page ALMANACH JANVIER 2016
Page MENU GENERAL
Page Page ALMANACH DECEMBRE 2016
Page Page ALMANACH DECEMBRE 2016
Page Page ALMANACH DECEMBRE 2016
Page Page ALMANACH DECEMBRE 2016
Page Page ALMANACH DECEMBRE 2016
Page Page ALMANACH DECEMBRE 2016
Page Page ALMANACH DECEMBRE 2016
Page Page ALMANACH DECEMBRE 2016
Page Page ALMANACH DECEMBRE 2016
Page Page ALMANACH DECEMBRE 2016
Page ALMANACH DECEMBRE 2016
Page Page ALMANACH DECEMBRE 2016
Page Page ALMANACH DECEMBRE 2016

Carnets pratiques

CARTE ZONES

Décembre au jardin

Les travaux au jardin verger





PLANTEZ
les arbres à racines nues.

COMMENCEZ  

à tailler vos pommiers et poiriers.

PRÉLEVEZ
des boutures de vos meilleurs groseilliers et cassissiers. Bouturez également les vignes.

TRAITEZ
vos arbres malades avec un traitement d'hiver.

SURVEILLEZ
régulièrement les fruits conservés à la cave ou au fruitier ; supprimez ceux qui moisissent.

APPORTEZ
les engrais de fond et les amendements sans azote (comme les scories potassiques, type PK 15-15) au pied des arbres qui en ont besoin. Incorporez-les par griffage.

VÉRIFIEZ
les liens et les tuteurs des jeunes arbres.

SUPPRIMEZ
les paillages au pied des arbres.


Pour ou contre


Les arbres en sac


On trouve de plus en plus, d'arbres, d'arbustes et de rosiers dont les racines sont enrobées de tourbe maintenue par un filet élastique, le tout enfilé dans un étroit sac plastique. Les conseils de plantation mettent en avant la facilité de ce "prêt à planter" : un petit trou suffit, il n'est pas utile de praliner, ni de retailler les racines... et le tour est joué ! Pourtant, quelques échecs de reprise ont poussé la curiosité d'expert d'aller voir ce qui se cachait dans ces sacs. Quelle ne fut leur surprise de découvrir la plupart du temps, de misérables moignons qui ne méritent en aucun cas le nom de racines. Si ont peut comprendre que les grandes surfaces (alimentaires) les proposent pour des raisons de facilité de stockage, il est moins admissibles que certaines jardineries dignes de ce nom, disposant pourtant de jauges en sable, offrent à la vente, à un prix équivalent, ces arbres mutilés, souvent de second choix, qui reprendront difficilement.

  

En conséquences, évitez de les acheter et préférez-leur les arbres à racines nues, bien développées, qui reprendront à coup sûr s'ils sont plantés en hiver. Sinon, cherchez des arbres en motte ou à la rigueur en conteneur, en vérifiant l'état des racines.


Les pommiers colonnaires


La maison Delbard travaillait sur ces pommiers "sans branches" apparus il y a une vingtaine d'années. On disposait jusqu'alors de la gamme Ballerina ('Boléro' et 'Polka' pour leurs fruits, 'Maypole' pour ses fleurs). ces arbres originaux portaient des fruits plutôt décevant, on attendait de meilleures variétés. Il y eu la collection Monsieur de la Quintinie, avec trois nouveaux pommiers : 'Versailles' (fruits jaunes orangé), 'Villandry' (fruits rouges), et 'Vaux-le-Vicomte' (fruits jaunes).

Il est bon de rappeler que les pommiers colonnaires portent leurs fruits sur des branches si courtes et érigées qu'ils semblent pousser directement sur le tronc. D'où cet aspect de fuseau, capable de monter jusqu'à 4m de haut. Ils ne nécessitent bien sûr aucune taille et peuvent être plantés dans les plus petits jardins, voire dans de grands bacs, à condition de les nourrir et de les arroser comme il faut. Comme ils occupent peu de place, on peut les planter assez près les uns des autres (60cm !), long d'une allée ou contre un mur, comme des espaliers qu'il serait inutile de palisser.

La floraison est spectaculaire et la fructification, assez régulière, relativement abondante.

  


Drôle de greffe !


Certains arbres fruitiers présentent parfois un curieux bourrelet au départ de la ramure. On a l'impression que l'écorce de l'arbre "coule" de part et d'autre du tronc. C'est souvent le cas chez les cerisiers et les amandiers greffés en tête. Il s'agit, la plupart du temps, d'une mauvaise compatibilité entre le porte-greffe (le tronc) et les greffons. La différence de vigueur entre les deux est trop grande et la soudure se fait mal. Lorsque l'arbre est jeune cela ne se voit guère, mais la difformité s'accroît avec l'âge, sans d'ailleurs mettre en péril la vie de l'arbre. On peut juste penser qu'il vivra un peu moins longtemps.

L'exemple courant, c'esty un amandier ('Ai') greffé sur prunier myrobolan. Il n'existe qu'une affinité partielle entre les deux espèces. Mais dans certaines régions, on a pris l'habitude de greffer les amandier sur ce porte-greffe qui résiste mieux en terrain lourd et humide...

Comme quoi, on ne peut pas tout avoir !


Plaisir des châtaignes grillées


Qu'y a-t-il de meilleur qu'une poignée de châtaignes mangées au coin du feu avec un verre de cidre doux ou de vin bourru ? Mais elles ne sont pas toujours faciles à éplucher et on se brûle les doigts ! Dès qu'elles sont grillées, enveloppez-les quelques minutes dans du papier journal (2 ou 3 épaisseurs).

Lorsqu'elles auront bien sué, vous les éplucherez sans peine ni brûlures, et elles seront bien plus moelleuses.

L'ASTUCE

EN BREF...


Ramassez les feuilles mortes

S'il est un endroit où il est préférable de les ramasser, c'est bien au verger. En effet, les feuilles des arbres fruitiers retiennent de nombreux champignons parasites qui hivernent au pied des arbres, prêts à les envahir de nouveau dès les beaux jours. Si vous les ramassez pour les composter (ou éventuellement les brûler), vous éliminerez une partie de ces maladies et économiserez des traitements.

Aérez les noisetiers

En vieillissant les touffes de noisetiers produisent de moins en moins de fleurs, celle-ci se trouvant presqu'uniquement du côté éclairé par le soleil et au sommet des branches. Pour conserver une production de noisettes, aèrez les touffes agées en supprimmant les plus grosses et plus longues branches. Ce travail nécessite une scie à élaguer assez fine pour travailler au pide des touffes.

Appliquez un premier traitement d'hiver

Si votre verger a été victime de nombreux insectes parasites : pucerons, vers des fruits... Laissez ruisseler le produit sur les écorces anciennes les plus crevassées : les larves se réfugient dans leurs anfractuosités.

Vérifiez tous les liens, colliers

Et étiquettes des arbres. C'est le bon moment, car les feuilles ne les masquent plus, il est facile de les repérer. N'hésitez pas à les desserrer ou à les changer si les fils de fer sont rouillés.

  


Des petites pommes

pour féconder les grandes...


La plupart des pommiers ont besoin d'un pollen venu d'une autre variété pour former de beaux fruits. Bien souvent, le manque de production ou la présence de petits fruits, plus ou moins bien formés, tient à une question de pollinisation. Dans les vergers professionnels, qui ne produisent qu'une ou deux variétés de pommes, vous avez peut-être remarqué la présence , en tête de rang, de pommiers à petits fruits. Il s'agit de pommiers d'ornements utilisés pour leurs fleurs (donc leur pollen) particulièrement efficaces en matière de pollinisation car elles restent ouvertes très longtemps. Les petites pommes ne sont pas récoltées.

Aussi, si vos pommiers ne vous donnent pas les belles pommes dont vous rêvez, pensez leur offrir un compagnon à petits fruits. Il en existe une dizaine de variétés, toutes plus jolies les une que les autres ; 'Evereste', 'Crittenden', 'Golden Hornet'... Il est facile de trouver chez tous les bons pépinièristes.

'Crittenden'

'Evereste'


Comment prévenir les maladies ?


Vos arbres fruitiers sont malades et vous récoltez des fruits de mauvaise qualité ? Ce n'est pas une fatalité. Les maladies (champignons) et les parasites s'installent sur les plantes et y restent d'une année sur l'autre, accrochés dans les interstices des bourgeons et des écorces. Dans ce domaine, sachez qu'un bon nettoyage reste la meilleure des préventions.

Supprimez le lierre et les paillages du sol.

Bêchez grossièrement ou passez un coup de griffe vigoureux : les oiseaux viendront gratter et manger les larves d'insectes parasites tombés à terre.

Brossez les mousses et lichens sur les troncs et les plus grosses branches avec une brosse à poils rigides.

Si vous constatez la présence de nombreux pucerons, pulvérisez un traitement d'hiver à base d'huile ou d'insecticide ?

Badigeonnez le tronc avec un produit à blanchir du commerce.

Élaguez les branches mortes, ainsi que celles qui frottent ou se croisent, risquant de provoquer des blessures? Cet élagage apportera de la lumière au cœur de l'arbre qui sera mieux aéré, donc  moins malade et plus productif.

Il n'est pas nécessaire d'appliquer ces soins tous les ans. S'ils sont bien faits, ne les renouvelez que dans 3 ou 4 ans, selon l'état sanitaire des fruits.


'Beurré Hardy'

Une valeur sûre


Découverte au XIXe siècle dans le verger d'un amateur et rapidement multipliée pour ses qualités exceptionnelles. 'Beurré Hardy' est un fruit assez gros, ovale et d'un jaune-roux tout en nuances. Sa chair est presque blanche, tout en finesse, fondante et parfumée. Cette poire, qui peut mûrir dès la fin du mois de septembre, doit être cueillie deux semaines avant si l'on veut la prolonger jusqu'en octobre. Elle se plaît tout particulièrement en Ile-de-France et dans le Centre. L'arbre, vigoureux, est très fertile et peut se cultiver en forme basse, palissée ou non. Vous trouverez facilement cette variété en pépinière et dans de bonnes jardineries.


Planter un néflier


Même si l'on ne consomme plus guère ses fruits, le néflier européen un bel arbre fruitier trop rare dans nos jardins. Il ne manque pas de qualités : une floraison printanière, un feuillage magnifique, une silhouette tortueuse et une résistance à toute épreuve au froid et aux maladies. Restent ces petites nèfles dont la saveur est acre jusqu'aux premières gelées ; ces dernières les font blettir et elles révèlent alors tout le parfum et leur goût sucré. C'est à ce moment que l'on peut les utiliser. L'arbre n'est pas difficile et pousse dans la plupart des régions et des sols, même secs et calcaires. Procurez-vous un jeune plant greffé que vous pourrez planter isolé ou dans une haie champêtre. Une fois adulte (il pousse lentement), il ne dépassera pas 3 ou 4m de haut.

Quelle variété choisir ? Il y en a peu en France. En dehors de l'espèce type (néflier d'Allemagne, Mespilus germanica), facile à trouver, quelques variétés sont disponibles. Elles se distinguent par la grosseur des fruits ou par leur période de maturité comme 'Monstrueuse d'Evreinoff' (précoce), 'd'Octobre', ou 'Tardive'.


L'art d'accomoder les nèfles


Les nèfles se consomment très mûres et molles (blettes). Si vous les cueillez avant les gelées, laissez-les mûrir sur un lit de paille. Vous pourrez alors en faire un sirop ou, comme en Angleterre, du "vin" de nèfles, et même une liqueur en laissant macérer les pépins dans de l'alcool. Certains les utilisent comme légumes, revenus au beurre, pour accompagner les viandes rôties. Et pourquoi ne pas vous laisser tenter par une recette de marmelade de nèfle à l'ancienne.


Arbres palissés


Taillez les flèches


Les flèches de vos palmettes fruitières et des fuseaux étant bien en place et dégagées (*), il est maintenant nécessaire de les tailler.

Cette taille vise à conserver à l'arbre sa vigueur sans le laisser "filer" en hauteur. Le fait de raccourcir une flèche permet en effet à un arbre de ne pas dégarnir les étages inférieurs des branches porteuses de fruits. Mieux, pendant la période de formation d'un jeune arbre fruitier, il est indispensable de limiter la croissance de cette flèche pour permettre aux étages inférieurs de se développer. Sinon, l'arbre pousserait surtout en hauteur et ne développerait pas assez de rameaux latéraux (rameaux anticipés), porteurs de fruits.


Pour une taille équilibrée :


Conservez à la flèche la valeur d'une longueur de sécateur.


Repérez un œil qui démarrera à l'opposé de la taille précédente.


Ainsi la flèche conserve son équilibre et sa verticalité. Coupez d'un tiers tous les rameaux verticaux qui peuvent concurrencer la flèche.


Redécouvrez les pommes grises


Toutes les pommes ne sont pas rouges, jaunes ou vertes. Bon nombre d'entre elles présentent un épiderme de couleur fauve, beige ou bronze, plutôt épais, parfois aussi rugueux qu'une robe de bure.


  

Certaines de ces pommes 'grises' font figures d'ancêtres puisqu'on les connaît depuis la fin du Moyen-Âge. Parmi elles, on trouve de merveilleux fruits qui, s'ils n'attirent plus autant l'œil que les pommes colorées, présentent des mérites inestimables. Bref, des pommes au goût d'autrefois, à emporter dans sa musette et à manger avec son couteau de poche au cours d'une balade d'hiver. Mais surtout des pommes à cultiver chez soi parce qu'on les trouve rarement dans le commerce et que l'hégémonie des pommes colorées ne semble pas faiblir.

C'est bien entendu  parmi les reinettes que l'on trouvera le plus grand nombre de 'grises'. Chaque région de France et de Navarre ayant eu à cœur de posséder sa reinette grise ( 'd'Orléans', 'de Bretagne', 'de Saintonge', 'du Limousin', 'd'Angleterre', 'du Portugal'...).
















Dans ce bataillon, retenons la 'Reinette Grise du Canada', la seule que l'on trouve encore dans le commerce. Mûre en novembre, elle se conserve jusqu'en mars. Une pomme honnête qui a ses adeptes et peut être franchement bonne lorsqu'elle provient d'un verger où le sol n'est pas trop humide. Elle est alors bien sucrée et se mange crue ou cuite. N'hésitez pas à en faire provision dès maintenant et à les laisser tranquillement mûrir dans une cave fraîche et aérée pendant un bon mois (elles n'en seront que meilleures).

Si vous voulez la planter, vous trouverez ses arbres chez la plupart des pépiniéristes.

  

La 'Reinette Grise Ancienne' est quant à elle une jolie pomme à chair fine, sucrée et parfumée. Mais elle est plus rare vous ne la trouverez pas sur les marchés. Pour y goûter à coup sûr, il faudra la planter dans votre verger
















'Court-Pendu Gris' est connue depuis la fin du Moyen-Âge où on appréciait déjà son parfum aux nuances anisées mais aux arômes plus acides que 'Fenouillet'. Une excellente pomme que l'on croquera avec plaisir et que l'on cuira avec succès.



















'Fenouillet gris' est connue en Anjou depuis le XVIè siècle. Voici une pomme vraiment originale grâce à une saveur très peu acide qui fait d'elle surtout un fruit à croquer. Mais vous serez ravi de découvrir ce petit parfum d'anis presque musqué  qui se développe lorsque la pomme est bien mûre en hiver. C'est pourquoi elle portait, dans certaines régions, les jolis noms 'd'Épice d'Hiver' ou 'd'Anis'.

Elle se conserve jusqu'en avril et les enfants l'adorent !

'Reinette Grise Ancienne'

'Reinette Grise du Canada'

'Fenouillet gris'

'Court-Pendu Gris'

RETOUR ACCUEIL

SERRES  CHÂSSIS

MONTAGNE

JARDIN BIO

PELOUSE ET ROCAILLE

TABLE

LITTORAL OUEST

MIDI

FLEURS ET ARBUSTES

BALCONS ET TERRASSES

VERGER

POTAGER

AQUATIQUE