TAILLEZ
pommiers, poiriers, cognassiers, groseilliers, noisetiers s'il ne gèle pas. Traitez les deux premiers contre la tavelure, avec de la bouillie bordelaise
Prélevez vos greffons et mettez-les en jauge contre un mur exposé au nord.
PLANTEZ
les arbres à racines nues, sauf abricotiers et amandiers. Dans ce cas, plantez des sujets en conteneurs ou en motte.
BÊCHEZ
et griffez le pied des arbres en incorporant un engrais complet (type 3-6-9)ou mieux du compost.
CHANGEZ
les tuteurs trop faibles et relâchez les liens trop serrés.
SURVEILLEZ
les fruits de garde et éliminez sans hésiter ceux qui s'abîment.
ÉLIMINEZ
les mousses, lierres et lichens qui envahissent les vieux troncs.
ÉLAGUEZ
les branches mortes.
Des palmettes toujours belles
Qui n'a, un jour, rêvé devant de magnifiques palmettes de pommiers couverts de beaux fruits appétissants et sagement alignées contre le mur d'un vieux potager ?
Ces formes palissées furent créées aux XVIIe puis au XIXe siècle et on dénombre encore une dizaine de formes de palmettes différentes.
Aujourd'hui les catalogues n'en proposent plus que quatre, sans doute celles qui ont fait leurs preuves. Les amateurs ne manquent pas de s'en offrir, soit pour former une jolie haie fruitière, soit parce qu'ils manquent de place mais veulent des fruits à tout prix. Quoi qu'il en soit, ces palmettes, autant que les fruits qu'elles portent, font partie de notre patrimoine. Continuons de les apprécier et de les cultiver.
Qu'est-ce qu'une palmette ?
C'est un arbre (fruitier, en général) dont la ramure est formée sur un seul plan vertical à partir d'un tronc court (50cm) et de deux branches-mères verticales ou obliques, symétriques par rapport à l'axe du tronc.
La silouhette fait penser à une palme ou à une main.
Les branches qui porteront des fruits (les spécialistes disent des sous-mères) seront à leur tour horizontales ou obliques. On la plante le long d'un mur (espalier) ou d'une allée (contre-espalier) en la palissant sur un sytème de fils de fer tendus horizontalement et de lattes verticales.
Les avantages
Les palmettes, c'est joli, mais ce n'est pas pour cette raison qu'elles ont été créées. IL s'agissait avant tout de cultiver le plus grand nombre de variétés dans des jardins vergers clos et de petite taille. D'autre-part, une palmette permet de produire des fruits de qualité. Certes, moins nombreux que sur un arbre de plein-vent, mais tous parfaitement colorés et de bon calibre. Ainsi exposés, les arbres sont faciles d'accès (taille et traitement) et leurs fruits se récoltent aisément. que l'on dispose de murs ou non, la palmette est une forme tout à fait indiquée pour les petits jardins ne disposant pas de véritable verger comme autrefois. Dernier atout : préformées, elles donnent des fruits rapidements (parfois l'année même de la plantation) et vous n'aurez plus qu'à pratiquer une taille d'entretien.
Les inconvénients
Leur prix d'abord : elles coûtent évidemment bien plus cher qu'un simple scion, et surtout, il faut leur assurer une plantation soignée précédée par l'installation d'une structure solide qui permettra de palissez les arbres presque toute leur vie. Enfin, il faut prendre le temps d'acquérir quelques notions de taille fruitière classique si l'on veut récolter des fruits régulièrement.
Vous l'avez compris, sans demander une présence permanente, les palmettes sont des arbres qui s'adressent plutôt aux jardins soignés et structurés qu'aux jardins plus libres...
Quels arbres palisser ?
Pratiquement toutes les espèces fruitières, mais pas de la même façon. En réalité, les plus dociles sont les arbres à pépins (pommier et poirier). Certains arbres à noyau (abricotier, cerisier et griottier, pêcher voire prunier) ainsi que les figuiers peuvent recevoir une formation en palmette, mais plus libre. En pépinière, vous trouverez uniquement des palmettes de pommier et de poirier. Chacune devra être plantée à une distance précise.
Palmette oblique à deux ou trois étages : 4m
Palmette Verrier 4 branches : 1,20m
Palmettes U simple et U double : les pépinières qui les produisent sont de plus en plus rares. Les U simples sont des arbres âgés de deux ans. On les plante tous les 60cm. Les U doubles ont cinq ans et demandent un espacement de 1,20m.
Pour les autres espèces citées plus haut, vous devrez former vos propres palmettes, en partant d'un scion (jeune plant de 1 an). Autrefois, on formait pêchers et abricotiers selon des formes parfaitement symétriques et équilibrées. Rien ne vous empêche de le faire si vous possédez suffisamment de technique, mais la plupart des amateurs palissent leurs arbres à noyau " à la diable", en formant une palmette à peu près équilibrée mais pas parfaitement symètrique. Ces espèces n'aiment pas beaucoup être taillées et ont une végétation plus difficile à prévoir et à contrôler. Dans les régions froides ou ventées, on peut également palisser ainsi les figuiers.
Espalier et contre-espalier
Si vous avez l'intention de planter une ou plusieurs palmettes, prévoyez des supports pour les conduire élégamment, faites un croquis avant de planter. Si vous avez des murs, il suffira de tendre à l'horizontale des fils de fer sur la longueur souhaitée. Scellez des pitons solides qui dépasseront d'au moins 10cm du mur pour que les arbres n'y soient pas collés. Comptez un fil horizontal tous les 50cm, soit 4 fils pour une hauteur de 2m. Une fois vos arbres plantés, installez des lattes de sapin ou des tuteurs en bambous tous les 30cm environ. Ils serviront à fixer les branches mères et les sous-mères au fur et à mesure de leur pousse. Ce palissage se fera avec des liens souples ou de l'osier, comme autrefois. Bannissez les matériaux imputrescibles (fil de fer ou nylon) qui étrangleraient les rameaux à coup sûr. Si vous n'avez pas de murs, vous devrez créer un contre-espalier. Après avoir défini la longueur totale de palissage, plantez à chaque extrémité, un solide poteau dépassant de 2m du sol. Il est prudent de les équiper de jambes de force. Installez des poteaux intermédiaires entre les arbres, tous les 2 ou 3m en fonction du modèle de palmette choisi. Tendez des fils de fer et posez des lattes comme indiqué précédemment.
Protégez les troncs
contre les animaux
C'est en hiver que les fines écorces des nouvelles plantations sont convoitées par certains animaux : lapins, chevreuils... Il est important de les protéger contre ces morsures qui peuvent être fatales aux jeunes arbres. Il existe de nombreux systèmes de protection.
Les bandes de plastique ou de toile, elles sont souples et faciles à installer. Elles continueront à protéger les jeunes troncs contre les coups de soleil en été.
Les manchons de grillage plastique sont également dissuasifs. leur effet brise-vent est en outre intéressant pour les jeunes plants de vigne par exemple.
Zieutez la zeuzère du poirier !
Lors de la taille hivernale des pommiers ou des poiriers, on peut découvrir une grosse galerie dans la partie centrale de la branche. Elle est habitée par une imposante chenille (6 à 7 cm de longueur) de teinte crème à jaunâtre, au corps parcouru de ponctuations noire : la zeuzère. Elle vit pendant une année à l'intérieur de branches qu'elle creuse pour se nourrir de bois. En été, elle se transforme en papillon qui, après accouplement, dépose ses œufs sur les écorces.
En nombre, ces chenilles de zeuzère peuvent occasionner des ravages : casse de branches chargées de fruits, décollement d'écorce, dépéris-sements et dessèchement de rameaux. Il faut limiter les populations de l'insecte en éliminant les chenilles de l'arbre. Inspectez les troncs et les branches à la recherche de petits orifices qui peuvent trahir leur présence. Lorsque vous mettez à jour une galerie, introduisez-y un fil de fer assez rigide et embrochez l'intrus... une méthode un peu barbare mais efficace !
EN BREF...
Le guide des pommes du terroir à la table.
Le précieux livre de Jean-Louis Choisel est édité par les éditions Hervas. cet outil, indispensable pour tous ceux qui veulent connaître et cultiver les pommes anciennes ou régionales, décrit plus d'une centaine de fruits.
ce dictionnaire illustré est précédé d'une petite mais passionnate histoire des pommes et suivi de nombreux conseils de culture (plantation, greffes, taitements...) et d'utilisation des pommes (cuisine, jus, cidres et vinaigres).
Dans les bonnes librairies.
Bêchez, griffez...
C'est en passant plusieurs fois la griffe au pied des arbres ou en bêchant superficiellement (pas plus de 10cm) le sol à l'aplomb de la couronne que vous dérangerez le plus grand nombre de larves d'insectes parasites qui se sont laissé tomber des fruits véreux. En les remontants à la surface, vous les exposerez au gel et aux oiseaux qui s'en nourrissent en hiver? Vous pourrez ainsi diminuer les doses d'insecticides.
Des palmettes à fruits rouges
Groseilliers et cassissiers forment aussi de jolies palmettes dans les jardins qui ne possèdent pas de murs très élevés. Une fois les supports installés, conduisez-les en éventails réguliers ou en U simple. C'est assez facile, car les espèces de nombreux bourgeons, donc de nombreux rameaux qu'il suffit de sélectionner pour équilibrer les plantes. Lorsqu'elles sont couvertes de fruits, c'est magnifique, mais pensez à les protéger des oiseaux !
'Melrose', une pomme délicieuse
Des arbres fruitiers en sol ingrat ?
N'avez-vous jamais été étonné de constater que des arbres fruitiers sauvages poussent dans un sol dur, sec et argileux comme s'ils étaient plantés dans un bon sol de jardin ?
Un noyau de cerise, de prune ou un pépin d'une poire tombée dans l'herbe donne parfois naissance à un arbre impossible à arracher tant il est bien ancré dans le sol. Ce qu'il convient de comprendre, c'est que, du fait que le noyau ou le pépin se développe directement dans le mauvais sol dans lequel il devra ensuite évoluer, il pourra y prospérer. Ses racines s'enfoncent en profondeur pour y puiser les ressources nutritives et l'eau nécessaires. S'il avait été transplanté après avoir développé ses racines ailleurs, il n'aurait sans doute pas pu reprendre. Le seul inconvénient de cette procédure conforme au modèle de la nature, c'est qu'il faut savoir greffer ! Cela s'apprend et c'est tellement plus passionnant que d'acheter des arbres tout faits !
Croisement de 'Golden' et de 'Jonathan', cette jolie pomme fut obtenue en 1944 aux États-Unis. Elle arriva en France 20 ans plus tard. Cette variété belle et bonne peut être cultivée aisément au nord de la Loire et à basse altitude. Elle donne de gros fruits légèrement aplatis, dont la chair croquante est fine et juteuse.
Mûre en octobre, elle se conserve un bon mois au fruitier.
L'arbre vigoureux, convient aussi bien en haute-tige qu'en gobelet.
Palissé, il donne de jolies palmettes. En revanche, pour obtenir des fruits, il faut un autre pommier à proximité ('Calville blanc', 'reine des Reinettes', 'Golden Delicious', 'Granny Smith', 'Idared').
Planter un châtaignier ?
Est-ce raisonnable, sachant que cet arbre développe une envergure de 15-20m pour une hauteur de 20-30m, même s'il met 20 ans pour y parvenir ? Il faut savoir que rien n'arrêtera la croissance de ce géant, pas même la taille. De toute façon, c'est l'une des conditions pour récolter des fruits ; l'autre est d'assurer une bonne polinisation, car l'arbre est autostérile : seul le pollen d'un sujet d'autre variété peut féconder les fleurs d'un arbre. Dans une région de châtaigniers, le vent et les insectes disséminent le pollen. Donc si le sujet est isolé, il faut lui offrir le voisinage d'une variété différente mais fleurissant en même temps. Enfin, ce n'est pas un arbre pour jardinier pressé : les premiers fruits apparaissent au bout de 5 à 10 ans selon la variété et la vraie production ne commence pas avant 15 ans...
On peut cultiver le châtaignier à peu près partout en France, y compris dans le nord et le nord-est de la France même s'il y est rare. Il aime la chaleur et le soleil, les sols profonds, frais et plutôt acides, sa puissance végétative le met à l'abri des aléas climatiques dès qu'il est bien implanté. Soignez la plantation : évitez d'apporter trop de matières organiques mal décomposées et prévoyez un emplacement dégagé sur une dizaine de mètres alentour pour éviter tout regret dans quelques années.
Quelles variétés choisir ? Il existe une cinquantaine de variétés (toutes ne sont pas disponibles sur le marché amateur). Choisissez la vôtre en fonction de son adaptation à la région. Une variété comme 'Marigoule' se plaira sur le littoral atlantique ; 'Doré de Lyon' est bien adaptée au Limousin, au Périgord et à la moyenne altitude, tandis que la célèbre 'Bouche Rouge' donne le meilleur d'elle-même en Ardèche.
Plants fruitiers bon marché
Les bourses aux greffons des associations pomologiques (Croqueurs de pommes, Mordus de la pomme, Société pomologique du Berry...) proposent de jeunes plants de pommiers et poiriers de variétés anciennes ou locales de grande qualité gustative et difficiles à trouver dans les pépinières classiques. En général, elles ont lieu en janvier et février. Si vous souhaitez compléter votre verger, rendez-vous à leurs manifestations vous en repartirez de petits arbres, de conseils et de rêves de fruits...
Pourquoi mon pommier ne fructifie-t-il pas correctement ?
Il arrive parfois qu'un pommier fleurisse, mais donne peu de fruits.
Plusieurs causes en sont l'origine.
Les raisons extérieures : le vent, la pluie et des températures trop basses au moment de la floraison peuvent empêcher les insectes pollinisateurs de faire leur travail.
Les solutions : une haie brise-vent et vous abstenir de tout traitement insecticide.
Les raisons propres à l'arbre : en vieillissant, un arbre produit moins. Il est possible de tenter une taille de rajeunissement ou un surgreffage. Certaines espèces et variétés sont autostériles (ou auto-incompatibles) : elles ont besoin du pollen d'une autre variété pour que leurs fleurs soient fécondées. C'est le cas des amandiers et de nombreux cerisiers et poiriers.
Prévoyez, s'il n'y en a pas dans le voisinage (moins de 100m), de planter une variété différente, fleurissant sensiblement à la même époque.
Dans les régions à printemps tardif, choisissez des variétés fleurissant tard et moins sensibles à la coulure, ne plantez pas en situation froide (fond de vallée par exemple) et désherbez les pieds des arbres.
Est-il nécessaire d'éliminer le gui ?
Les branches des vieux arbres, dont l'écorce forme des crevasses, peuvent héberger du gui. Les graines déposées par les oiseaux, restent prisonnières dans une anfractuosité et germent. Un jeune plant, à peine visible, se développe. Au fil des années (une trentaine au maximum), il forme une touffe, grandissant au détriment de l'arbre qui l'alimente en sève : il s'agit d'une plante hémiparasite(*).
Il est préférable de l'éliminer sans plus attendre pour ne pas affaiblir l'arbre. Aucun produit herbicide n'est utilisable : il faut procéder à la main, de préférence en hiver. Coupez-le au ras de l'écorce, en creusant un peu pour attaquer le suçoir qui fait office de racine dans l'écorce de l'arbre. Utilisez un outil tranchant (greffoir, serpette ou, mieux encore, un grattoir arboricole) qui permet de couper le plus près possible de l'écorce.
(*) Il vit partiellement aux crochets de l'arbre sur lequel il pousse. Il prélève dans la sève l'eau et des sels minéraux, mais a conservé ses fonctions chlorophylliennes aériennes.
Généreux bigarreaux
La plantation
Il est possible de planter des bigarreaux en toutes régions, y compris jusqu'à 700-800m d'altitude. En bord de mer il sera prudent de les abriter du vent. Comme tous les arbres à noyau, ils n'aiment guère les sols trop compacts ou humides. On peut se contenter de planter un jeune scion (beaucoup moins cher) qui donnera un bel arbre dans quelques années, l'espèce étant vigoureuse. En partant d'un scion, vous pourrez aussi bien former un arbre-tige qu'une forme en gobelet, plus basse et dont les fruits seront faciles à cueillir.
Mais c'est un peu plus long qu'avec un arbre tige qui offrira en trois ans une belle silhouette et les premières vraies récoltes.
Qoiqu'il en soit, prévoyez une surface au sol de 20-30m², pour que votre arbre ait la place de s'étendre. Installez-le dans un trou généreux (50cm en tous sens), dont le fond sera amendé de bon compost ou de fumier bien mûr (3 bonnes pelletées et enrichi d'engrais de fond (500g de type 4-12-20). Fixez-le à un solide tuteur pendant les trois premières années, et arrosez copieusement pour mettre les racines bien en contact avec la terre.
Le choix du porte-greffe
C'est le merisier qui sert de principal porte-greffe aux cerisiers, donc aux bigarreaux. Il est vigoureux et bien adapté aux sols profonds. Dans les terrains plus secs ou calcaires, choisissez le 'Sainte-Lucie', qui permet d'obtenir des arbres moins vigoureux. Mais si vous voulez vraiment limiter le développement de votre arbre (petit jardin), choisissez un scion greffé sur Max Ma Delbard ® 14 Brokforest'. Proposé pour les scion uniquement, il permet de former des arbres dont le développement est réduit de 20 à 40%. La mise à fruits est plus hâtive, et ce porte-greffe s'adapte à la plupart des sols.
Songez à la pollinisation
Le cerisier est exigeant en matière de pollinisation. En effet, la plupart du temps, il demande la compagnie d'une espèce différente, mais fleurissant à la même époque. Cette variété complémentaire, dite pollinisatrice, est souvent indispensable pour une bonne fructification. Si votre cerisier ne vous donne pas beaucoup de fruits (alors qu'il fleurit abondamment), offrez-lui un compagnon pour échange de pollen.
Le cerisier est le premier, et parfois le seul arbre fruitier planté dans un jardin. Fruits de printemps et des enfants, les cerises ne lassent jamais.
Dans cette grande famille, les bigarreaux occupent une place encore privilégiée : ce sont eux qui possèdent les plus gros fruits croquants, juteux et sucrés qui plaisent à tous.
Voici comment choisir et planter la variété adaptée à votre jardin et à vos vacances, pour être présent au moment de la cueillette.
Les plus précoces (fin mai-début juin)
'Hâtif Delbard' : présentée comme le plus précoce des bigarreaux.
'Hâtif Burlat' : un grand classique, vigoureux et fertile.
'Moreau' : les fruits peuvent se fendre sous la pluie, mais ils sont rarement véreux.
Ceux de moyenne saison (mi-juin)
'Starkrimson' : un des rares bigarreaux autofertiles. De vigueur moyenne c'est "le" cerisier des petits jardins.
'Rainier' : gros fruits.
'Reverchon' : gros fruits, très bons, mais qui se fendent sous la pluie.
'Cœur de Pigeon' : gros fruits jaune et rouge.
Les plus tardifs (fin juin-début juillet)
'Délice de Malicorne' : gros fruits, arbre fertile.
'Napoléon' : bons fruits jaune et rouge, malheureusement un peu sensible au ver de la cerise.
'Stark Gold' : le bigarreau à fruits jaunes... pour tromper les merles.
'Géant d'Hedelfingen' : gros fruits sombres, très productif.
'Tardif de Vignola' : très vigoureux et productif, parfois même après le 14 juilet.
Le plus gros des bigarreaux
Avec 'Summit', vous récolterez des fruits d'environ 20g : pratiquement le double de celui d'un bigarreau classique ! Née au Canada, cette variété à chair ferme, bien rouge, mûrit entre la mi-juin et la mi-juillet, selon les régions. L'arbre au port érigé, vigoureux, est à réserver aux grands jardins. Il est autofertile, mais vous obtiendrez de meilleures récoltes en le plantant à proximité d'un bigarreau précoce ('Burlat Hâtif', par exemple).
'Burlat'
'Stark Gold'
'Napoléon'
'Summit'
'Stark Gold'