Marcottez le mimosa
Si vous désirez reproduire votre mimosa et obtenir un plant identique, essayez le marcottage aérien, la multiplication par semis ou par drageonnage ne permettant pas d'avoir une variété analogue. Ce procédé s'applique aux mimosas d'extérieur comme aux plantes d'intérieur, car, en ce moment, la sève redescend et favorise l'émission de racines.
Pour réussir cette opération, vous devez pratiquer une décortication annulaire sur des tiges de la taille d'un doigt, en incisant l'écorce sur 1 cm de largeur tout autour. Appliquez ensuite des hormones de bouturage sur l'incision supérieure puis attachez un carré de plastique transparent en y incorporant du terreau spécial bouturage (généralement riche en tourbe) que vous aurez préalablement bien humidifié. Au moment de l'apparition des racines, au printemps veillez à ce que le terreau ne se dessèche pas, et sevrez votre marcotte lorsque celles-ci tapissent le plastique.
SEMEZ
les oignons blancs en début de mois, les fèves, laitues d'hiver, épinards 'Géant d'Hiver, mâche, gazanias, pois de sen-teur, mufliers. Plantez les bulbes de prin-temps, des fraisiers et le gattilier.
REPIQUEZ
les fleurs bisannuelles, la scarole d'hiver, la laitue et les choux à pomme de printemps.
BUTTEZ
les fenouils et ceilletonner les artichauts.
ÉLAGUEZ
les arbres fruitiers à noyau et effeuiller la vigne.
TAILLEZ
les cistes.
TRAITEZ
les cerisiers et pruniers à la bouillie bor-delaise.
METTEZ
les potirons, citrouilles, potimarrons... sur une tuile.
ÉLIMINEZ
les liserons, chardons, potentilles avec un herbicide à base de glyphosate.
Contenez le laurier-sauce
Ce laurier qui parfume si agréablement les sauces et les courts-bouillons, est souvent planté en compagnie des plantes condimentaires, comme le thym ou le romarin, alors que son développement, en climat doux, peut atteindre une bonne dizaine de mètres de hauteur s'il n'est pas taillé. Son enracinement est tel qu'il peut assécher le sol sur plusieurs mètres de distance. Il est préférable de l'intégrer à une haie, car son feuillage très dense, se taille merveilleusement bien. Constituez ainsi de petites haies séparatives, qui abriteront des massifs de plantes vivaces ; mais pour éviter l'envahissement du massif par ses racines, prévoyez une tranchée garnie d'une paroi en plastique et une plantation légèrement surélevée.
Pour la cuisine, recherchez la variété au feuillage ondulée, plus parfumée.
Pour la haie, il existe une forme à feuillage doré (Laurus nobilis 'Aurea') ou à feuillage étroit et allongé (var. angustifolia).
Plantez des iphéions
Vous pouvez encore trouver cette plante bulbeuse vivace en bulbe sec ou godet, pourvu que ses feuilles allongées, dégageant une légère odeur d'ail. Les formes sont variées, de même que les teintes, qui vont du bleu pâle au bleu plus foncé (Iphéion uniflorum 'Froyle Mill') en passant par le blanc pur ('Alberto Castillo'). Plantés maintenant, ils fleuriront en février pendant deux mois.
Une plantation de plusieurs années peut même démarrer pls tôt si elle bénéficie d'un sol bien drainé. Plantez-les à 10 cm de profondeur et à 15 cm les uns des autres : avec le temps, ils formeront de larges tapis fleuris.
Plantez la rhubarbe
La rhubarbe aime les sols frais et le soleil ou la mi-ombre ; mais elle ne prend son plein développement qu'à l'abri du vent, ce qui n'est pas toujours facile en bord de mer. Pour obtenir de beaux pieds, une bonne fumure organique dans un sol profond et bien défoncé est nécessaire. Vous trouverez des plants ou des graines de rhubarbes à grosses côtes ou à côtes rouges. Si il y a des plants vigoureux chez des amis, demandez-leur de les diviser en ce moment : cette méthode permet d'obtenir rapidement une récolte intéressante. Vous les paillerez ensuite avec du compost, car elles ne semblent pas apprécier les écorces de pin. Veillez à ne consommer que les pétioles (les tiges) car les feuille sont toxiques.
Le chaulage, une opération délicate
Les sols acides sont souvent, en plus, pauvres en humus. Il faut donc à la fois chauler, pour diminuer leur acidité, et leur apporter de l'humus sous forme de compost ou de fumier. Mais chaulage et apport d'humus sont souvent incompatibles, car la chaux "brûle" l'humus rapidement. Il faut donc apporter de la chaux dans un premier temps (en automne), et ensuite du compost ou du fumier (au printemps). Utilisez une chaux à action lente comme le lithothamne, le maërl ou du calcaire broyé.
Câprier : attention il est frileux
Cet arbuste méditerranéen, dont on récolte les boutons pour les confire dans le vinaigre, résiste bien au froid sur les côtes atlantiques, à condition de le protéger l'hiver. En sol léger, il suffit de le butter comme un plant de pommes de terre. En terrain lourd, il est préférable de la pailler avec des feuilles mortes, des aiguilles de pin ou des frondes de fougères.
Grillades au chêne vert
Si vous cuisinez au barbecue, vous pouvez apporter le bon goût du terroir à vos grillades de poissons (bars, sardines, anguilles...) et de viandes ou à vos brochettes en ajoutant au charbon de bois, en cours de cuisson, quelques poignées de feuilles de chêne vert bien sèches.
EN BREF...
Le lis de la Madone
C'est le moment de le planter en sol bien drainé. Savez-vous qu'il existe dans les jardins de curé de nos villages, des formes rares aux feuilles striées de pourpre ou marginées de jaune ou de blanc ? Ayez l'œil l'été prochain pour les retrouver : ce sont de véritables petits bijoux.
Arbustes
Taillez les lavatères
À la fin du mois, la floraison des lavatères arbustives (Lavatera thuringiaca 'Barnsley' ou 'Burgundy') sera presque terminée. Afin de les rendre plus esthétiques, raccourcissez au sécateur toutes les inflorescences dégingandées, en veillant à garder les petites pousses basales capables de porter, parfois jusqu'à Noël dans les jardins abrités, quelques courageuses corolles. Par contre, oubliez la lavatère maritime (L. maritima) qui préfère la taille de printemps, car elle ne résiste pas en dessous de -6°C. Quant à la variété 'IceCool', plus vivace qu'arbustive, vous pourrez tailler ses tiges près du sol. Plutôt que de les mettre à composter, brûlez les déchets de taille : les lavatères sont sensibles au bubion, un insecte qui ronge les tiges et hiverne à l'intérieur. Dans les terres argileuses, profitez-en pour apporter une couche de 5cm de sable de rivière afin de drainer et de protéger le collet.
Plantez un mûrier
Les mûriers sont assez rustiques pour être plantés actuellement en conteneur et début novembre à racines nues. Ils préfèrent un sol bien drainé, voire sablonneux et calcaire. Ils résistent bien aux embruns, notamment le mûrier à feuilles de platane (Morus alba) utilisé autrefois pour l'élevage du ver à soie. Il existe une variété pleureuse (Morus alba 'Pendula'), une à feuilles découpées (Morus alba 'Laciniata', une à feuilles géantes de 15 à 25 cm (Morus alba 'Macrophylla') et une pyramidale pour ceux qui désirent réaliser un écran végétal. La plupart de ces variétés produisent des fruits comestibles, semblables aux mûres sauvages, qui présentent toutefois l'inconvénient de tacher les dallages, le mobilier de jardin et la carrosserie des voitures. Si vous désirez le planter près d'une terrasse, recherchez le mûrier 'Koïdz", au port plus érigé, mais qui ne produit pas de fruits (ses fleurs sont stériles). Taillez les rameaux court afin que les pousses printanières soient vigoureuses
Plantez des osmanthes
Ces arbustes à feuillage persistant, originaires du Japon, sont extrêmement rustiques et capables de pousser aussi bien au soleil qu'à l'ombre dans des sols plutôt drainés, mais de nature variable : ils tolèrent aussi bien le calcaire que les sols argileux. Seul inconvénient : leur croissance lente. Ce qui peut être un avantage pour constituer des haies basses, car ils se taillent facilement. À côté de l'Osmanthus heterophyllus, vous pouvez adopter la forme 'Purpureus', aux jeunes pousses pourpres et des variétés à feuilles panachées de blanc crème, de jaune, mouchetées ou carrément dorées pour composer des scènes permanentes. Rappelons que l'autre point d'intérêt des osmanthes se trouve dans leur floraison printanière précoce (mars-avril), agréablement parfumée.
Faites provision de saveurs
C'est le moment de récolter la verveine citronnelle pour les tisanes et la cuisine.
La congélation n'a aucun intérêt, mais le séchage donne de bons résultats. Actuellement, je les dispose dans une pièce lumineuse, derrière une vitre au sud, dans un vase sans eau. Au bout de 2 ou 3 jours, je les mets dans des boîtes à thé vides. Les feuilles gardent leur fragrance et leur goût pendant plusieurs années.
J'ai deux pieds de verveine citronnelle. L'un est planté dans un petit mur végétal, en exposition sud-ouest. Je ne prends aucune précaution quant au froid car il a une bonne orientation et pas d'humidité stagnante, mais je paille celui qui est en pleine terre : même si mon sol est bien drainé, il suffit d'une gelée en dessous de -7°C, juste après une grosse pluie, pour que la plante souffre.
Une superbe impatiens
Originaire de Chine, impatiens mengtzeana a une allure vraiment exotique. Sa floraison abricot, tardive, s'accorde bien avec tous les feuillages d'automne d'autant plus que ses feuilles vert sombre, brillantes tranchent sur les teintes mordorées ou pourpre des hortensias. C'est en leur compagnie qu'elle peut être installée ; comme eux, elle se plait à mi-ombre et en sol frais. Elle n'aime guère les températures descendant en dessous de -7°C, aussi, par précaution, il faudra pailler le pied dans un mois. Elle repartira de la souche au printemps.
Si vous habitez une région continentale, que cela ne vous empêche pas de l'adopter : il suffit de la cultiver en pot, à rentrer dans une pièce fraîche et lumineuse, début novembre ; elle continuera de fleurir une bonne partie de l'hiver ! La touffe de cette impatience mesure environ 60 cm en tous sens.
impatiens mengtzeana