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Carnets pratiques

Les travaux au jardin fleurs et arbustes

CARTE ZONES






MULIPLIEZ

diviser les plus grosses touffes de pivoine en plusieurs éclats et replantez de suite en terre fraîche et fertile.

REPIQUEZ

en godets ou petits pots les plantulesissues des semis de bisannuelles et vivaces effectués en juin-juillet. Mises en place dans les massifs à l'automne ou au printemps, elles fleuriront l'an prochain.

ARROSEZ

versez régulièrement un arrosoir d'eau au pied des dahlias, cannas, géraniums et impatiens plantés dans les massifs et en pots.

ÉLIMINEZ

les fleurs fanées et les graines dont vous ne souhaitez pas l'essaimage.

BOUTUREZ

effectuez des boutures à talon de thuyas et de faux-cyprès (Chamæcyparis)  et des boutures simple de corête du Japon (Kerria japonica), hortensia, laurier-rose, oranger du Mexique (Choisya ternata), rosier, weigelia...

GREFFEZ

en écusson les variétés de rosiers anciens sur un pied d'églantier sauvage. Vous pouvez aussi les bouturer.

TAILLEZ

les rosiers non remontants et raccourcissez les longues pousses de la glycine.

Fond de massif


Pensez aux argémones


Les argémones sont de grandes plantes (1-1,5m) qui forment des touffes de tiges à feuilles vert bleuté, très découpées et épineuses. En août-septembre surgissent des fleurs de 6 à 10cm de diamètre en forme de pavots, jaunes chez Argemona mexicana, blanc pur chez A. grandiflora. Les argémones, spontanées au sud des États-Unis, en Amérique centrale et aux Antilles, conviennent pour le fond des massifs, jouant le même rôle sculptural que les grands chardons. Annuelles ou vivaces éphémères, elles doivent être semées au printemps puis repiquées en place dans un sol très rocailleux et au soleil. Pour obtenir de nouveaux plants, laissez-les monter à graines.



  

Taillez les roses du soleil


Après la floraison, les hélianthèmes (Helianthemum) sont un peu hirsutes et couverts d'inflorescences disgracieuses. Profitez-en pour égaliser les touffes avec des cisailles en coupant un peu du feuillage afin de favoriser le départ de pousses latérales. Ces touffes ayant tendance à se dégarnir de l'intérieur, taillez un peu plus court, surtout sur le pourtour, ou attendez la fin de l'hiver pour effectuer un bon rabattage.


C'est le moment de bouturer les thuyas


Si vous avez l'intention de prolonger votre haie par  exemple

ou de la créer de A à Z, pourquoi ne pas produire vos nouveaux plants ?

Voici comment faire.


1 Repérez les pousses verticales d'extrémité du thuya. Prélevez des portions de rameaux secondaires de 10 à 15 cm en les tirant vers le bas. Ce qui permet d'arracher un morceau d'écorce du rameau principal et qu'on appelle un "talon". Les racines naîtront sur la partie de tissus ainsi mise à nu.


2 Préparez les boutures au sécateur en éliminant les ramilles du bas.


3 Enterrez les boutures verticalement sur 1/3 de leur hauteur dans une terrine (ou dans un châssis ou encore une grande boite de polystyrènes au fond percé de trous de drainage) remplie d'un mélange de 2/3 sable et 1/3 tourbe ou terreau tourbeux.


4 Couvrez d'un plastique transparent ou d'une vitre durant au moins 45 jours, le temps que les racines apparaissent. Placez à l'ombre et soulevez régulièrement cette protection pour arroser un peu en pluie fine et surtout pour aérer. Ne repiquez les boutures enracinées qu'au printemps prochain, après les avoir hivernées sous châssis hors gel.

Semez des fleurs de la passion


Si vos passiflores ont souffert du froid tardif de l'hiver, pensez à les  renouveler par semis en caissettes et en ligne pour éviter le mélange des espèces, dans un terreau allégé de sable, à exposition mi-ombragée. Certaines d'entre elles sont capricieuses et longues à germer, mais essayez Passiflora alata à fleurs rouges, délicieusement parfumées, qui évoquent des anémones de mer, P.antioquiensis et P. vitifolia, rouges écarlates elles aussi, ou P. molissima, rose nacré, qui peut être planté à l'abri. P. edulis offre quant à elle des fleurs plus discrètes suivies de fruits savoureux.


Bouturez les arbustes


Fin août, les pousses des arbustes ont commencé à se "lignifier" : les tissus verts et souples s'imprègnent de "lignine", substance de maintien du bois. Des boutures, prélevées à cette époque sur les extrémités de la ramure, émettent des racines chez plusieurs espèces, sans nécessité d'une chaleur de fond.

. Prélevez des boutures de 10cm de long, et habillez-les (supprimez sans pitié une bonne partie des limbes des feuilles pour qu'elles ne se dessèchent pas). Procédez sans tarder et évitez les longs transports à sec. Certaines boutures doivent être prélevées avec un "talon", lambeau d'écorce d'une tige principale détaché lorsqu'on tire sur le rameau latéral à bouturer.

. Utilisez des grandes terrines ou des godets individuels remplis d'un mélange de sable et de tourbe bien humidifié. Enfoncez vos boutures à la verticale (seuls 2-3cm doivent émerger). Vous pouvez les serrer. Recouvrez d'un plastique ou d'un couvercle translucide pour maintenir de la moiteur. Placez vos boutures à mi-ombre. Aérez une fois par semaine et profitez-en pour supprimer les boutures noircies ou recroquevillées. Prenez patience, ne soulevez pas les autres, les racines n'apparaîtront pas avant au moins un mois et demi.

Effectuez toujours plusieurs boutures de la même espèce, la réussite n'étant jamais totale. Prévoyez un châssis abrité pour hiverner vos boutures de la même espèce, la réussite n'étant jamais totale. Prévoyez un châssis abrité pour hiverner vos boutures alors enracinées et repiquées.

. Des boutures de fin d'été très faciles à réussir : lierre, bruyère d'hiver (talon), genêt, lavande, troène, chèvrefeuille persistant. Avec du doigté et de la persévérance et en les trempant préalablement dans une poudre d'hormones, vous réussirez aussi les boutures estivales d'aucuba, épine-vinette (talon), buddléia (talon), cognassier du Japon, cyprès et faux cyprès (talon) cotonéaster persistant, houx, corête, laurier, prunus et thuya (talon).


Un paillage d'arrière-saison


Les graines des plantes fleuries "domestiquées" ou sauvages volent, sautent et ressèment à tous vents et un peu partout dans le jardin. Un paillage d'arrière-saison peut éviter la prolifération des germinations de septembre ; de plus, il limitera le désherbage à entreprendre en automne et au printemps prochain... cependant astreignez-vous à épandre ce paillage sur un sol propre.

Arrachez et nettoyez au maximum entre les plantes avant d'étaler 3 à 4cm d'épaisseur de "mulch". Le choix est vaste, des simples tontes séchées de gazon aux paillages du commerce vendus en sacs : écorces broyées, paillettes de lin, coques de cacao... Ces dernières présentent un aspect agréable entre les fleurs annuelles et les vivaces ou au pied des rosiers et se décomposent en un an.

  

EN BREF...

Multipliez les lis :

Certaines espèces forment des bulbilles à l'insertion des feuilles. Vous pouvez les récupérer dès qu'elles se détachent facilement et les repiquer dans une terrine remplie d'un mélange de sable et de terreau. Recouvrez-les de 1cm de terreau et placez le tout à l'ombre. Vous les replanterez au printemps prochain.

Et volent les paillettes !

Les paillettes de lin sont excellentes étalées au pied des massifs d'arbustes car elles se décomposent sans acidifier le sol, contrairement aux écorces de pins. Mais ne les utilisez pas dans les jardins en courant d'air : légères, elles s'envolent facilement !

Un grand arrosoir par semaine !

Arrosez les massifs une fois par semaine, en laissant bien couler l'eau au pied des plantes (10L en moyenne par mètre carré de massif), plutôt qu'un peu chaque jour. Si vous ne mouillez la terre qu'en surface, les racines restent dans les premiers centimètres de terre et meurent dès le premier coup de sec.

Repiquage tardif

N'hésitez pas à repiquer dans les massifs, même tardivement, les zinnias et les reines-marguerites, s'il vous reste des jeunes plants en pépinière. Leur floraison tardive illuminera l'automne jusqu'aux gelées. Vous trouverez de nombnreux jeunes plants dans les jardineries et sur les marchés.

  

Récupérez les graines de fleurs


Pour ne perdre aucune graine, coiffez l'inflorescence défleurie et qui a déjà formé ses semences, d'un solide sac en papier ou en tulle.

Serrez d'une main la base du sac autour de la tige et coupez plus bas avec un sécateur. Redressez le sac, les graines y sont enfermées, sans s'être répandu tout autour en semis spontanés inopportuns, ni béquetées par les oiseaux...

Potager

Une adventice de bon aloi


La violette tricolor ou pensée sauvage (Viola tricolor) est originaire d'Europe et d'Asie occidentale mais elle s'est répandue comme adventice dans le monde entier.

Dans le Midi, c'est une vivace, de courte vie cependant, que l'on rencontre fréquemment dans les prairies et les friches, sur sol neutre ou acide. Elle s'introduit volontiers dans les cultures, mais c'est au jardin d'herbes qu'elle trouve idéalement sa place, profitant des soins prodigués alentour pour fleurir toute l'année dans des combinaisons de violet et de blanc ou de jaune. En août, elle offre à la fois graines et fleurs ; cueillez-la entièrement pour la sécher lentement et la conserver en pot de verre hermétique. C'est une plante médicinale réputée, aux nombreuses utilisations, entre autres comme potion d'amour et cordial cardiaque.


Facile à installer au jardin à partir de quelques graines récupérées...




...la pensée sauvage s'installera ensuite où bon lui semble.

Taillez les arbustes palissés


Après la floraison printanière, une abondante végétation pousse sur la charpente des arbustes tels les cognassiers du Japon (Chænomeles), les pyracanthas, les robiniers ou encore les corêtes, palissés sur des fils le long d'un mur. Laissez en place les pousses d'été qui comblent des trous dans la charpente, mais raccourcissez sévèrement les autres, de façon que la forme de l'arbuste reste bien plate, comme collée au mur.

Des rosiers aux pieds propres


Arrachez les herbe et éliminez-les avant qu'elles n'essaiment partout. Cassez avec une griffe ou un piochon la croûte superficielle du sol pour créer une rupture dans de fins capillaires par lesquels l'eau remonte des couches profondes et s'évapore. L'eau restant alors mieux au contact des racines, vous éviterez des arrosages. En début de mois. Il n'est pas trop tard pour pailler, après avoir nettoyé et biné.


Taillez les rosiers grimpants


La généreuse floraison de début d'été des rosiers grimpants dits "pompons" aux longues tiges souples est terminée ('Excelsia', 'American Pillar', 'Dorothy Perkins' en sont les variétés les plus connues). Il faut contrôler leur vigueur, car de nouvelles pousses sont apparues. Conservez celles-ci, et supprimez à ras les tiges plus anciennes ayant fleuri cette année (vous pouvez en garder une ou deux). Coupez leur ramification secondaires à 2-3 yeux. Guidez et attachez toute cette végétation. Poursuivez les traitements antioïdium, ils sont indispensables sur ces rosiers. terminée aussi la suave floraison d''Albertine', 'Albéric barbier', 'François Juranville' ou 'Chaplin's Pink Climber', rosiers très vigoureux au port raide. Ceux-ci émettent peu de nouvelles tiges à la base, mais des pousses apparaissent plutôt en hauteur. Supprimez le vieux bois au-dela d'une nouvelle ramification que vous souhaitez garder et taillez les rameaux latéraux à 2-3 yeux. Inclinez vers l'horizontale et attachez ces pousses fortes.


Multipliez la rhubarbe décorative


Les rhubarbes décoratives notamment les cultivars de Rheum palmatum, forment d'imposantes touffes. Leurs grandes feuilles découpées et leurs plumets colorés font toujours beaucoup d'effet. La fraîcheur du sol dans lequel elles se développent permettent de les diviser dès maintenant, d'autant que leur végétation se termine assez tôt en saison.

Soulevez la souche avec une fourche-bêche. Coupez de beaux éclats munis chacun d'un œil. Replantez au soleil ou à mi-ombre dans une terre humide ameublie et fumée.


La taille estivale des haies


Vous rêvez d'une haie qui vous abrite des regards, vous protège du vent, et qui serve de toile de fond à votre jardin ? Elle existe...

Pour ne rien voir à travers la haie, vous devez lui laissez 60cm d'épaisseur minimum. Pour conserver sa végétation bien fournie et pour qu'elle ne se dégarnisse pas de la base, il convient de la tailler régulièrement, toutes les quatre à six semaines, entre juin et septembre. Heureusement, ces tailles peuvent se réduire à trois ou deux, voire une seule, sans que le mal soit irréparable...


Belle haie, bonne forme

Façonnez les côtés en lignes fuyantes, comme les pentes d'un toit très raide ou ce que l'on appelle le "fruit" du mur. Le dessus pourra être taillé à l'horizontale, ce qui est plus simple à réaliser, ou en arrondi. Si le sommet est plus étroit, la haie risque moins d'être abîmée par les orages, le vent ou la neige. Cette forme légèrement pentue permet à la lumière de mieux éclairer tout le feuillage et de parvenir jusqu'au pied de la haie, qui restera bien feuillu. Ce bon éclairement éliminera certaines maladies dues au confinement.


Par où commencer ?

Pour éviter de former des vagues disgracieuses, tendez un gabarit de ficelles horizontales fixées, à la hauteur choisie, sur des poteaux piqués dans le sol. Aidez-vous d'un niveau à eau.

Prenez régulièrement du recul pour vérifier votre travail.

Que vous utilisiez des cisailles à main ou un taille-haie à moteur, commencez à travailler par kla base, en remontant et en inclinant légèrement les lames vers la haie.


Quand tailler une haie bien établie ?

Si vous ne la taillez qu'une fois, pratiquez entre fin août et début septembre, la croissance des nouvelles pousses étant finie. Profitez d'une journée sans soleil. Si quelques ramules démarrent encore après cette taille (en cas d'arrière-saison douce et humide), elles seront assez endurcies au moment des premières gelées d'automne ; l'esthétique de la haie n'en souffrira pas.

. Une taille estivale unique (fin juillet ou août) suffit pour régulariser certaines espèces faciles et souples : hêtre, charme, cognassier du Japon, noisetier, févier d'Amérique (Gleditsia triacanthos), chêne vert (Quercus Ilex), oranger des Osages (Machura pomifera).

. Une seule taille (août ou tout début septembre) peut également permettre de contrôler la croissnace de certains végétaux : argousier, aubépine, épine-vinette, if, houx, laurier...

Si vous avez le temps de taillez deux ou trois fois, vos haies de conifères n'en seront que plus plus épaisses, bourrées de petites pousses neuves.

Ramenez alors la haie aux dimensions choisies vers la mi-juillet, puis supprimez en septembre les ramules qui dépassent. Selon le même principe, vous pouvez pratiquez jusqu'à deux ou trois tailles sur vos haies de feuillus (fusain, prunus, tamaris, troène, Lonicera nitida...) : la première dès la fin mai pour ramener la ramure à ses dimensions, puis à la mi-juillet et en septembre, pour peaufiner le profil de la haie.

Quelques cas particuliers


Nouvelles haies

Ne taillez pas durant l'été une haie plantée au printemps ou l'hiver précédent, les arbustes caducs ayant déjà été rabattus après la plantation. Quant aux jeunes conifères, ils ont encore besoin de concentrer leur énergie dans la pousse en hauteur de la tige centrale. Les travaux estivaux seront des arrosages abondants et des apports d'engrais s'ils n'ont pas été faits à la plantation.

Les jeunes haies (arbres caducs de plus de deux ans) qui n'ont pas encore atteint la hauteur atteint la hauteur désirée, seront taillées, à la fin de l'hiver, au tiers de la pousse de l'année, en épaisseur et hauteur, pour favoriser les ramifications. Il est préférable d'utiliser un sécateur et de tailler branche par branche.

Haies fleuries

Si vous voulez réduire le volume de la haie sans nuire aux floraisons ultérieures, il est possible d'effectuer une taille estivale pour les espèces fleurissant sur le bois de l'année précédente, juste après la fanaison des inflorescences : rosiers non remontants, Caragana arborescens, escallonia, pittosporum, phillyréa, lilas...

Haies à fruits décoratifs

Si vous devez les tailler , supprimez fin juillet-début août les pousses de l'année des pyracanthas et des cotonéasters, alors qu'elles commencent à durcir. Mais adoptez alors le principe d'une taille dirigée, au sécateur, en laissant un assez grand nombre des bouquets de fruits qui se forment.

phillyréa

Caragana arborescens

escallonia


Cassez la croûte...


Un binage vaut deux arrosages dit l'adage. L'eau des orages de l'été ruisselle sans pénétrer la terre sèche et durcie. Si vous prenez soin de biner ou de griffer, même superficiellement, cette croûte de terre rétractée, la pluie s'infiltrera dans ces mini-fissures pour mieux abreuver les racines des plantes.

  

L'astuce


Repiquez la coquelourde


Communément appelées coquelourdes, les Lychnis coronaria sont des plantes vivaces de la même famille des œillets. Leurs fleurs érigées (50cm), rouges ou roses, parfois d'un blanc pur, apportent une note de gaieté aux massifs estivaux. Le feuillage gris doux et duveteux. La durée de vie de ces plantes est courte, parfois pas plus de deux ans, mais elles se ressèment abondamment et naturellement autour des pieds-mères.

Comme les premières fleurs de ces lychnis s'épanouissent dès le mois de juin, des montées à graines ont déjà eu lieu, ainsi que des germinations à la faveur de la chaleur et de l'humidité. Repiquez ces jeunes plants pour constituer les massifs de l'an prochain. Dégagez les racines avec une petite motte de terre autour, en manœuvrant avec une pelle à manche court. Avec le même outil, creusez des trous de plantation espacés de 40cm environ, avant d'y déposer les jeunes plants et de bien tasser la terre au collet.

Installez les lychnis en terre bien drainée, même pauvre et de préférence au soleil. Non seulement vous ne serez jamais déçu par cette plante accomodante, mais vous aurez, chaque année, de nombreux jeunes plants à offrir à vos amis jardiniers !

Lychnis coronaria

PIVOINES

Le temps des divisions


Les pivoines herbacées peuvent être facilement multipliées par division. Si vous souhaitez déplacer une touffe déjà agée, c'est même ainsi qu'il faut procéder car transpnatée telle quelle, elle ne refleurirait pas. Il faut toujours diviser la souche avant de replanter. On multiplie ainsi sans mal les pivoines herbacées bien établies et âgées de plus de quatre ans, en séparant en plusieurs morceaux leurs grosses racines. Déterrez la souche en la soulevant avec les dents d'une fourche-bêche. Opérez doucement pour ne pas casser les racines. Vous observerez que tous les bourgeons se situent vers le centre de la souche (et non sur les parties extérieures comme chez les iris). Avec une lame bien affutée, sectionnez la souche de manière à laisser sur chaque tronçon 4 ou 5 belles racines et 3 ou 4 bourgeons.

Arrosez abondamment la terre, dès la veille, en cas de sécheresse. Elle sera  plus souple pour déterrer la motte de racines à diviser.


Des pivoines exigeantes


Les pivoines herbacées se développent mieux dans un espace dégagé et ensoleillé : elles soutiennent mal la compétition des racines et des feuillages des autres plantes vivaces vigoureuses et encore moins celles des arbustes. Installez vos éclats de pivoines herbacées de préférence isolément au bord d'une pelouse ou constituez un massif de quelques pieds en les espaçant de 0,80m environ. La terre doit être retournée sur 40cm de profondeur, drainée et allégée avec du sable si besoin, puis fertilisée par un apport d'engrais organique (sang séché ou fumier bien décomposé) mélangé à du terreau.

BOUTURAGE

Faut-il utiliser des hormones ?


Pour faciliter l'enracinement des boutures, on conseille parfois d'employer des hormones de bouturage. Elles se présentent sous forme de poudre à appliquer à la base du rameau à bouturer (qui sera mis dans la terre). Elles accélèrent l'apparition du cal cicatriciel d'où sortent les racines. La technique du trempage du rameau à peine humide dans la poudre est la plus facile; il faut juste veiller à ne pas trop charger en poudre en tapotant bien la base pour en faire tomber le surplus.

Les boutures d'été n'ont guère besoin de cette aide, car elles reprennent facilement. Mieux vaut placer les boutures dans de bonnes conditions : support humide et drainant, chaleur et hygrométrie importantes. De plus, ces hormones de bouturage coûtent assez cher et se conservent mal. C'est pourquoi elles sont parfois vendues en petits sachets qu'il faut utiliser sans tarder et ne pas laisser à la lumière. Aussi est-il  préférable de les réserver aux boutures difficiles, réalisées en période froide par exemple, et qui risquent de pourrir avant de s'enraciner.


Léonotis : une fin d'été fleurie


Planté au milieu d'un massif, Leonotis leonorus offre plusieurs solides tiges dressées, hautes d'environ 1m, et garnies de verticilles de fleurs d'un orange éclatant d'août aux gelées. Ce sous-arbrisseau originaire d'Afrique du Sud ne se comporte en vivace que dans les jardins de climat doux. Dans les jardins protégés, il peut résister jusqu'à -5°C s'il est installé en sol très drainé, sous une grosse litière de feuilles. Ailleurs, il faut le perpétuer par boutures à hiverner à l'abri du gel sous serre, châssis ou véranda. La plante peut atteindre 1,50n en une saison ; aussi demande-t-elle de la nourriture en conséquence : apportez des engrais dilués dans l'eau d'arrosage. Le léonotis apprécie le soleil et les sols sableux mais fertilisés, en association par exemple avec un pérovskia.

  

Août au jardin


Découvrir

Le savonnier, beau en toute saison


Ce petit arbre (Koelreuteria paniculata) mériterait d'être plus souvent planté car il est beau en toute saison.


Au printemps, ses jeunes pousses apparaissent roses.


En juillet, il se couvre d'épis de fleurs jaunes.


À partir du mois d'août, il déploie de longues panicules de fruits décoratifs en forme petites lanternes.


Avant de tomber, son feuillage composé prend une belle coloration dorée.

Cet arbre qui ne dépasse pas 6-8 m de haut peut trouver sa place dans les petits jardins, d'autant qu'il accepte presque tout sol bien drainé et procure une ombre légère.

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