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TERMINEZ
sans tarder la taille des pommiers, poiriers, cognassiers, treille, groseilliers, noisetiers s'il ne gèle pas.

GREFFEZ

en fente et en couronne sur les poiriers, les pommiers, les amandiers et les pruniers.

PLANTEZ
installez des plants de vigne, de figuiers, de framboisiers, de fraisiers et d'actinidias (kiwis).

APPORTEZ
un engrais riche en azote au pied des jeunes arbres.

ARROSEZ
au pied des arbres plantés cet hiver, surtout s'il ne pleut  pas beaucoup dans votre région.

PALISSEZ
fixez sur leurs supports les tiges de mûres des jardins, framboisiers et actinidias.

TRAITEZ
les pêchers dès gonflement des bourgeons, avec un produit à base de cuivre.

Carnets pratiques

Mars au jardin

Les travaux au jardin verger

EN BREF...

Greffes...

Si vous souhaitez greffer certaines variétés fruitières, prélevez dès maintenant des greffons sur les sujets à multiplier. Mettez les en jauge en attendant mars ou avril. Si vous ne savez pas greffer vous-même, adressez-vous à votre pépiniériste ou une association comme les Croqueurs de pommes, qui organise en fin d'hiver des séances publiques de greffage.

Hâtez les fraisiers hâtifs et la rhubarbe...

en plaçant dès maintenant quelques pieds sous des cloches maraîchères (en verre ou en plastique) ou sous des châssis mobiles. Dans quelques mois, vous ferez de succulentes tartes et compotes de ces deux fruits qui vont si bien ensemble.

N'oubliez pas vos plantations d'automne.

Il est temps de contrôler les jeunes arbres installés l'automne dernier. Tassez la terre au pied des arbres si le gel de l'hiver les a déchausés. faites un bon griffage au pied de ceux dont la terre s'est tassée tout en formant les cuvettes d'arrosage. Apportez un ou deux arrosoirs dès maintenant si le temps est sec. Desserrez les liens des tuteurs ainsi que les fils des étiquettes, qui doivent être "flottantes".

Pièges et appâts

Installez dès maintenant les bandes de glu sur les troncs des arbres fruitiers pour dissuader les fourmis éleveuses de pucerons.

approvisionnez-vous en pièges à phéromones (contre les vers de la pomme et de la prune) : vous les installerez le mois prochain.   


Un "blanc" à faire soi-même


Le blanc insecticide que l'on trouve dans le commerce et dont on badigeonne le tronc des arbres fruitiers, contient un produit assez toxique. Il existe des solutions alternatives moins dangereuses pour le jardinier et l'environnement. Autrefois, par exemple, on utilisait du lait de chaux éteinte (dilué à 30%) ou on faisait un mélange liquide composé d'argile, de bouse de vache, de lait (1%) et de silicate de soude (2%). Comme il n'est pas toujours facile de trouver de la bouse de vache, remplacez-la par du pralin en poudre vendu en jardinerie.

L'ASTUCE

Plantation


N'enterrez pas la greffe


Lors de la plantation d'un arbre fruitier greffé, il est important de ne pas enterrer ce que l'on nomme le "point de greffe", c'est-à-dire l'endroit où se rejoignent le porte-greffe (les racines) et la variété fruitière proprement dite (tronc et branches). On le distingue bien sur les jeunes arbres, car il forme une sorte de bourrelet plus ou moins régulier à cet endroit. Si on ne l'enterre pas, seul le porte-greffe émettra des racines et jouera ainsi le rôle pour lequel il a été choisi : donner une vigueur plus ou moins grande à l'arbre et lui permettre de s'adapter au sol en fonction de ses caractéristiques : acide, calcaire, humide, sec...

Un cas particulier : un arboriculteur angevin, M. Bouché-Thomas, a mis au point une technique qui consiste au contraire à enterrer le point de greffe des arbres à pépins. Il considère que le porte-greffe n'est qu'un "démarreur", et que l'arbre lui-même doit s'en affranchir en émettant ses propres racines, pour se  passer de son porte-greffe (qui meurt) au bout d'environ 5 ans. L'arbre retrouve ainsi un équilibre et une vigueur qu'il n'atteindrait jamais s'il restait dépendant d'une autre variété et son porte-greffe. Cette technique de plantation a pris le nom de "haie fruitière ou méthode "Bouché-Thomas". Elle est à la portée des amateurs, qui peuvent le mettre en œuvre dans un grand verger. Elle demande une plantation inclinée des scions, peu de taille et un palissage spécial avec un travail d'arcure.

Le bon geste


Bouturez les groseilliers


S'il est des boutures qui marchent facilement, ce sont bien celles des groseilliers. À faire maintenant ou en fin d'été.


1 Profitez d'une taille de rajeunissement pour réserver des rameaux longs de 20-30cm. Choisissez-les bien droits et jeunes (écorce lisse).


2 Préparez-les en les coupant nettement à la base ou en conservant un talon (un segment l'autre rameau). Vous pouvez répandre un peu d'hormones de bouturage sur les coupes.


3 Rassemblez-les en un fagot muni d'une étiquette d'identification de la variété ; enterrez-les aux deux tiers, de préférence au pied d'un mur exposé à l'ouest. Maintenez la terre humide.


4 En automne, les racines seront formées et vous pourrez déterrer vos boutures pour les repiquer en place ou dans des pots individuels en attendant de les mettre en place ou de les offrir...


       Des sureaux pour leurs fruits


  

Le sureau n'est pas seulement un arbre sauvage ou décoratif. Il a sa place au verger, car de nombreuses espèces portent des fruits dignes d'intérêt, que l'on peut manger une fois transformés en sirop et surtout en gelée. Le plus connu est le sureau noir (Sambuscus nigra), une variété indigène que l'on trouve à l'état sauvage un peu partout en France. Des variétés horticoles d'origine autrichienne ('Donau', 'Franzi'...) ont été sélectionnées pour la qualité et la taille de leurs fruits. Mais essayez d'autres espèces comme Sambuscus racemosa, dont les fruits rouges donnent une gelée originale ; son feuillage doré, finement denté est en plus décoratif.





Du sureau et des ruines


Le sureau est une plante rudérale ! Sous ce terme savant, on apprend qu'il apprécie tout simplement de vivre près des habitations, dans les ruines et les décombres. Il puise en effet dans ces lieux l'azote et la potasse dont il raffole. Si vous ne possédez pas de ruine, ne vous inquiétez pas. Le sureau est plutôt accomodant : il se contente de toute bonne terre, même calcaire, pourvu qu'elle ne soit pas trop sèche en été. Pour qu'il ait sa dose d'azote, offrez-lui, à la plantation, quelques bonnes pelletées de compost et de guano. Il vous les rendra sous forme de fruits charnus et bien sucrés.

Traitez en fin d'hiver


Il existe deux traitements préventifs des larves de parasites hivernant dans les écorces et sur les bourgeons des arbres fruitiers. On les utilise à la fin de l'hiver, avant le départ de la végétation.

Les huiles blanches (parafine ou colza) à pulvériser sur la ramure et le tronc. Elles attaquent les enveloppes protectrices des larves de pucerons, d'acariens ou de cochenilles et les asphyxient. Notez que ces traitements sont acceptés en culture biologique, à condition, qu'ils ne contiennent que de l'huile. Attention donc, car les traitements de fin d'hiver proposés dans de nombreuses marques contiennent souvent, en plus, un insecticide refusé en culture biologique. Lisez bien la petite étiquette verte !

L'autre méthode consiste à blanchir les troncs jusqu'au départ des branches charpentières avec un produit insecticide à base de Chlopyriphos-éthyl et vendu sous l'appelation générique de "blanc insecticide". Ce produit agit sur de nombreux insectes et leurs larves hivernant au creux des écorces. Il ne faut pas l'utiliser lorsque les abeilles sont au travail, en période de floraison. Pour badigeonner le mélange avec un gros pinceau (mais vous pouvez aussi le pulvériser), portez des gants de caoutchouc et un masque car le produit est toxique par inhalation et contact cutané. Évitez ensuite de toucher aux troncs tant qu'ils sont blancs (2 mois). Notez que le fait de blanchir les troncs les protège contre les écarts brutaux de température, donc des "coups de soleil" dans les régions les plus chaudes. Mais dans ce cas, mieux vaut blanchir avec un produit ne contenant pas d'insecticide.

Pour ma part, un produit toxique pour l'homme, les animaux domestiques et les abeilles doit être écarté, au profit de produit sans toxicité et tout aussi efficace, voir l'astuce ci-contre.


5 conseils pour un traitement efficace


  


LES ABEILLES NE LUI DISENT PAS MERCI !

Décidémment, la France oublie le principe de précaution quand il s'agit d'écologie ou tout simplement de respect de l'environnement...

L'insecticide Cruiser, incriminé par les apiculteurs, pour son rôle dans la disparition des abeilles, mais aussi par les associations de protection de l'environnement, est à nouveau autorisé pour 2010, suite à un avis favorable de l'AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) rendu le 1er décembre 2009.

  



Mes pêchers ont la cloque !


Les feuilles rougissent et se déforment dès leur sortie ; elles s'épaississent et s'enroulent avant de se déssecher... La cloque du pêcher sévit ! Le champignon microscopique responsable de cette maladie, Taphrina deformans, optimise ses performances lors des printemps pluvieux et froids et peut entraîner la chute complète des feuilles. Une forte offensive et tous vos espoirs de récolte de pêches s'évaporent !

Aucune méthode de lutte curative n'existe ; il faut agir préventivement.

Protéger les jeunes feuilles avec un fongicide dépourvu de toxicité, à base de cuivre. Réalisez un premier traitement lors du gonflement des bourgeons, lorsqu'un petit point vert apparaît à leur extrémité, puis un second une semaine plus tard. Choisissez un produit à base d'oxychlorure de cuivre (Umucuivre de KB ou Fertiligène) à la dose de 10g/l d'eau.


Petite expérience personnelle vécue :

le printemps 2009 en Normandie a été pluvieux et froid, et les pêchers ont eu la cloque, y compris chez un ami professionnel... et en me promenant, j'ai été surpris de voir dans différents vergers des petits filets suspendus dans les pêchers, regardant de plus près, j'y ai vu des 1/2 coquilles d'œufs... mon ami ma expliqué que c'était pour éviter la cloque... j'ai souri à demi convaincu mais j'ai fait l'essai ça ne me coûtait rien... Hasard, coïncidence ? La cloque a disparu, les nouvelles feuilles étaient saines et en fin de saison, nous avons eu le plaisir de manger nos premières pêches...

Alors essayez !

Planter un fruitier "parasol"


Vous rêvez de vous prélassez ou de déjeuner sous un arbre fruitier ? C'est possible, mais quel arbre choisir ?


Éliminez le noyer : il devient très imposant dans un petit jardin et son ombre n'est dit-on pas très bénéfique...


Éliminez aussi pêcher et prunier : leur ombre est légère et leur durée de vie aléatoire.


Le cerisier (le fruitier le plus planté) ?

Pourquoi pas ! Cependant, il apporte souvent une kyrielle de parasites, dont les pucerons, qui laissent généreusement tomber à terre un miellat collant, empêchant pratiquement toute installation de repos ou de repas.


Le pommier et le poirier sont de meilleurs compagnons, à condition de choisir une variété vigoureuse, greffée en "vraie" haute tige (1,80m minimum) pour pouvoir circuler facilement en dessous. Explorez les variétés d'automne qui se conservent un peu : 'Reinette', 'Colville' ou 'Belle de Boskoop', pour les pommes ; 'Beurré hardy', 'Louise Bonne d'Avranches', 'Conférence' ou 'Doyenné du Comice', pour les poires.
















Planter


'Beurré Clairgeau', une poire fondante


Cette jolie poire aux formes régulières fut obtenue en 1938 par un pépiniériste nantais, Pierre Clairgeau. Ses fruits de belle taille ont, à maturité, une robe jaune et verte, rehaussée de rouge cuivré du côté ensoleillé. Elle doit son nom de Beurré à sa chair fine et fondante qui en fait une poire à couteau de première qualité. Mais elle se cuisine parfaitement, en tarte ou en poire pochée. La variété, très fertile,  produit une abondance de fruits, à récolter entre octobre et début novembre : ils se conserveront jusqu'à Noël. Elle a malheureusement disparu de la plupart des étals. Pour la déguster, il faut donc la planter dans votre jardin. Elle se plaît en toutes formes, même palissée le long d'un mur, pour récolter des fruits de très gros calibre.


Sa bonne résistance aux gelées de printemps en fait une variété de choix en moyenne altitude.

Tailler


Bourgeons supprimés,

bons fruits assurés.


L'extinction artificielle consiste à supprimer certains bourgeons à fleur en surnombre pour stimuler ceux qui restent. Elle concerne principalement pommier, poirier, prunier, cerisier et abricotier.

Comment faire ? Éliminez en priorité les bourgeons situés sur les branches basses et à l'intérieur de la ramure, là où ils ont le moins de chance de produire des fruits convenables. Cette suppression se fait au profit des bourgeons les mieux exposés à la lumière, qui donneront des fruits de meilleure saveur et de plus gros calibre.

Cette technique, à pratiquer avant la floraison, ne fera pas produire de nouvelles branches à l'emplacement des bourgeons supprimés. À la différence d'une taille classique, l'extinction ne modifie pas la structure de l'arbre. Elle est particu-lièrement intéressante sur les arbres de faible vigueur.

On la pratique à la main en tenant compte du diamètre des branches : plus une branche est grosse, plus on conserve de boutons floraux. En moyenne, il est possible d'en supprimer un tiers, en tenant compte de la particularité de chaque arbre.

Comme pour tous les traitements, ceux que l'on effectue à la fin de l'hiver doivent obéir à quelques règles simples pour être efficaces.

Voici 5 points plus particulièrement adaptés à la période hivernale.


1 Traitez toujours par temps calme et sec. En plus vous ferez des économies, car la pluie et le vent empêchent les produits de se déposer sur les écorces.


2 Ne traitez pas lorsque les températures sont trop basses. Autour de 0°C, les produits sont peu actifs.


3 Utilisez un pulvérisateur puissant (à dos, si possible) muni d'une lance téléscopique.


4 Réglez le pulvérisateur avec un jet légèrement plus puissant que le brouillard destiné aux feuillages.


5 Faites ruisseler le produit sur les écorces en commençant toujours par le haut de l'arbre.

RETOUR AU BON SENS ?

29 juin 2012 - Le ministre de l'agriculture a annoncé, vendredi 28 juin, l'interdiction du pesticide Cruiser OSR, en raison d'effets néfastes soupçonnés sur les abeilles.

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