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JARDIN BIO

Janvier au jardin

Carnets pratiques

AU JARDIN BIOLOGIQUE


Semez la laitue de Saint-Antoine


La laitue 'Saint-Antoine' est une variété croquante, d'un vert teinté de rouge, autrefois semé le jour précis du saint dont elle porte le nom. Toujours en parfaite harmonie, ils ont quasiment disparu en même temps, la laitue de presque tous les catalogues le saint du calendrier. Le 17 janvier, qu'il vente ou qu'il neige, même sur un sol gelé, la graine va à la rencontre de la terre. Le sol avait été préparé pour cet instant dès l'automne. Il ne reste donc éventuellement qu'à rouler la neige pour dégager le terrain. Cette tradition est actuellement encore observée en Alsace, ou des jardiniers récoltent leurs propres graines ou, à défaut se passe confidentiellement l'adresse de l'unique catalogue qui les propose encore. La laitue Saint-Antoine peut être remplacée par la laitue 'Appia' ou la 'Reine de Mai'...

Elle tolère aussi de se laisser semer un autre jour que le 17 janvier, ce qu'il faut retenir cependant sur sa culture, c'est l'absence totale de couverture. Un semis sous terre altère la qualité gustative et la couleur... Et c'est la supériorité de la 'Saint-Antoine' : semée très tôt elle profite des moindres journées ensoleillées. Elle germe par une mystérieuse alchimie au bon moment, croît à son rythme, supporte allègrement les -20°C qui la font rougir un peu plus et ... devance en précocité les laitues 'Vald'Orge', 'Brune d'Hiver' et autres semées en septembre. Si on ajoute une très lente montée en graine pour peu que le printemps reste frais, et la satisfaction psychologique du jardinier de réaliser un semis à la mi-janvier avec une réussite 100% garantie, le bonheur est total.

  

les travaux de Janvier

 'Saint-Antoine'

'Reine de mai'

  


NOURRISSEZ LES OISEAUX

distribuez-leur tournesol, flocons d'avoines ou mélange du commerce. Gras non salé

Donnez leur à boire N'oubliez pas que

sans neige ou sans eau, ILS MEURENT !


Une couverture du sol pour l'hiver


Au jardin biologique, il est important de protéger les sols des intempéries, notamment de la pluie et du lessivage des éléments nutritifs qu'elle entraîne. Une couverture organique du sol fournira en même temps la nourriture nécessaire aux micro-organismes. Vous pouvez utiliser du compost semi-décomposé, du fumier frais, des déchets de laine, de cuisine... Si vous disposez de plusieurs types de matériaux, étalez-les successivement en mettant au contact du sol les plus décomposés et par-dessus les plus grossiers. Ce "mulching" de surface doit être aéré : le sol doit pouvoir respirer. Et ne croyez pas que plus on met, mieux cela vaut : vous risqueriez au contraire de retrouver un sol lourd et compact au printemps. En outre, vous augmenteriez les risques de maladies et de parasites. L'épaisseur de la couche à étendre dépend de la qualité des matériaux : plus ils sont légers (paille, foin...) plus elle peut-être épaisse (10cm) et vice-versa. Ainsi votre sol protégé et nourri pendant l'hiver, sera dans un état de fertilité optimum pour les premiers semis et repiquages.


Brossez les lichens


Les lichens qui tapissent les arbres ornementaux et fruitiers ne présentent pas de danger en eux-mêmes. Ils s'installent sur les vieilles écorces craquelées ou dans les endroits humides et peu lumineux. Même s'ils servent de support à une faune pas forcément souhaitable, le "tout désinfecté" aboutirait à une catastrophe écologique. Nos amis les oiseaux s'en chargeront...

Contentez-vous de gratter les écorces les plus envahies avec une brosse dure ou un gant en mailles métalliques. Badigeonnez les troncs avec une poignée de prêles, qui découragera une colonisation ultérieure.

Une pulvérisation d'huiles blanches (traitement d'hiver sans adjonction d'insecticide) assurera le même effet, avec en prime l'asphyxie des parasites déjà installés.


Luttez contre les araignées rouges


Le jardinage biologique ne s'autorise pas toute la panoplie des insecticides du commerce. Or les acariens (arignées rouges ou jaunes) font partie des parasites très résistants et nuisibles. Pour éviter qu'ils pullulent de nouveau à la belle saison dans votre serre, votre véranda ou sur les plantes de la maison, offrez-vous un grand ménage hivernal : tuteurs, cannisses, pot de fleurs, cache-pot, soucoupes... seront passés à l'eau javellisée (10%). Vous éliminerez ainsi les repères de bien des parasites, dont les araignées rouges. Dès que les beaux jours reviendront, pensez à hydrater régulièrement l'atmosphère de vos plantes d'intérieur et celles des végétaux que vous avez installés hors gel, par des bassinages, des pulvérisations, des coupelles remplies d'eau : les acariens n'aiment pas du tout l'humidité.

Analysez votre sol


Vous disposez d'un nouveau potager, votre rendement n'est pas à la hauteur de vos espérances, vous désirez effectuer un bilan ? Une analyse du sol vous en apprendra précisément la structure : proportions d'humus, de calcaire, d'argile et de sable. Elle vous révélera aussi les carences en matières organiques et chimiques et vous préconisera les amendements nécessaires. Pour que le résultat ait un sens, il faut prélever la terre en plusieurs endroits du jardin pour obtenir une moyenne. En cas de disparités importantes, demandez deux voire trois analyses.


Chaque département dispose d'un laboratoire agréé, apte à réaliser ces analyses. Renseignez-vous auprès de votre mairie.


À propos du jus de plumes

 

Comment utiliser le jus de plumes ? Nous avions vu les différents purins fabricables et utilisables, notamment comme engrais, dans nos jardins l'un d'eux se faisait à partir des plumes des volailles sacrifiées.

Cet engrais, surtout riche en azote et en oligi-éléments, s'utilise dilué à 1/50° comme le purin d'ortie, dans l'eau d'arrosage, au moment de la plantation ou du semis. S'agissant d'un engrais liquide, un épandage hebdommadaire sera le bienvenu, surtout par temps de pluie. Mais en période sèche, il ne sera pas lessivé aussi rapidement, il faudra arroser sans engrais la veille d'un nouvel épandage et limiter ceux-ci à deux fois par mois. Cet engrais donne également d'excellents résultats pour les plantes en pots. Pour les plantes à fruits, pensez à y associer un engrais riche en phosphore et en potasse (Pet K).


Vérifiez vos graines


L'année de péremption figure sur les sachets de graines. Si tel n'est pas le cas, notez l'année d'achat et vérifiez la durée de la facultée germinative de vos semences. Notez également l'année de récolte de vos propres graines.

Chaque espèce possède une durée propre, qui peut varier en fonction du mode de conservation. Ainsi est-elle réduite si les graines sont stockées près d'une source de chaleur, dans un lieu humide ou dans une armoire traitée avec des produits nocifs (colle des panneaux en aggloméré, peinture...). En cas de doute, procédez à un test de germination : placez quelques graines entre deux papiers essuie-tout imbibés d'eau, sur une assiette. Si au bout de deux semaines, moins de la moitié des graines ont germé, songez à les renouveler. Si le résultat n'est pas trop catastrophique et le stock encore important, semez dru pour compenser les défaillances.


Combien de temps les conserver ?


Le cerfeuil a la faculté germinative la plus courte : 11 mois.

Viennent ensuite pois, poireau et oignon : 2 ans

Haricot :3 ans. Chicorée, concombre, fenouil, carotte, poivron, laitue et radis : 4 ans.

Courge, potiron, mâche, épinard : 5 ans

Tomates, céleri, aubergines, bettes : de 6 à 7 ans.


Surveillez les campagnols


Sous la neige ou comme sous une couverture végétale (mulch, paillage...), le campagnol veille. Il n'hiverne pas, et, si le sol gèle en profondeur, il migre vers le sous-sol. Les plantes répulsives conseillées en jardinage biologique (couronne impériale, euphorbe et ail), n'offrent aucun secours en cette période de l'année... en admettant leur efficacité le reste du temps. On a déjà vu des bulbes de couronne impérial grignotés par... des campagnols !

En fait, la seule action efficace est le piègeage. Offrez un nid douillet au prédateur : un peu de foin dans un coin du jardin par exemple. Surveillez-le régulièrement et posez votre piège, les mains gantées, sinon le malin vous repérera à l'odeur !

Colonie d'araignées rouges...

et à droite grossissement

Une bette vivace


La bette maritime, qui pousse spontanément sur les côtes de l'Atlantique et de la Méditerranée, est l'ancêtre commun de nos bettes à couper, bettes à côtes et de toutes les betteraves rondes ou allongées, rouges ou blanches. Certains catalogues proposent des sélections intermédiaires, nommées "bettes-épinards". Plus rustiques que les poirées d'aujourd'hui, qui sont parfois sensibles à l'humidité de l'hiver, les bettes-épinards peuvent être cultivées comme des légumes vivaces sur plusieurs années, comme leur aïeule. Réservez-leur un coin dans le carré "potager perpétuel" ou pourquoi pas, puisque leur feuillage dense et luisant s'y prête à merveille, en bordure d'une plate-bande de fleurs. Dans ce cas, prévoyez une association végétal au feuillage léger : fenouil, cosmos, nigelle... Attention, cette dernière sera à placer devant, car elle est plus basse que la bette-épinard, qui avoisine les 60cm.

L'ASTUCE

Préparez les paillis de BRF


Le BRF, ou Bois Raméal (de rameau) Fragmenté, est un matériau récent mis à l'honneur au Canada. Le principe est de broyer des branches (rameau) de diamètre inférieur à 7cm et d'étaler ce broyat sur la terre pour la couvrir et stimuler l'activité biologique. Des champignons décomposeurs se mettent alors à proliférer, sans aucun danger pour les plantes. Ils vont transformer le broyat en humus et permettre une amélioration de la structure et de la vitalité du sol. Les puristes recommandent d'incorporer le broyat aux premiers centimètres du sol, mais dans ce cas, l'effet protecteur du paillis contre les herbes indésirables disparaît. Profitez de la taille de vos arbustes et arbres fruitiers. Broyez-les sans les stocker trop longtemps. Pour cela, louez un broyeur ou achetez-en un avec des amis.


La taille fruitière

Libre et écologique


Si vous souhaitez un verger facile à entretenir, qui ne pose pas trop de problèmes pour la taille, vous avez le choix entre plusieurs solutions : l'achat d'arbres en forme de fuseau, de quenouille, ou la conduite en forme dite libre.


Disons qu'il s'agit d'une voie médiane entre ne pas tailler du tout et mener un combat incessant entre le sécateur et l'arbre. Cette taille découle directement de l'observation de vos fruitiers : elle réclame avant tout de l'attention, de la sensibilité, du bon sens, y compris esthétique.

Voici les opérations élémentaires.


Éclaircir. Il ne s'agit pas l'éclaircissage des fruits dont parlent les professionnels, mais de celui des branches, afin d'aérer la ramure et de laisser le soleil y pénétrer. Au debut le tailleur amateur n'étant pas très inspiré, le plus facile est de commencer à éliminer le bois mort. Si vous gardez en tête la règle "désépaissir sans faire de trous et rafraîchir sans enlaidir", votre bon sens vous guidera pour enlever quelques branches supplémentaires. Surtout, arrêtez-vous souvent, pour contempler votre œuvre en reculant de quelques pas, afin de respecter la structure globale initiale. Ceci constitue le maître mot de la taille libre : réaliser quelque chose d'harmonieux.


Rajeunir. Certaines branches âgées, retombantes, se courbent sous le poids des fruits. Le point de la courbe de la branche, dite arcure, naît un gourmand, soit une nouvelle branche qui pointe vers le ciel. L'erreur consisterait à l'éliminer, car elle prendra la relève de la branche-mère qui la porte, et dont la partie basse dépérira en bois mort.

C'est ainsi que l'arbre "s'auto-élague" naturellement. Votre intervention imitera ce principe, en supprimant les parties âgées pour favoriser le développement de jeunes rameaux. Soyez prudent quant au nombre de branches à élaguer ; limitez-vous dans un premier temps à celles qui occupent une partie mal éclairée de l'arbre.


Démêler. Pour parfaire le travail, mettez de l'ordre dans le fouillis de brindilles qui se croisent. Partez du cœur de l'arbre en suivant le trajet d'une grosse branche, dite charpentière, et simplifiez-en le réseau, en rejoignant l'extrémité. Sachez que le cognassier nécessite surtout une taille de "désenchevêtrement", le poirier celle du rajeunissement, éventuellement un "démêlage" pour lui donner un regain de vigueur.

Le pommier sera traité selon le port de l'arbre. S'il est buissonnant, il sera éclairci ; s'il est retombant, il appellera une taille de rajeunissement.

Maintenant que vous connaissez les principes de base de la taille libre.


Terminez votre taille par un griffage de la surface du sol, suivi d'un épandage de compost : la productivité en sera accrue.


Ménagez les bettes

à cardes rouges !


Elles semblent moins rustiques que les autres et dans certaines régions elles succombent aux grands froids, surtout lorsque la terre est lourde et humide.

Une solution : arrachez les pieds avec une motte de terre et mettez-les dans des cageots que vous garderez dans une pièce fraîche et éclairée. Vous les replanterez à la fin de l'hiver, quand les gelées seront passées. Ils fleuriront dans l'année : récoltez des graines !


      Un jardin bleu et argent

  

Un jardin fut-il potager, se prépare dès l'hiver. C'est un paysage que l'on rêve, dont le plan s'élabore dans la tête ou sur papier...


Un parterre monochrome est toujours du plus bel effet et les plantes ornementales n'en ont pas l'exclusivité, bien au contraire. Conçu pour attirer le regard sur les volumes et les nuances, en jardinage biologique, il intègre en plus le principe des cultures associés. Seulement, au lieu d'alterner les rangs de légumes et d'aromates s'appréciant mutuellement, disposez-les en quinquonce. N'oubliez pas que les effets de taches sont particulièrement réussis lorsque quelques plants s'égarent dans la culture voisine. Vous obtiendrez ainsi un résultat très naturel... dont vous retarderez la récolte pour en jouir le plus longtemps possible ; c'est si l'on peut dire, le seul inconvénient !

Semez dès à présent le poireau précoce, sur couche chaude, dans un bac muni d'une résistance chauffante ou installé à 20cm au-dessus d'un radiateur. Il lui faudra une quinzaine de jours au moins pour lever si vous ne prenez pas ces précautions. Par ailleurs, vérifiez la date de péremption figurant sur votre sachet de graines ; si elle n'y figure pas ou que vous utilisez votre propre semence, sachez que la durée germinative est de deux ans seulement. L'intérêt de cette mise en culture précoce est l'installation simultanée, dès le début du printemps, de l'ensemble de la plate-bande. Semez également de la rue officinale, au feuillage fin et franchement bleu. Elle est très décorative. Vivace, elle peut être semée toute l'année. Commandez aussi  des graines de chou 'Néro de Toscane' au feuillage gaufré, de brocolis à jets ('Calabrais') et du crambe maritime, pour les confier à la terre, en pépinière couverte, dès le mois de mars.


... et des fleurs


Après les dernières gelées, vous ajouterez quelques pieds de bourrache et surtout des plantes à feuillage léger et argenté pour donner du relief à l'enemble. Parmi ces dernières, vous avez le choix entre les anthémis, la santoline, la sauge laineuse au doux feuillage velu, le pourpier de mer (Atriplex halimux), quelques pieds de lavande ou d'hélichrysum à odeur de curry. Et puisque le blanc met toutes les scènes en valeur, pensez au crambe cordifolia (magnifique inflorescence), au chardon Marie (feuillage panaché) et à la julienne des dames qui possède également une floraison blanche ou rosée, et que l'on consommait autrefois.

 Des légumes...


La julienne des dames

 

Cette jolie plante bisannuelle ou vivace (Hesperis matronalis) se naturalise facilement si on la laisse monter à graines. On la cultive pour sa jolie floraison (blanche, rouge ou violette) délicieusement parfumée à la tombée de la nuit. Melifère, elle avait autrefois de nombreux usages officinaux. Apartenant à la grande famille des choux, elle est comestible : n'hésitez pas à mettre quelques boutons de fleurs et des jeunes feuilles dans les salades de printemps et d'été. Sa saveur piquante rappelle celle de sa cousine, la roquette.

rue officinale

sauge laineuse

Atriplex halimux

santoline

chou vert nain frisé

chou 'Néro de Toscane'

julienne des dames





SEMEZ

sous châssis,  radis primeur, cresson aliénois, roquette.

COUVREZ

une partie du jardin avec une bâche noir pour y attirer les limaces et les éliminer avant les premiers semis en pleine terre.

CONSULTEZ

les pépiniéristes pour choisir les arbres fruitiers et ornementaux : c'est maintenant qu'ils sont le plus disponibles et de plus, vous pourrez passer commande.

EFFECTUEZ

les gros travaux pendant une période de redoux : allées, installation d'une rocaille ou d'une mare.

TRIEZ

les légumes racines conservés en cave ou en silo. Eliminez les éléments gâtées : ils peuvent contaminer les autres.

VÉRIFIEZ VOTRE OUTILLAGE

nettoyez, graissez et affûtez-le. Vous apprécierez, ce printemps, le gain de temps et la facilité de travail qui découlent de cette simple opération.

DÉSINFECTEZ

les tuteurs à tomates et les bacs de semis à l'eau de Javel

POURSUIVEZ

le travail du sol : labour en terre lourde ou passage de la fourche-bêche ; profitez-en pour incorporez du compost bien mûr.

AÉREZ

vos couches dès que le soleil est géné-reux. Renouvelez éventuellement la couche de fond par du fumier de cheval, pour obtenir une couche chaude dès le mois de février. Installez des paillassons pour la nuit.

RECOUVREZ

les pissenlits d'une bâche noire, pour les blanchir. La couleur foncée aura également pour effet de hâter leur croissance.

  

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