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Carnets pratiques

EN MONTAGNE

CARTE ZONES



RÉCOLTEZ
vos fleurs de tilleuls dès qu'elles embaument. Ne tardez pas, cette floraison est éphémère et un orage peut tout gâcher !

Récoltez cerises, framboises, fraises, groseilles...

BUTTEZ
maïs, pommes de terre et haricots. En ramenant ainsi la terre au pied de vos légumes, vous faciliterez leur maintien et leur récolte ; vous éviterez notamment à vos haricots de traîner à terre et de pourrir.

COUPEZ
à ras du sol les branches de framboisiers non remontants : elles ne donneront plus rien. Palissez sur des fils de fer les tiges de l'année et supprimez les rejets en surnombre.

CREUSEZ
une petite cuvette au pied de chaque plant de maïs pour faciliter l'arrosage.

METTEZ
en place les plants de basilic, la tête au soleil et les pieds au frais, dans une terre enrichie de compost bien mûr.

REPIQUEZ
vos potirons si possible loin de vos courgettes pour éviter les hybridations décevantes.

INSTALLEZ
vos plants de courgettes, d'aubergines et de tomates dans des trous remplis de compost ou d'ortie hachée menue.

SEMEZ
tous les 15 jours des variétés de salade d'été, de choux d'hiver et de brocolis. En haute altitude privilégiez les plants venant plus vite à maturité.


des betteraves pour la récolte d'octobre-novembre. En semant clair, vous éviterez un éclaircissage et un repiquage systématiques de chaque graine ; les plants restés en place seront de loin les plus vigoureux.


le haricot quelques jours après une bonne pluie et associez-le à la sarriette qui le parfume délicieusement.

ÉBOURGEONNEZ
la vigne en supprimant d'un coup d'ongle ou de sécateur les pousses qui naissent à l'aisselle des feuilles et détournent une partie de la sève au détriment des grappes.

RACCOURCISSEZ

 les plants de chrysanthèmes en les coupant à environ 10cm du sol.

TENEZ
bien désherbé le pied de vos jeunes fruitiers.

  

Le bleuet de montagne

 
Cette belle vivace (Centaurea montana) fleurit entre mai et août. C'est un des bijoux de nos forêts et alpages jusqu'à 2000m. Ce bleuet affectionne les sols calcaires mais riches en humus dans lesquels il forme de grandes touffes atteignant 50cm, mais prospère dans tout sol bien drainé et situation ensoleillée, se parant, dès le début de l'été, de splendides capitules violets de 5cm. Vous pouvez donc l'acclimater dans votre jardin sans difficulté. Très courant en jardinerie (rayon plantes vivaces), vous pouvez le planter en toute saison. Méfiez-vous néanmoins, ses rhizomes traçants semblent beaucoup plaire aux campagnols.

Juin au jardin

les travaux du mois

Bouturez les clématites

 
Certaines clématites rustiques à petites fleurs et à végétation prolifique sont adaptées au climat montagnard. Ainsi la clématite des montagnes (Clematis montana) peut se multiplier aisément. Son bouturage est nettement moins aléatoire que celui des hybrides à grandes fleurs, moins résistants.

Choisissez un rameau souple et vigoureux. Les bourgeons doivent être visibles à la base des feuilles. Sectionnez-le en plusieurs morceaux, en prenant soin de couper immédiatement au-dessous d'une paire d'yeux et en conservant au moins 2 ou 3 paires d'yeux par tronçons. Écorcez ensuite chaque tronçon d'un seul côté, sur une longueur de 1cm et trempez cette partie écorcez dans de l'hormone de bouturage. Placez les boutures dans un pot de terreau allégé avec du sable, après avoir préparé un pré-trou en y enfonçant un crayon. Entreposez les boutures à l'ombre d'un arbuste où la chaleur et l'humidité doivent être constantes. Recouvertes d'un film plastique, les boutures réussissent encore mieux, mais cette technique demande une surveillance quotidienne pour l'aération. Au bout d'un mois, les boutures sont prêtes à être transpotées dans des petits pots de terre individuels emplis de terreau enrichi de composte qui seront enterrés en zone ombragée jusqu'à l'automne, moment ou vous les mettrez en place.

Pincez les tomates

 
Sans intervention, les tomates produisent une forêt de pousses qui s'enchevêtrent, épuisent le plant et ralentissent le mûrissement des fruits, faute de lumière. C'est pourquoi il faut étêter les pieds dès qu'ils portent 5 ou 6 bouquets. Cette poratique est indispensable sur les variétés dites "à port indéterminé" (voir lexique) ('Fournaise' ou 'roma') ne la requièrent pas forcément car elle sont sélectionnées pour ne produire que 4 ou 5 bouquets. Chaque semaine, supprimez néanmoins les pousses paraissant inutiles et g^nantes, dont les fameuses pousses latérales qui surviennent à l'aisselle des feuilles et que l'on nomme "gourmands".

Éclaircissez pommes et poires

 
Si l'éclaircissage sur les pommiers et poiriers de pelin vent est impossible, il est grandement recommandé sur les petites formes et les formes palissées ainsi que sur les jeunes arbres. Il s'agit de supprimer les fruits les plus petits et ceux mal formés et de ne conserver qu'un voire deux fruits par couronne (rameau court portant des fruits). Sur le pommier, gardez le fruit central, presque toujours le plus beau. Sur le poirier, le plus beau fruit latéral est celui qui est situé le plus bas sur le corymbe.

Opérez au sécateur ou au greffoir et sectionnez au niveau du pédoncule, excepté pour un ou deux fruits dont vous laisserez un tiers. Ceci atténuera le choc provoqué par l'afflux de sève dans le fruit restant, afflux brutal pouvant entraîner sa chute.

sabot de Venus

Semez la coriandre

 
Cette ombellifère d'origine tropicale cultivée pour ses graines et ses feuilles aromatiques est une annuelle de croissance rapide. Persil arabe, persil chinois ou thaï, son goût puissant mérite d'être expérimenté.. Sa culture jusqu'en moyenne altitude à bonne exposition nécessite quelques précautions. Le semis doit être tenu impérativement humide et ombragé avant et après la levée, voire couvert de 2cm de tonte sèche ôtée dès la levée en cas de fortes chaleurs. Exigeant un sol léger, fertile,aéré et bien drainé ainsi que le plein soleil, la coriandre n'aime ni la sécheresse ni les sols argileux. Pour obtenir de nombreuses feuilles, le semis doit être abondant (minimum 1m²). Son feuillage, contrairement à celui du persil, ne repousse pas après la coupe. Afin de retarder la floraison et de stimuler la production de feuilles, supprimez les hampes florales dès leur apparition. Laissez cependant une partie du semis venir à maturité pour la consommation de graines, la réserve de semence et le semis spontané qui assure des récoltes continues jusqu'aux premières gelées. Les feuilles s'utilisent fraîchement coupées finement. L'infusion des graines concassées est stimulante, digestive et bacyéricide en cas d'intoxication.

Le semis d'été après le 15 juillet donne souvent une meilleure production de feuilles.

Le test du cresson

Pour donner toutes leurs chances aux derniers semis de haricots à l'heure des fortes chaleurs, il faut qu'ils lèvent très vite. Pour les réussir, prenez soin de les faire prégermer en mettant les graines à gonfler, dans de l'eau tempérée la veille. En même temps, mouillez copieusement les rayons où vous les cultiverez.

L'ASTUCE


Dactylorhiza


Orchis

Adoptez des orchidées


Les orchidées constituent l'une des plus importantes familles de plantes, la seconde par le nombre de tout le règne végétal.

Etonnantes par leur palette de coloris, l'étrangeté de leur forme ou les dessins dont elles s'ornent et adaptées à toutes sortes de milieux, elles prospèrent jusqu'à des altitudes élevées (2 500m pour certaines). Elles montrent souvent une fleur magnifique qui incite les randonneurs à la cueillette. Si elles ne sont pas toutes rares, il faut néanmoins s'abstenir de les récolter, tant sont grands les risques de prélever une plante menacée. Il est désormais possible de cultiver certaines espèces dans nos jardins. Parmi elles, l'une des merveilles de notre flore alpine, l'une des plus belles orchidées, mais en voie de disparition : le sabot de Venus (Cypripedium calceolus). Il pousse en terrain calcaire, mais peut aussi prospérer en sol acide. Il apprécie une exposition mi-ombragée, une terre humifère et bien drainée. Nous mélangeons à parts égales du terreau, de la tourbe, de la terre de jardin (non calcaire) et du sable et installons les rhizomes à l'automne.

Ne vous étonnez pas si, à la fin de l'été, une fois les fruits formés, son feuillage disparaît totalement : la plante est entrée en période de repos. Elle reprendra avec une vigueur étonnante au printemps prochain, mais il est important de ne jamais laisser son sol sécher. Nous profitons de l'hiver pour lui apporter un peu de terreau de feuilles bien décomposé et pour diviser ses touffes avec précaution lorsqu'elles deviennent trop épaisses. Les orchidées rustiques sont des plantes intermédiaires entre les vivaces puisqu'elles se multiplient souvent par division des touffes et les bulbeuses, car la plupart possèdent des pseudo-bulbes. C'est pourquoi on les trouve chez les spécialistes de vivaces ou de bulbes qui peuvent garantir des plants exclusivement issus de pied-mères provenant de culture. Surtout ne les prélevez pas dans la nature ! Outre que leur récolte (fleurs et racines) est strictement contrôlée et interdite les orchidées sauvages sont fragiles et ne supportent aucune transplantation... D'autres orchidées sauvages, dont la réussite est plus aléatoire, méritent néanmoins d'être essayées.

Les superbes dactylorhizas aux fleurs pourpres s'associent volontiers aux gentianes et aux pavots de l'Himalaya (Meconopsis). Ils apprécient la mi-ombre et une terre composée à parts égales de terreau, de terre non calacire et de tourbe.

Les orchis aiment le plein soleil et se cultivent en gros pots enterrés (2/3 de terre calcaire et 1/3 de sable). ces cultures, pour certaines délicates nous permettent de mieux apprécier encore leurs cousines sauvages rencontrées au détour du chemin...


Sauvez les fèves...

 
Après une pousse sans histoire depuis le semis, c'est en juin que tout peut se gâter : les tiges de fève gorgées de sève se couvrent peu à peu de grappes de pucerons noirs, d'abord installés au sommet des plantes. si rien n'est fait pour arrêter cette invasion, les fèves dépérissent : l'attaque des pucerons est doublée de celle de la fumagine, due aux champignons poussant sur leurs déjections. Avant de déployer l'arsenal de lutte (insecticide, savon noir...), commencez par pincer (couper) le sommet des tiges au-dessus du 5è ou 6è étage de fleurs. Vous éliminerez la zone la plus fortement infestée tout en avançant la formation des gousses. Supprimez aussi les pousses latérales s'il y en a au pied des fèves. Ensuite, douchez les plantes au jet en prenant soin de passer la main derrière la tige à la hauteur des fleurs pour les maintenir droites sous pression du jet. Elles résisteront à cette douche mais pas les pucerons...

Arnica montana


Profitez de l'arnica


Sur le vert éclatant du printemps et de l'été à venir, une plante vivace (Arnica montana) décline, de juin à août, sa lumineuse floraison jaune d'or. Elle nous offre de surcroît ses précieuses vertus médicinales. Cette plante rare et ptotégée croît à l'état sauvage entre 600 et 2800m. Elle affectionne les terres acides, voire tourbeuses. Elle est disponible chez les pépiniéristes (et dans les bonnes jardineries). Vous pourrez donc l'introduire dans votre jardin en lui aménageant un massif enrichi de terre de bruyère, situé au soleil et arrosé à l'eau de pluie si l'eau courante est calcaire. Autrefois, ses feuilles se fumaient en remplacement du tabac. Ses capitules servent à préparer une teinture-mère et une pommade bien connues pour soigner les contusions. La teinture d'arnica est facile à préparer : faites macérer 15 fleurs dans 20cl d'alcool à 90° pendant trois semaines au soleil. Remuez de temps à autre et diluez, après filtrage, dans 30 volumes d'eau. À réserver aux usages externes.


Que de noms !


L'arnica des montagnes était une fameuse plante, si l'on en croit les noms qu'on lui donne un peu partout en France : tabac des Vosges ou des Savoyards, tabac de berger, souci des Alpes, plantin et doronic des Vosges (ou d'Allemagne), quinquina des pauvres, panacée des chutes, bétoine de montagne, herbe à éternuer, herbe aux pêcheurs.

Tout un programme ! Peut-être en connaisez-vous d'autres ?


L'art de la prairie fleurie


Qu'est-il de plus beau que les prairies d'alpages émaillées à l'infini d'une multitude de fleurs ?

 
Pourquoi ne pas transformer, votre pelouse, ou du moins une partie, en une prairie naturellement fleurie ? Les tontes, de début juin, affaiblissent  les graminées prairiales, ce qui limite la pousse de l'herbe et augmente le nombre de fleurs. Ensuite il faudra attendre début ou mi-juillet pour la tonte suivante, de façon à laisser le temps aux fleurs de faner et de grainer, pour assurer une bonne reproductions à ce festival de couleurs. Le foin est laissé au sol quelques jours, le temps qu'il sèche pour pouvoir servir de paillage au jardin de fleurs ou au potager. Le temps également qu'insectes et araignées s'échappent pour trouver un nouveau refuge. Pour maintenir une prairie fleurie, il est indispensable d'évacuer tous les déchets de tonte ou de fauche.

Une astuce, pour enrichir en fleurs la prairie : désherbez de petites taches et ensemencez-les de graines de fleurs sauvages. Vous pouvez également repiquer quelques plants, qu'il faudra surveiller de près et bien arroser.


Des coupes adaptées

La 1ère année, coupez très haut, toutes les 5 semaines environ, jusqu'à l'automne. La 2ème année, la coupe de début juin, celle du milieu de l'été et une dernière au début de l'automne ont suffi. Dès la 3ème année, vous pourrez vous contenter d'une coupe au début juin et une autre fin septembre.

Plutôt que des coupes à la tondeuse qui broient, préférez des fauchages qui préservent la vie animale au sein de cette prairie...

ATTENTION, cette prairie fleurie ne supporte pas le piétinement : prévoyez des passages tondus plus court, vous pouvez dessiner un labyrinthe qui enchantera les enfants et dans lequel vous pourrez vous promenez à loisir et y observer le ballet des insectes, à commencer par les papillons butineurs...


Un abreuvoir pour les oiseaux

 
Les grosses chaleurs sont pour bientôt. Il est temps de prévoir un abreuvoir ou une "piscine" pour que les oiseaux puissent se baigner et se désaltérer. Un socle fabriqué avec une palette, quelques bûches de bois, un tronc ou une grande branche d'arbre mort, une grosse pierre, un dessous de jardinière (une couleur sombre marron ou noir, est plus discrète), de la mousse pour décorer, voici à peu de frais les matériaux nécessaires à votre construction. Discret et décoratif, vous pourrez l'mplanter à l'abri d'un buisson pour qu'il bénéficie de son ombrage et de sa beauté. Songez toutefois, en choisissant le lieu, que ce doit être un havre de paix et non une embuscade, dont pourraient profiter les chats des alentours...

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