemble.


Conservez le jus de pomme


Fabriquer sont jus de pomme au pressoir est un bonheur rare. Pour le conserver (le jus et le bonheur), vous pouvez stériliser le jus,voire le pasteuriser (à 80°C) pour ne pas altérer les vitamines. Cependant le goût s'en trouve modifié, la texture devient plus onctueuse, moins rafraîchissante. Vous pouvez aussi acheter en pharmacie de l'acide salicylique, et l'ajouter au jus, à raison de 1g /litre. S'il vous semble un peu trop sucré au départ, attendez 2 ou 3 semaines pour le déguster. Remplissez des bouteilles à ras bord et bouchez-les hermétiquement pour le conserver jusqu'à la fin de l'hiver.


Chez Els et Jean-Pierre

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À l'AUBERGE DU CASSE-GRAINES


Un petit coin charmant qui respire le calme et la quiètude.

L'endroit rêvé pour apprécier la nature sous toutes ses formes. La petite cabane que nous apercevons dans le fond est un accueillant abri-restaurant pour oiseaux et... écureuils.

Nous sommes à Mariembourg petite bourgade dans la province de Namur, en Belgique. Chez Els et Jean-Pierre, les petits amis des jardiniers y sont rois.

  

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Dans cet abri-restaurant tout y est pensé pour le confort et le réconfort de nos petits compagnons pendant la mauvaise saison.

Un arbre perchoir, mangeoires pour les oiseaux et une mangeoire pour les écureuils...


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Voici la mangeoire aux écureuils.

Mais pas d'ouverture, par où un écureuil peut-il attraper les graines ?

Eh bien c'est un self-service, quand il a faim, il lève le couvercle et il se sert.

Vous en voulez la preuve, alors rendez-vous sur :

http://www.vivara.fr/mediaplayer/section=product/id=130/show.html


Un grand coup de chapeau à Els et Jean-Pierre, c'est beau, c'est décoratif : c'est l'exemple parfait de l'aide à apporter à nos vaillants nettoyeurs, plus efficaces et bien moins polluants que tous les produits phyto-sanitaires du commerce .

   ESPÈCE MENACÉE


  Il faut protéger l'écureuil roux


Alors que certains hibernent, de nombreux animaux se préparent à passer l'hiver. L'écureuil roux (Sciurus vulgaris) en fait partie. Le pelage de son dos et de ses flancs est roux (la couleur peut évoluer vers le marron ou un roux gris), et son ventre blanc. Sa queue amusante par sa forme en panache, touffue, mesurant 15 à 20 cm, est aussi longue que le corps.

Si vous le rencontrez en ce moment, il arborera ses pinceaux d'hiver au bout de ses oreilles. Il grignote aussi noix, noisettes, glands, châtaignes, bourgeons... Prévoyant, il les stocke pour la difficile période hivernale. Distrait, il arrive assez fréquemment qu'il oublie l'une de ses cachettes. Ainsi, si l'une d'elles est sous terre, de belles pousses d'arbres peuvent voir le jour au printemps grâce à lui. Il est moins actif l'hiver qu'aux beaux jours, mais si vous êtes attentifs, peut-être aurez-vous la chance de le voir en forêt, dans un parc ou dans votre jardin. D'autres espèces importées, tel l'écureuil gris (Sciurus caroliensis), remettent en cause le maintien de notre autochtone. C'est ce qui se passe déjà en Italie et au Royaume -Uni où le déclin de l'écureuil roux est sérieux. Si vous souhaitez observez le petit rouquin encore longtemps, faites qu'il se plaise chez vous, en toutes saisons.

Suite de la permaculture en décembre


À l'approche de l'hiver, les petits rongeurs, habituellement très actifs, ralentissent le rythme. La plupart vont même hiberner pour de longs mois.

Le temps pour nous de réviser nos connaissances sur ces hôtes discrets mais sympathiques.

  

le lérot

le rat des moissons


Le lérot, le rongeur masqué


Ce petit rongeur (15 cm environ + 10 cm de queue) est un intrépide : il passe l'essentiel de son temps en hauteur, sur les toits ou dans les arbres, et sait même grimper le long des murs. Vous aurez des chances de l'apercevoir dans votre jardin si celui-ci abrite des arbres fruitiers et des haies diversifiées avec des arbustes à baies et à petits fruits...


il suit un drôle de régime

À l'approche de l'hiver, il mange comme un ogre et voit son poids (60g) presque doubler avant d'hiberner. Il raffole des fruits, mais aime aussi les graines, les bourgeons et les insectes.

Il hiberne d'octobre à avril, mais il lui arrive de se réveiller pour de courtes périodes lorsque la température remonte un peu et qu'il décide de grignoter ce qu'il trouve à proximité pour refaire ses réserves de graisse.


Le muscardin, un hôte discret


Pas facile d'observer ce petit mamifère actif au crépuscule et pendant la nuit, d'autant plus qu'il est craintif, bien que curieux. Ce frugivore, amateur de petits fruits rouges et de mûres sauvages, fréquentera votre jardin s'il est situé en bordures de bocages ou près des marais, et si vous y cultivez des petits fruits.

Pas de panique, il vous en laissera !


Il aime son petit confort

Ce grand bâtisseur possède deux nids, l'un pour l'été, l'autre pour l'hiver, construits dans un bosquet ou un taillis dense. Il lui arrive de convertir le nid estival en chambre à coucher hivernale.

Si vous le surprenez en pleine hibernation, ne le réveillez pas et ne déplacez pas son nid.

Il existe dans le commerce des gîtes à muscardin à fixer sur un tronc.


Le rat des moissons, un sympathique acrobate


Ce minuscule mammifère pas plus grand que le pouce c'est un vrai campagnard. Vous avez toutes les chances de le croiser si votre jardin est situé à proximité de champs de céréales, de roselières ou à la lisière d'une forêt.

Cet acrobate se sert de sa queue préhensible comme d'une cinquième patte pour s'agripper aux tiges. Il se nourrit de graines, d'insectes et de fruits. En hiver, il ralentit son activité, mais n'hiberne pas complètement.


C'est un grand bâtisseur

Il fabrique son nid sphérique, pas plus gros qu'une balle de tennis, dans une haie, un buisson ou entre des épis de blés, à 50 cm du sol environ. Cette véritable pièce d'architecture, faite de brindilles et d'herbes sèches, est dotée d'une entrée latérale. Tentez l'expérience : percez une vieille balle de tennis (trou de 2-3cm), placez-la dans un buisson et vous verrez peut-être cette adorable petite bestiole y loger.


Le loir gris, un gros dormeur


En Allemagne, on l'appelle "Siebenschläfer", celui qui dort sept (mois) et les Anglais le surnomment "Fat Dormouse", le loir gras.

Voilà qui résume parfaitement le mode de vie de ce petit mamifère nocturne qui n'hésite pas à s'engraisser à l'automne en ingurgitant quantité de fruits secs, glands et faînes, avant de s'endormir d'octobre à fin avril. Il prend ses quartiers d'hiver dans un terrier, une cavité d'arbre, un vieux nichoir ou un grenier.


Fainéant ou hyperactif

Quand il sort de sa léthargie hivernale, ponctuée de brefs réveils, il s'active aussitôt pour se reproduire et chercher de la nourriture. On le reconnaît à ses petits cris grinçants.


Comme le lérot, il est protégé dans toute l'Europe.

Carnets pratiques

CARTE ZONES

Novembre au jardin

les travaux au jardin bio

L'astuce


Piégez les vers fil de fer


Ces petits "vers" sont les larves de coléoptères (les taupins), qui font des dégâts importants dans les racines de nombreux légumes et les pommes de terre. Pour les piéger, placez dans le sol, en les enterrant de quelques centimètres, des morceaux de pommes de terre que vous relèverez régulièrement pour vérifier la présence de vers... et les éliminer !

Un gîte d'hiver pour le hérisson


L'arrivée des nuits froides et la pénurie de nourriture incitent les hérissons à rechercher des abris pour l'hiver. Pour les jeunes, l'hiver est la principale cause de mortalité, liée au manque d'abri dans un environnement souvent trop aseptisé. Pour profitez de leur capacités à éliminer les limaces, chenilles, vers blancs, noctuelles, taupins, othiorhynques et autres ravageurs des plantes, offrez-leur un gîte sec et bien abrité du froid.

Déposez un gros tas de feuilles mortes sèches, des herbes coupées et des brindilles au bord d'une haie ou dans un massif arbustif. Un tas de bois assemblé de manière assez lâche ménageant ainsi quelques cavités, une simple caisse retournée munie d'une ouverture de 12 cm qu'il remplira lui-même, conviendra aussi. Certaines jardineries proposent des abris pour hérissons, mais ils sont assez chers.

Le hérisson étant un peu difficile sur ses conditions d'habitat, n'hésitez pas à lui en proposer au moins deux. Il choisira selon son goût quitte à changer de logis pendant l'hiver.


   En pratique...


Il est encore temps de prendre des photos et des notes sur vos associations les plus réussies cette année. Parcourez le potager à la recherche de l'esthétique, pour récréer certaines situations volontairement l'année prochaine.

Vous pourrez ainsi reproduire des associuations inattendues, en laissant dès à présent monter les légumes en graines : persil, fenouil, salades...

Pour cet hiver, laissez plus spécialement quelques plantes bisannuelles en place : choux ou ombéllifères. Ils fleuriront s'égraineront l'an prochain.

L'astuce


Sangliers et blaireaux


Ces animaux se rapprochent un peu trop de votre territoire ?

Certains disposent des boîtes de conserve remplies d'urine de plusieurs jours, pour les incommoder. D'autres utilisent du parfum du commerce, qu'ils répandent autour du poulailler... À essayer contre les renards qui roderaient en quête de chair fraîche...

Protection des animaux et bonne cohabitation...

le loir gris

la musaraigne


La musaraigne, l'alliée des jardiniers


Ce petit mammifère, dont il existe 11 espèces répertoriées en France, est trop souvent confondue avec la souris. Pourtant, son corps allongé, son museau fin et pointu et ses yeux minuscules lui confèrent une silhouette bien reconnaissable. Toujours en train de s"agiter, la musaraigne n'hiberne pas, mais cavale partout en quête de nourriture : pour vivre, cet insectivore doit ingurgiter chaque jour l'équivalent de son poids ( de 2 à 15g) en insectes, araignées, vers de terre et autres petits invertébrés.


Elle est infatigable

Vous la verrez plutôt le soir, au jardin ou sur la terrasse ; parfois, en hiver, en train de se reposer sous une litière de feuilles couverte de neige, mais jamais pour longtemps.

le muscardin

  griffe de jardin

   

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