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Carnets pratiques

AU VERGER

CARTE ZONES

Septembre au jardin

les travaux de Septembre

L'astuce

Pourquoi faut-il greffer les agrumes ?

On greffe les agrumes pour les rendre plus résistants au froid et au calcaire mais aussi pour les rendre plus vigoureux et productifs. Le greffage est, pour certaines espèces, le seul moyen de reproduire fidèlement une variété. Les agrumes se multiplient de trois façons différentes :

– par semis, pour la recherche de nouvelles variétés et hybrides et l'obtention de porte-greffes résistants aux maladies, virus et mycoplasmes

– par bouturage, avec le cédratier et le calamondin uniquement

par greffage les variétés qui ne se reproduisent pas fidèlement par le semis. Les porte-greffes utilisés sont le bigaradier (Citrus aurantium), qui convient à toutes les espèces et surtout l'oranger (Poncirus trifoliata), pour tous les agrumes sauf le citronnier; le citrange `Troyer', pour les orangers, les clémentiniers et surtout les kumquats (notamment 'Nagami') et enfin, Citrus volkameriana, pour les cédratiers et les citronniers. Nous vous recommandons le greffage dit en écusson, à pratiquer ce mois-ci.

Vive la 'Reine des Reinettes'


  

On dit que c'est la première des grandes pommes de l'automne. Elle arrive de bonne heure, avec sa belle robe fauve finement lavée de carmin. Il n'est pas rare de pouvoir la croquer dès la rentrée des classes. Ce que l'on apprécie aussi chez elle, c'est qu'elle mûrit de façon échelonnée sur un même arbre, notamment lorsqu'elle est cultivée sur un arbre de haute-tige. Les premiers fruits sont bons début septembre alors que les derniers seront prêts à cueillir (mais pas forcément mûrs) fin septembre. On les conservera au fruitier jusqu'à la mi-novembre. En revanche, il faut récolter et manger assez vite ces premiers fruits, car ils tombent facilement tout seuls et ne se conservent presque pas. Dans le verger de l'amateur, c'est une sorte de pomme idéale, de belle taille et de couleur appétissante. Sa chair est assez ferme et surtout sa saveur très douce -propre aux 'Reinettes' - séduit tout le monde. Autre qualité : elle se cuisine très bien en tartes, compotes ou autres pommes au four. Côté culture, c'est un arbre très fertile et bon pollinisateur des autres variétés de pommiers. Il préférera toutefois un sol léger, perméable et profond. Vous le trouverez facilement en pépinière et dans la plupart des jardineries. Il est proposé sous forme de haute-tige ou de scion à former soi-même en joli gobelet très productif et facile à obtenir dans un petit jardin.

Favorisez le grossissement des grenades


Dès que les fruits atteignent la taille d'un poing, il faut les aider à grossir, surtout si l’été a été sec. En effet, le grenadier supporte la sécheresse, mais a besoin de pas mal d'eau pour donner de beaux fruits. Ménagez une double cuvette au pied des arbres et apportez 40 L d’eau par sujet en une fois, tous les 15 jours, jusqu'à fin octobre - début novembre s'il ne pleut pas en quantité. Seul cet arrosage favorisera le grossissement des fruits, que vous récolterez entre octobre et novembre. D'autre part, en arrosant préventivement, vous éviterez l'éclatement des fruits qui survient lorsque le sol est trop sec et reçoit brutalement une grosse quantité d'eau.

Citrus volkameriana



RÉCOLTEZ

les premières pommes et poires d'automne, le raisin, les prunes, pêches de vigne, framboises, figues, coings, kiwis noisettes et amandes.

DÉTRUISEZ

au fur et à mesure les fruits véreux et malades.

PALISSEZ

les nouvelles pousses des framboisiers et mûres des jardins.

PRÉPAREZ

le fruitier et toutes les tagettes destinées à recevoir les pommes et les poires de garde.

EFFEUILLEZ

progressivement les raisins et les pêches tardives.

ÉTAYEZ

les branches trop chargées des pommiers.

ÔTEZ

les sachets qui protègent pommes, poires et grappes de raisin.

RÉCOLTEZ

des boutures de groseilliers à l'occasion d'une première taille de nettoyage.

GREFFEZ

vous pouvez encore écussonner les cerisiers jusqu'à la mi-septembre.

SUPPRIMEZ

en les coupant au ras du sol, les tiges des mûres cultivées qui ont fructifié; palissez les nouvelles à leur place pour les récoltes de l'année prochaine.

Récoltez la pêche de vigne

Les pêches que l'on appelle de vigne étaient des fruits récoltés sur des pêchers semés entre les ceps, dans les rangs de vigne. On y trouvait aussi des pruniers. Ces arbres de petite taille ne gênaient pas le travail fait à la main ou à l'aide d'un cheval. Ils donnaient des fruits tardifs, que l'on pouvait manger au cours des vendanges. Toutes les pêches de vigne sont à chair blanche plus ou moins marbrée de rouge*, donc très parfumées, mais petites et fragiles. Une fois mûres, elles ne se gardent guère plus d'une semaine. Si elles ne donnent pas de bonnes confitures, elles font de délicieuses compotes. On trouve des pêches de vigne sur les marchés à la campagne et parfois en ville. N'hésitez pas à les goûter puis à les semer pour les multiplier. Comme il s'agit de fruits issus de semis, certains arbres produisent des pêches un peu amères, au goût prononcé d'amande. Il est préférable de ne pas les conserver.  Gardez les noyaux des meilleures d'entre elles: vous les sèmerez cet hiver pour obtenir de jolis petits pêchers.

  

*Les pêches les plus rouges sont appelées "san-guines", mais elles font partie des variétés à chair blanche.

EN BREF...

Surveillance au verger

Au moment où les récoltes des fruits de garde vont commencer sérieusement, ne laissez pas traîner ceux qui sont malades, abîmés ou véreux. Qu'ils soient tombés à terre ou encore dans l'arbre, ramassez-les et brûlez-les pour ne pas multiplier les champignons et parasites dans votre verger.

Mettez en route le fruitier

Installez-le en le nettoyant et en l'aérant à fond. N'oubliez pas les étagères, cageots et clayettes, qu'il faut désinfecter soigneusement. Abaissez la température le plus possible en maintenant les portes et aérations ouvertes la nuit et fermées le jour.

Fruits ensachés

désensachez progressivement les poires tardives lors d'une journée sans soleil pour qu'elles commencent à prendre des couleurs. Donnez du soleil aux fruits trop à l'ombre en effeuillant les branches.

Mûres des jardins

coupez au ras du sol les rameaux qui ont fructifié et palissez à l'horizontale les nouvelles pousses : elles donneront des fruits l'an prochain.

Framboises

récoltez sans attendre les framboises des variétés remontantes : avec les nuits plus froides et l'humidité, elles ont tendances à moisir plus vite sur pied.

Nettoyez en même temps votre framboiseraie en supprimant dès maintenant, au ras du sol, les tiges desséchées.

  

Dégustez les physalis cuits ou crus


Ces drôles de petits buissons n'ont l'air de rien au jardin, et pourtant, à la fin de l'été, ils sont couverts de fruits qui commencent à se détacher tout seuls des branches. Jaunes ou violets selon la variété semée, ils sont mûrs lorsqu'ils sont bien colorés et se détachent facilement.

Ni tout à fait fruits, ni tout à fait légumes, les physalis peuvent se manger crus, mélangés à d'autres crudités (tomates par exemple) ou cuits pour préparer des sauces ou des chutneys, mais aussi des desserts : confitures, tartes. Une fois récoltés, la plupart des physalis ne se conservent guère plus d'une dizaine de jours, posés à plat sur une claie, dans une pièce fraîche et sèche. N'attendez donc pas trop pour les manger.

  

Protégez les arbres


Il est intéressant de protéger les arbres fruitiers des maladies cryptogamiques tout en leur apportant les oligo-éléments qui leur seront utiles au printemps. Deux produits de qualité sont à privilégier pour leur efficacité, leur action nourrissante, insecticide et cicatrisante ainsi que pour leur moindre teneur en cuivre (nocif à long terme pour le sol et ses micro-organismes) : Cuivrol de Samabiol et Ferticuivre d'UFAB. Évitez l'apport d'engrais ou de compost à cette saison. Le premier prolonge la végétation et accentue les dégâts causés par le gel ; le second n'étant absorbé que progressivement, il est le plus souvent lessivé par les pluies hivernales.

Préférez-leur les engrais verts et notamment la moutarde blanche qui ameublit le sol en profondeur et joue un rôle antiseptique par les huiles essentielles qu'elle contient. Semez-la au pied des jeunes arbres, avant le 15 septembre, à la volée, à raison de 15 g/m².

Faites sécher les figues


Les figues destinées au séchage doivent être récoltées parfaitement mûres, voire légèrement ridées. La cueillette doit être délicate, car la peau des fruits est alors assez fragile. Installez-les sur des claies de bois que vous placerez au soleil pendant la journée. Ne les serrez pas les unes contre les autres pour que l'air et la chaleur circulent. La nuit, vous pouvez rentrer les claies à l'abri ou couvrir les fruits d'une toile pour les protéger de la rosée. Pensez à les retourner chaque jour. A la fin de la période de séchage, écrasez-les légèrement pour les aplatir progressivement.

La durée de cette période varie en fonction du soleil et de la chaleur. Le séchage s'apprécie au toucher, mais la figue doit rester souple au toucher, sans coller aux doigts. Ensuite, il suffit de les mettre dans une boîte ou un sac de toile pour les manger en hiver. Si le soleil manque en fin d'été, vous pouvez sécher les figues artificiellement. Étalées sur une plaque allant au four, placez-les 1 h, chaque jour, à four très doux et entrouvert, jusqu'au séchage complet.

Des pêchers résistants à la cloque


Comment avoir un pêcher productif sans trop de traitement pour lutter contre la cloque qui fait tomber les feuilles au cours du printemps, affaiblit l'arbre et diminue la production ? Une solution : planter une variété peu sensible à cette maladie. Par exemple 'Amsden' et `Précoce de Hale', précoces, `Reine des Vergers', 'Mayflower', 'Charles Roux', ou côté nectarines, 'Morton' et `Brugnon blanc'.

Cette relative résistance ne vous dispensera pas d'une pulvérisation préventive d'oxychlorure de cuivre au moment du débourrement des bourgeons, en fin d'hiver, ainsi qu'en automne, au moment de la chute des feuilles, mais elle évitera les attaques tardives lors des printemps humides.

Conservez les raisins


Des raisins du jardin à Noël ? C'est possible. Vous trouverez un intérêt à cette gourmandise si vous avez une récolte abondante et possédez un local adapté : une pièce fraîche, pas trop sèche, mais saine et à l'abri du gel. Il faut surveiller les grappes pour supprimer au fur et à mesure les grains qui moisissent. Récoltez des grappes saines, ni trop serrées ni trop mûres, avec un morceau de sarment. Deux méthodes. existent :

La première, dite "à rafles vertes", est délicate, mais les grains restent frais et bien gon-flés. Elle consiste à plonger l'extrémité du sarment dans un vase étroit ou un verre rempli d'eau gardée très claire (en ajoutant un peu de poudre de charbon de bois). Stabilisez so-lidement les vases pour éviter qu'ils se renversent sous le poids des grappes.

La seconde, dite "à rafles sèches", est plus simple, mais les grains se dessèchent et se rident tout en devenant plus sucrés. Suspendez simplement les grappes sur des fils ce fer tendus Dans un grenier, par exemple.

Blancs ou noirs, tous les raisins se prêtent à cette conservation, avec une préférence pour les muscats.

Allez au marché


Les marchés de septembre regorgent de fruits et de légumes en tous genres. Pour une fois, intéressez-vous en priorité à ceux des producteurs locaux, souvent des amateurs qui vendent les modestes trésors de leur jardin. Il n'est pas rare qu'ils vous proposent des pêches, prunes, pommes, poires, voire des figues, puis, plus tard, des noix ou des coings que vous n'aviez jamais vus auparavant et qui se révèlent comme autant de petites merveilles. Qu'importe si ces fruits ne répondent pas aux critères officiels ! Demandez leur nom : votre pépiniériste en possède peut-être des plants ? Vous leur ferez alors une petite place au jardin.

Guêpes et frelons à l'assaut du verger


Avec un abdomen strié de bandes noires et jaunes et un puissant dard, guêpes et frelons se ressemblent étrangement. Mais si les premières sont discrètes, les autres peuvent atteindre 20-35 mm de long. Ces insectes au régime alimentaire très varié apprécient les composés sucrés que la chair des fruits presque mûrs leur offre. Les plus voraces sont les frelons qui découpent l'épiderme pour se nourrir de la pulpe; en quelques jours, pommes et poires se retrouvent évidées. Les fruits sont alors la proie des mouches, fourmis ou abeilles et souvent celle d'un champignon, le Monilia, qui entraîne leur pourrissement. Il est difficile de combattre directement ces insectes. La destruction de leurs nids situés à proximité du verger peut limiter leur nombre mais son efficacité reste limitée car ils peuvent venir d'assez loin: pas moins de 500 m pour les guêpes et plus de 1500 m pour les frelons. Agissez la nuit à l'aide d'un puissant insecticide de contact et, si vous le pouvez, protégez les fruits en les en­sachant. Tentez de détourner leur attention en suspendant dans le houppier des arbres à protéger un piège empli d'un mélange d'eau et de miel... dans lequel ils finiront par se noyer.

‘Louise’ une bonne poire !


  


Des fraisiers à bon compte

Multipliez vos meilleurs fraisiers en récupérant les jeunes plants qui se trouvent sur les "coulants" émis par la plupart des variétés. Chaque pied en porte 3 ou 4.

Les professionnels agissent d'ailleurs ainsi pour obtenir leurs plants. Mais pour avoir des fraisiers vigoureux, ne retenez que le premier plant le plus proche du pied-mère le plus robuste et souvent déjà bien enraciné. Une fois sevrés, vous pouvez les mettre directement en place si votre fraiseraie est prête. Sinon, faites-vous une petite pépinière (dans un châssis par exemple) où ils grossiront tranquil-lement en attendant d'être repiqués au printemps prochain. Notez que cette sélection nettoiera en même temps votre culture en évitant aux variétés de se mélanger.

  

Voici venu le temps de celles d'automne. Des poires que l'on cueille légèrement avant leur maturité et qu'on laisse s'affiner quelques jours avant de les manger. Attention, ces poires ne se conservent guère plus d'un mois. Parmi elles, nous vous proposons `Louise Bonne d'Avranches'. Cette très ancienne variété normande est toujours présente sur les étals et dans les jardins. Sa chair est fine, presque fondante et légèrement acidulée. A la fin de sa période de maturité, elle devient très sucrée. Certaines années, l'arbre se couvre de fruits, que l'on entre cueille (voir ce mot) au fur et à mesure qu'ils mûrissent, entre la fin août et la fin septembre. Les dernières 'Louise Bonne' se gardent jusqu'en octobre. Cultivez cette variété sur une petite forme (fuseau, palmette), en plein vent ou en espalier. Notez enfin qu'il s'agit d'une variété à cultiver en toutes régions, y compris en altitude.

  


Cueillez les poires de fin d'été


Elles se conservent un peu plus longtemps que celles d'été, mais beaucoup moins que celles d'hiver. La période de récolte correspond à leur maturité et il ne faut pas espérer les conserver plus de quelques semaines, et à condition de les cueillir avant qu'elles ne soient complètement mûres.

Passez les voir régulièrement, goûtez-les, et commencez à récolter les mieux exposées au soleil. Cueillez-les délicatement et gardez-les au frais.


Une sélection : 'Grand Champion', 'Beurré Hardy', 'Abbé Fétel', 'Conférence', 'Williams Rouge', Louise Bonne d'Avranches', 'Delbardélice'®...


Semez une haie sauvage


Pour favorisez la présence d'auxiliaires, entourez votre verger d'une haie sauvage, même partiellement. Composez-la d'espèces ornementales variées, aux volumes différents : buissons, arbustes et arbres. Elle peut aussi héberger des arbres fruitiers sauvages, qui fourniront le pollen complémentaire à vos arbres de production. Pour obtenir ces arbres, le moyen le plus simple et le plus économique est de les semer.

Conservez les noyaux et les pépins des meilleurs fruits (du commerce ou de votre verger) et semrz-les dès l'automne.

Fabriquez-vous une petite pépinière qui, en 2 ou 3 ans, fournira votre haie en jolis arbres fruitiers.

Et peut-être trouverez-vous une nouvelle variété excellente !


1938


C'est l'année de naissance de la "noix de Grenoble", premier fruit au monde distingué par une AOC*.

Près de 260 communes de la Drôme, de l'Isère et de Savoie sont concernées.

Seules 'Franquette', 'Mayette' et 'Parisienne' peuvent prétendre à cette appellation.


L'autre noix possédant une AOC depuis 2002 est la noix du Périgord (578 communes de Dordogne, Corrèze, Charente et Lot). Quatre variétés ('Corne', 'Franquette', 'marbot' et 'Grandjean') se disputent la précieuse appellation.


*Appellation d'origine contrôlée, remplacée dans l'Union Européenne, depuis 1996 par l'AOP : Appellation d'Origine Contrôlée.

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