Page ALMANACH JANVIER 2015
Page ALMANACH FEVRIER 2023
Page ALMANACH 2024
Page ALMANACH FEVRIER 2024
Page home des jardins de papounet poésie jardinage recettes de cuisine
Page ALMANACH FEVRIER 2024
Page ALMANACH FEVRIER 2024
Page ALMANACH FEVRIER 2024
Page ALMANACH FEVRIER 2024
Page ALMANACH FEVRIER 2024
Page ALMANACH FEVRIER 2024
Page ALMANACH FEVRIER 2024
Page ALMANACH FEVRIER 2024
Page ALMANACH FEVRIER 2024
Page ALMANACH FEVRIER 2024
Page ALMANACH FEVRIER 2024
Page ALMANACH FEVRIER 2024

Carnets pratiques


Pensez à éliminer la vase


Au fil du temps, le fond du bassin finit par s'embourber : débris végétaux, excédents de nourriture, déjections des poissons qui coulent et s'accumulent... La couche peut atteindre plus de 10 cm en quelques années.

Certains préconisent de laisser cette vase au fond, car elle participe à l'équilibre du bassin. Le plus raisonnable est d'en éliminer une partie chaque année à l'aide d'un aspirateur spécial. Inutile de l'acheter ; privilégiez la location car vous ne l'utiliserez qu'une heure ou deux par an. Intervenez en fin d'hiver, avec soin et patience pour éviter de mettre trop de vase en suspension dans l'eau.

Février au jardin

La prêle, séduisante mais envahissante


La prêle (Equisetum sp) se distingue par ses longues tiges au port dressé qui forment des colonies importantes. Cette particularité la rend précieuse dans un jardin aquatique, où elle forme des verticales qui tranchent avec les autres plantes. La prêle panachée (E. variegatum) est encore plus décorative. Elle prospère en sol très humide ou immergée jusqu'à 15 cm. Elle s'épanouit aussi en sol calcaire. Ses tiges font 80cm de hauteur en moyenne. Creuses, elles sont riches en silice, ce qui les rend très coupantes. Elles se terminent par un épi qui contient des spores. La prêle se multiplie par stolon.

Attention : rustique et vivace, elle colonise rapidement les lieux. Mieux vaut l'installer dans un pot enterré ou cerner sa zone s'implantation à l'aide d'un barrage à racines semblable à ceux utilisés pour les bambous.

Les travaux au jardin aquatique


Créez une cascade originale


Pourquoi ne pas profiter du tas de terre issu du creusement du bassin pour réaliser une cascade originale ? Le plus compliqué est de récupérer les ardoises d'un vieux toit. Posez bien à plat, elles forment autant de larmiers qui se succèdent comme des marches d'escalier. La lame d'eau, divisée en deux à chaque marche, favorise son oxygénation. Cette disposition crée également une musique particulière. Le positionnement des ardoises dépend du goût de chacun. Cette réalisation est à la portée de tout jardinier un peu bricoleur.

Comment faire ? Réalisez des marches dans la butte de terre. Posez ensuite les ardoises sur l'étanchéité, horizontalement. Scellez-les au ciment. Renforcez la construction avec des galets, ou les pierres utilisées pour monter les contremarches par exemple.

EN BREF...

Des brosses à frais...

Les poissons hibernent (sauf les esturgeons) au fond du bassin. Laissez-les en paix. Pensez à acquérir des brosses pour protéger les frais à venir si vous voulez voir évoluer des jeunes.

  

AQUATIQUE


Une menthe pour les berges


La menthe anglaise (Preslia cervina ou Mentha Cervina) se caractérise par son feuillage vert vif, étroit et allongé. Ses fleurs mauve pâle, au parfum très marqué, ont la forme de boules étagées sur la hampe florale de mai à août. Elle s'installe sur les berges ou les pieds dans l'eau, jusqu'à 10 cm de profondeur. Elle peut atteindre une hauteur de 40 cm. Comme toutes les menthes, elle a tendance à se propager très vite par ses racines traçantes. C'est une belle plante de bassin un peu oubliée. Il existe un cultivar à fleurs blanches, P. cervina 'Alba'.


Comment fixer les berges ?


Le trèfle d'eau (Menyanthes trifoliata) offre des grappes de fleurs serrées, dressées au-dessus du bassin. Il se développe rapidement pour former des colonies importantes et sauvages dans les tourbières et les marais participe à la fixation des berges.


Profitez du retour des grenouilles


Après avoir hiberné loin du bassin, dans un endroit abrité, les grenouilles reviennent là où elles sont nées. Inutile donc d'en rapporter dans votre bassin, elles n'y resteraient pas. Laissez-les venir d'elles-mêmes. Vous les retrouverez ainsi chaque printemps, mais vous devrez supporter les bruyantes parades nuptiales. Ce concert dure deux à trois semaines, entre février et avril suivant les régions. Les mâles coassent avec entrain pour attirer les femelles. Après l'accouplement dans l'eau, les œufs sont déposés sur un fond de vase ou dans la végétation. C'est là un mets apprécié des poissons, des oiseaux et de certains insectes. Du coup, un seul œuf sur mille devient un adulte.

À vous ensuite le plaisir de découvrir l'éclosion des têtards puis leur métamorphose en grenouille, vers le mois de juillet.


Faut-il chauffer l'eau ?


C'est une des solutions proposée pour maintenir l'eau du bassin au-dessus de 10°C quel que soit la température extérieure. Poissons et plantes frileuses peuvent ainsi passer la mauvaise saison en toute tranquillité. Pour obtenir cette température, l'eau passe à travers d'un accessoire qui ressemble à un filtre UV dont la lampe est remplacée par une résistance chauffante. Un thermostat régule le système, mettant sous tension la résistance lorsque la température de l'eau descend sous 10°C et l'arrête au-dessus de 13°C. Reste que ce système est cher et gourmand en énergie : pour un bassin de 18 m3, il faut une résistance de 3 kW. Il n'est pas sûr que l'investissement se justifie... Sauf pour les collectionneurs de carpes Koï.


Plus de feuilles mortes sur l'eau !


Installé sur la berge en partie enterré, le skimmer aspire tout ce qui flotte à la surface de l'eau grâce à un courant créé par une pompe à laquelle il est relié. Les déchets les plus volumineux tombent dans un panier en plastique, épurent partiellement l'eau qui est ensuite envoyé vers un filtre. Le skimmer est aussi intéressant pour débarrasser des feuilles mortes sans avoir à tendre un filet ou à jouer de l'épuisette. Quels que soient le modèle et le fabricant, l'appareil ne pâtit pas d'une variation du niveau de l'eau du bassin dans une fourchette de plus ou moins 10cm. Au-delà, la pompe risque de tourner à vide et de se gripper. Le skimmer apporte une aide supplémentaire au maintien du bon équilibre de l'eau.


Une bordure très décorative


Ces cônes jaune lumineux qui sortent de terre à la fin de l'hiver sont des spathes du lysichiton d'Amérique (Lysichitum americanum). Ces fleurs spectaculaires mesurent fréquemment 20 cm de long. Les feuilles prennent ensuite le relais, atteignant 120 cm de haut ! En bordure de bassin, ces plantes forment une touffe décorative qui se reflète dans l'eau. Rustiques, elles sont parfois longues à fleurir. Mieux vaut les installer dans un sol riche et profond (les racines s'enfoncent jusqu'à 1,50 m). Si elles préfèrent le soleil, elles s'épanouissent aussi à l'ombre.


Du mur coule une fontaine ...


Le murmure d'un filet d'eau qui s'écoule dans une fontaine est un régal, surtout lors des fortes chaleurs. Il fait penser à ces sources qui permettaient d'arroser le jardin. Mais ici, l'eau ne provient pas d'une source, c'est de l'eau en circuit fermé.

. Une pompe assure le mouvement perpétuel de l'eau. Son installation est à la portée de tous.

. Le bassin qui accueille l'eau est construit à partir d'un bac dissimulé derrière un muret de pierre ou tout autre matériau (vous pouvez aussi le construire sur mesure, en maçonnerie).

. Le déversoir est un simple tuyau en cuivre.

. Coté décoration, vous avez le choix : masque en bronze, pierre, terre cuite ou résine...

Dernier point : pensez à installer un interrupteur pour pouvoir arrêter la pompe de nuit.



ÉLIMINEZ

prudemment la neige qui recouvre la surface gelée pour laisser passer la lumière nécessaire à la vie du bassin.

FAITES
le bilan des points qui vous ont posé problème l'an dernier pour mettre en place de nouveaux équipements qui vous faciliteront la tâche (filtres...).

MAINTENEZ
hors gel une partie de la surface du bassin, afin d'assurer l'oxygénation de l'eau et l'élimination des gaz libérés par la vase.

NOURRISSEZ
les esturgeons si vous en avez dans votre bassin car ils n'hibernent pas.

LISTEZ
les plantes que vous souhaitez installer pour enrichir le décor de votre jardin aquatique. 

CARTE ZONES


Canna d'air, canna d'eau...


Surtout cultivé en massif ou en pot, le canna est aussi une plante de marais qui apporte une touche originale au bassin. Vous pouvez le planter dans la berge ou dans l'eau, jusqu'à 20 cm de profondeur. D'origine tropicale, il offre de larges feuilles pointues, vertes ou pourpres et de grandes fleurs vivement colorées, de juin à octobre. Selon la variété, sa taille varie de 80 à 250 cm.

Le canna étant sensible au froid, déterrez les tubercules en automne, mettez-les à sécher et conservez-les dans un local sec, entre 5 et 10°C.


Nettoyez le bassin


Débris végétaux, excédents de nourriture, poussières, terre et déjections des poissons... finissent par former une couche d'une trentaine de centimètres, gênante pour les poissons. Son élimination est fortement conseillée : la meilleure période est le printemps, mais mieux vaut anticiper !

Pour les bassins préformés ou en béton, une pelle fait l'affaire, une fois le niveau de l'eau abaissé. Un jet d'eau, voire un nettoyeur haute pression, assure la finition.

Pour les bassins avec une bâche, la technique précédente est impossible : utilisez un aspirateur à vase, à louer plutôt qu'à acheter. L'intervention demande patience et temps, surtout si le bassin est encore en eau.




Astuce : la vase est un excellent engrais,

notamment pour le potager ; n'hésitez

pas à l'épandre sur vos planches.

  

AQUATIQUE

RETOUR ACCUEIL

SERRES  CHÂSSIS VERANDA

MONTAGNE

JARDIN BIO

PELOUSE ET ROCAILLE

TABLE

LITTORAL OUEST

MIDI

FLEURS ET ARBUSTES

POTAGER

BALCONS ET TERRASSES

VERGER