Pensées

Les couleurs de l'hiver

Les pensées restent des fleurs très populaires et sont l'aubaine des jardiniers en hiver. Ne vous privez pas des nouvelles obtentions, toujours plus colorées et surtout plus florifères qui nous arrivent chaque année. C'est le moment de vous approvisionner pour fleurir vos massifs et vos jardinières dès que l'hiver tournera de l'œil. Et si les températures ne sont pas trop mordantes, vous aurez une floraison permanente jusqu'au mois d'avril. Si vous n'avez pas déjà repiqué vos propres semis, il est encore temps d'acheter de jeunes plants en fleurs vendus en godets sur les marchés et dans les jardineries. Vous pourrez choisir les coloris. Mais si vous trouvez des mini-mottes, c'est à dire de tout jeunes plants faciles à repiquer et encore plus économiques, n'hésitez pas. De nombreux horticulteurs en proposent maintenant lorsqu'on va acheter directement chez eux. Pour quelques euros vous aurez de quoi installer un massif de plusieurs mètres carrés ou de nombreuses potées. Dans les massifs, repiquez-les tous les 15cm en bornant les plants à la main. Arrosez un peu si le temps est sec, mais à cette saison, ce n'est pas souvent nécessaire. Dans trois ou quatre semaines, ils seront bien installés et fleuriront sans discontinuer jusqu'à avril-mai. Dans vos jardinières, vous pouvez les serrer un peu plus (10cm) pour obtenir une meilleure densité plus rapidement. Si vous voulez hâter la floraison, rentrez vos potées à l'abri dans une pièce fraîche mais bien éclairée.

En quinze jours, elles commenceront à fleurir vraiment. N'oubliez pas de supprimer les fleurs fanées au fur et à mesure pour renouveler plus sûrement la floraison.

Plantez l'érémurus

Les érémurus dressent de hautes et solides hampes florales au-dessus d'une touffe de feuilles. Leurs souches spectaculaires forment de longues racines tubérisées rassemblées en forment d'étoile portant un ou deux bourgeons centraux. Vous les repérerez facilement sur les étals dans les paniers à bulbes à planter en automne. Réservez-lui l'exposition la plus cuisante du jardin car il a besoin de soleil l'été. Il y retrouvera le climat de sa steppe natale (il est originaire du Pakistan). La terre idéale sera argilo-sableuse et bien drainée. Creusez une cuvette de plantation large de 50 cm mais peu profonde (15 cm), dans un endroit abrité du vent. Épandez au fond une petite butte de sable grossier drainant, avant d'y étaler les griffes. Comblez le trou avec un mélange de compost et de terre de jardin. Le bulbe ne doit être recouvert que de 5 cm environ de ce mélange terreux et le bourgeon central doit affleurer. Il résiste au gel, mais mieux vaut le pailler au moins la première année. Commencez par la culture facile de l'Eremurus stenophyllus aux fleurs jaunes d'or en juillet (H.1,20 m).

Eremurus stenophyllus

Eremurus robustus

Plantez pour les abeilles

Orientez vos plantations d'arbres vers des espèces mellifères comme le robinier, le saule, le tilleul, les cerisiers et les pommiers du Japon, l'aubépine, le marronnier, le sapin...

Le pollen ou le nectar des fleurs et miellat des aiguilles de conifères seront recueillis par les abeilles pour fournir un bon miel.

Ménagez les pieds des arbres

Pour ne pas blesser les troncs, vous passez la tondeuse au large, laissant des touffes de hautes herbes à leur pied. Voici comment éviter ce phénomène disgracieux. Glissez autour du collet des arbres juste plantés des collerettes qui empêchent l'herbe de pousser. On les trouve dans le commerce mais vous pouvez aussi découper une couronne dans un plastique épais et opaque ou dans du film de paillage tissé. Fendez-la avant d'en entourer la base du tronc. Percez quelques trous au niveau de la cuvette de plantation pour laisser passer l'eau. Maintenez en place avec un peu de sable ou une bonne couche de feuilles séchées, mais surtout pas avec la terre, au risque de voir revenir les herbes !

Rabattez les chrysanthèmes

Taillez les marguerites d'automne, c'est-à-dire les chrysanthèmes à petites fleurs. Supprimez les inflorescences fanées en coupant à 10 cm du sol environ. Cultivés en sol correctement drainé, la plupart des espèces résistent parfaitement aux hivers moyens de la région parisienne. Paillez en climat plus rigoureux. Les nouvelles pousses, dont on peut faire des boutures, sont précoces et apparaissent souvent dès le mois de février.

Plantez des tulipes tardives

Parmi les bulbes à floraison tardive que l'on peut encore planter en décembre, songez aux élégantes tulipes à fleurs de lis. Leurs tiges atteignent 40-50 cm de haut et leurs pétales pointus sont incurvées. Elles fleurissent en mai. Elles ont une silhouette fine et l'on peut associer des tulipes à fleurs plus lourdes comme les tulipes frangées, qui s'épanouissent en même temps.

tulipes à fleurs de lis

tulipes à fleurs de lis 'Floriosa'

tulipe frangée 'Barbados'

tulipe frangée 'Queensland'

Bouturez la pervenche

La pervenche, notamment la variété à feuilles panachées, constitue au jardin un élégant couvre-sol dont les feuilles persistent une partie de l'hiver. Les tiges souples émettent des racines dès qu'elles touchent le sol humide. Profitez de cet enracinement pour constituer de jolies potées panachées. À l'aide du sécateur, sectionnez des portions de tiges rampantes. Éliminez les feuilles de la base des tiges dans du terreau frais, de manière à enterrer un ou deux entre-nœuds. Comptez trois boutures pour un pot de 15-18 cm de diamètre. Hivernez la potée à l'abri d'un châssis. Au printemps les boutures racinées émettront des petites tiges florifères aux jolies fleurs... bleu pervenche.

Mieux vaut prévenir que guérir

Appliquez ce dicton en ramassant toutes les feuilles de rosiers qui ont présenté cet été des symptômes de la maladie des "taches noires". Coupez les branches noircies, puis désinfectez les lames du sécateur. Brûlez ou regroupez tous ces déchets dans un sac à éliminer : pas question de les mettre sur le compost ! Le champignon responsable peut survivre sur le sol pendant l'hiver, véhiculé par les feuilles mortes ou par les fragments de tiges infectées.

Par principe de précaution, je ne mets jamais rien en provenance des rosiers sur le compost, toujours détruire ou éliminer.

Récupérez les feuilles mortes

Si les petites gelées accélèrent la chute des feuilles, il faut en général balayer le jardin plusieurs fois, notamment les allées et la pelouse ; les plantes alpines de la rocaille n'apprécient pas ce contact humide qui les fait pourrir. Toutefois, les feuilles mortes constituent un excellent terreau. Vous utiliserez directement les plus fines et hacherez les plus coriaces (saule, noyer, érable...) avec un broyeur ou une tondeuse à gazon. Entassez-les à même le sol, à l'abri du vent, sur 1 m de haut maximum. Vous pouvez aussi maintenir le tas en utilisant un cadre de bois, un grillage ou un silo à compost du commerce.

L'installation des tuteurs

Lorsque l'on plante un arbre ou un arbuste, il convient de le tuteurer pour empêcher la motte de bouger, le temps que les racines s'arriment au sol et éviter que l'arbre ne subissent trop les effets du vent. Cette règle vaut pour la plupart des plantations faites en situation ventées, en particulier pour les arbres tiges à racines nues : dans ce cas, on plante le tuteur avant de placer l'arbre, en l'enfonçant de 30 ou 40 cm ; on plaque le tronc contre le tuteur et on le fixe avec un collier, sans qu'il frotte au tuteur. S'il s'agit d'un arbre en motte ou en conteneur, il n'est pas conseillé de placer le tuteur le long du tronc pour ne pas abîmer les racines en l'enfonçant ; le tuteur est planté obliquement, à l'opposé des vents dominants. La tête du tuteur doit arriver au tiers supérieur du tronc. Le lien qui unit tuteur et arbre doit être solide mais souple.

Quand fait-il l'enlever ? Le plus tôt possible, lorsque l'arbre donne les signes d'une bonne reprise. Cela peut prendre de 1 à 3 ans, voire plus dans les régions très ventées. Si un tuteur reste plusieurs années en place, son extrémité va pourrir. Lorsqu'on l'ôte, elle reste en terre et peut être source de champignons parasites dangereux pour l'arbre. C'est pourquoi il faut bien les traiter avant de les mettre en place

Réalisez des bordures en fascines

La question des bordures de massifs se pose toujours au jardin. Pourquoi ne pas réaliser ces petits tressages appelés fascines ? Elles sont faciles à faire, peu onéreuses et délimitent joliment les massifs. Inutile de les prévoir très hautes : 10-20 cm suffisent pour retenir la terre et les paillis. Pour les réaliser, il suffit de rassembler les matériaux. Tout d'abord, des piquets de 50 cm de long, que vous enfoncerez de moitié, tous les 30 cm. Ensuite, le tressage proprement dit qui pourra être réalisé avec à peu près tous les rameaux longs et fins dont vous disposez lorsque vous taillez votre jardin : saules, cornouillers, érables, noisetiers, charmes, lilas... Autrefois, on utilisait les sarments de vignes, les lianes de viornes et même les ronces (mettez des gants !). Certes, ces rameaux n'ont pas une durée de vie très longue, mais peu importe : chaque année, il suffit de rajouter deux ou trois rangs, par le haut en tassant ceux du bas. Le tressage est renouvelé au fil des ans et vous n'avez plus de soucis de vos bois de taille !

Idée déco

Tressez les tiges de la glycine

Les tiges d'une jeune glycine sont assez souples pour pouvoir les assembler en un seul tronc. Effectuez l'opération le plus tôt possible, dès la plantation de la glycine (marcotte ou semis). Choisissez un jeune plant bien ramifié ou avec plusieurs pousses. Supprimez les rameaux chétifs, puis tressez ou torsadez l'ensemble des tiges. Attachez et tuteurez solidement. Laissez poussez ce tronc jusqu'à la hauteur désirée, en éliminant chaque année les rameaux secondaires issus du tronc et les nouvelles pousses apparues à la base (sauf si vous souhaitez renforcez le tronc en les torsadant aussi autour des précédentes). Par la suite, les branches situées en haut du tronc tressé peuvent être conduites en arbre ou palissées au sommet d'une pergola.

Plantez l'arbre de Judée

Indémodable, ce petit arbre (Cercis siliquastrum) est précieux pour son architecture exceptionnelle et sa bonne résistance au froid.

Il surprend par l'intensité de sa floraison printanière, avec des bouquets de fleurs d'un rose lilas profond, un mélange de carmin pâle et de bleu, une couleur unique, qui se repère de loin. Les fleurs s'épanouissent en avril-mai, avant l'apparition du feuillage ; elles semblent collées à la ramure, issues directement du bois. Ce caractère assez exceptionnel fait penser que l'arbre de Judée est une espèce très ancienne. Originaire du Moyen-Orient et particulièrement répandu en Israël dans l'ancienne Judée, il s'est naturalisé dans les collines calcaires du sud de la France. Il résiste pourtant très bien au froid : nous en connaissons de beaux exemplaires en Lorraine et dans le Massif central. Sa bonne rusticité le classe comme résistant jusqu'à des pointes de températures de -16 à -27°C : un record pour un arbre méditerranéen ! Il exige cependant le plein soleil.

Où l'installez ? Il présente une cime régulière et clairsemée et un tronc tortueux souvent penché, avec des branches qui partent bas. Ce n'est décidément pas l'arbre tonnelle idéal ! Plantez-le plutôt au centre ou au fond d'un groupe d'arbustes, au cœur de grandes vivaces, qu'il charpentera et dominera, avec une floraison si abondante au printemps qu'il en sera tout masqué. Le reste de l'année, ses feuilles arrondies vert mat constituent un fond de verdure léger, original. Les gousses, qui virent au brun-pourpe en septembre, restent longtemps suspendues aux branches.

La plantation. Offrez à votre arbre de Judée un terrain bien drainé et profondément ameubli. Défoncez le sol jusqu'à 50cm de profondeur. Si la terre est trop collante, ajoutez et mêlez du sable calcaire. Une grosse poignée de granulés d'un engrais complet de fond (se rapprochant de "Engrais de fond organo-minéral, N-P-K 3-6-9, avec magnésie" de Vilmorin par exemple), mélangé à la terre sous les racines, lui servira de subsistance pour longtemps...

Ne plantez à racines nues que les jeunes sujets, la reprise des pieds plus âgés étant aléatoire.

La croissance. L'arbre grandit vite les premières années. Sa racine pivotante vous autorise à le planter non loin de la maison ou de la terrasse. Il peut atteindre 6-8m de haut et vit très vieux. On le dit même capable d'être palissé le long d'un grand mur, comme un fruitier ou un cognassier du Japon. Pourquoi pas ? Il suffit qu'il y trouve suffisamment de soleil et un jardinier habile, maniant bien le sécateur et le palissage...

Plantez les iris de Hollande

Ces iris bulbeux ont des oignons composés d'écailles charnues. Leurs feuilles sont très étroites ; deux ou trois fleurs très élégantes et multicolores s'étagent, en juin, sur la tige florale. Il est préférable de les planter en fin d'automne pour que leurs feuilles n'aient pas le temps de sortir avant les froids car elles gèleraient. Une terre de jardin ordinaire, plutôt fraîche, légère et perméable, leur convient. Ils apprécient les endroits ensoleillés et abrités (bordure de maison, rocaille...), et font de très gracieux bouquets. Plantez-les en touffe de 5-7 par variété en les espaçant de 15 cm environ et sous 2-3 cm de terre. Abritez-les sous une litière de feuilles sèches.

Des rosiers sans épines !

Ne croyez pas que la taille des rosiers soit irrémédiablement liée à de douloureuses griffures... Pour votre confort et votre plaisir, nous vous suggérons quelques variétés que l'on peut frôler sans risques.

L'idée est à retenir si vous souhaitez en installer le long de passages étroits et dans les jardins où les enfants circulent beaucoup. Il est possible de les planter durant tout l'hiver, sauf s'il gèle.

Les rois des "sans épines" sont des rosiers de Boursault. On ne connaît pas très bien leur origine, mais on ne peut qu'apprécier leurs tiges internes, ou ne portant que très peu d'aiguillons, qui restent mous. Ces tiges, vertes à l'ombre, rougissent au soleil. S'il vous faut un grand arbuste, optez pour 'Morletti'. Ses branches souples et arquées, très lisses, forment un splendide buisson de 2 m de haut sur 2,50 m de large, couvert, au printemps, de fleurs moyennes et doubles, rose magenta. Sa floraison est unique, mais son feuillage prend de chaudes nuances cuivrées en début de saison et en automne. Ses tiges brun-rouge restent décoratives en hiver. Il est possible de le palisser.

S'il vous faut un petit rosier grimpant (2,50-3 m de haut) le long d'une allée passante, 'Mme de Sancy de Parabère' est celui qu'il vous faut ! Ses fleurs très précoces, rose pur, forment de larges coupes dont les pétales centraux, plu petits en rosettes, sont un peu disposés comme des fleurs de camélia. 'Blush Rambler', autre rosier grimpant quasiment dépourvu d'épines, est plus vigoureux (4-5 m de haut). Ses petites fleurs semi-doubles s'épanouissent fin juin en larges bouquets d'un rose pâle lumineux à étamines or, répandant un doux parfum.

Pour un massif ou une bordure, plantez les rosiers 'Smooth', améliorés depuis une vingtaine d'années. Les pépinières J. Briant les proposent sous divers coloris (rose, fuchsia, nacré et rouge). Hauts de 80 cm environ, ces rosiers floribundas sans épines fleurissent de fin mai aux gelées. À espacer de 40 cm.

Réussissez leur plantation

La bonne installation d'un rosier et la qualité des fleurs offertes par la suite dépendent des soins apportés lors de sa plantation.

Évitez de les planter en terre très calcaire. N'utilisez pas non plus dans le trou de plantation un terreau du commerce pur, car, contenant généralement une bonne proportion de tourbe, il est trop acide. Les rosiers aiment les bonnes terres de jardin un peu consistantes, au pH neutre. Mêlez terre et terreau, et ajoutez au fond du trou, une bonne poignée de fumier déshydraté ou d'engrais complet organique.

Rabattez les branches des rosiers à massif à 15 cm de longueur. En revanche, laissez leur longueur d'origine aux rosiers arbustifs et aux grimpants. Faites une coupe nette aux extrémités des racines (ce qu'on appelle "rafraîchir").

Plantez les rosiers grimpants à 30 cm environ du support (mur, grillage, tonnelle...) et, dans la cuvette de plantation, essayez d'orienter les racines vers l'extérieur.

Arrosez copieusement le rosier planté, avant de butter légèrement pour protéger du froid le point de greffe et le départ des branches.

'Morletti'

'Mme de Sancy de Parabère'

EN BREF...

Cadeaux à planter

La bonne idée ! Mais qu'en faire dans l'immédiat ? Mettez l'arbre le plus vite possible en jauge (de préférence le jour même) : débarrassez-le de son emballage et portez-le au jardin. Couchez-le à l'oblique, les racines bien recouvertes de terre sans laisser de poche d'air. Choisissez un endroit abrité du soleil et un sol filtrant. À défaut, placez l'arbre à l'abri dans un lieu frais, non venté (cave, garage, véranda non chauffée) en protégeant les racines du dessèchement (manchon de paille, journal ou serpillière humide). Le manque de fraîcheur des racines est souvent source d'échecs. Sortez l'arbre au dernier moment. Vous le planterez en évitant les jours de gel, de neige ou de vent sec et froid.

Les bons amendements

Les "amendements" améliorent la texture du sol, le rendant, selon les besoins, plus drainant ou plus consistant. On les enfouit au cours du labour ou du bêchage. Ils diffèrent selon la nature de la terre.

si votre sol est argileux (terre lourde, brune, collante, qui s'agglomère dans la paume en un mastic dense) : apportez une année de la chaux et du sable, et, l'année suivante, du fumier et du compost.

si votre) sol est sableux (terre légère, très perméable, ne retient pas les engrais et s'effrite dans la main) : apportez du terreau, de la tourbe et du fumier.

Récupérez du fumier de cheval

Les centres équestres se multiplient aussi bien à la campagne qu'aux abords des villes de provinces et en grande banlieue de la région Ile-de-France.

Allez-y chercher du fumier de cheval, le plus traditionnel et le meilleur des amendements d'automne. Il est excellent pour améliorer les sols lourds. Le fumier doit être enfoui par un bon bêchage, la paille mal enterrée se décomposant mal. Au printemps, lorsque la transformation du fumier donne de l'humus, un fraisage permet de broyer les résidus de paille et de rendre le mélange humus-sol plus homogène.

PLANTEZ
les rosiers à racines nues si votre terre est équilibrée et légère. En sol compact, lourd, attendez février-mars.

Si le temps est doux continuez les plantations des arbustes de terre de bruyère et persistants en conteneur et ou en motte.

Commencez les plantations, en raccourcissant légèrement les racines nues et les tiges. Plongez les racines dans du "pralin" dilué dans de l'eau.

DERNIÈRE MINUTE

Plantez rapidement les dernières vivaces et les ultimes bulbes de printemps. Après leurs racines auront du mal à s'établir.

PROTÉGEZ
certaines plantes dont la résistance au froid est limitée (datura, solanums, palmiers...) peuvent être protégés au niveau de la souche et de la base du tronc par une couche d'aiguilles de pin pouvant aller jusqu'à 50cm, voire plus pour les sujets adultes.

NETTOYEZ

Coupez les fleurs et feuilles enlaidies, desséchées ou pourries dans les massifs.

MULTIPLIEZ

Divisez les souches des vivaces qui ont fleuri tardivement : aster, hélianthus, solidago...

ÉLAGUEZ

les arbustes et arbres trop denses

BÊCHEZ

et labourez les massifs en apportant des fumures d'automne à lente décomposition (fumier, scories potassiques, cendres de bois, poudre d'os...)