SURVEILLEZ
de près les aleurodes, pucerons, coche-nilles et autres parasites, pour intervenir avant que la serre ne soit envahie.
OMBREZ
la serre. Il n'est pas trop tard, car le puissant soleil de juillet peut endommager les plantes. Pulvérisez du blanc à ombrer sur le toit et les côtés exposés au soleil.
ARROSEZ
les plantes de la serre en ajoutant, une fois par semaine, un engrais soluble pour plantes fleuries à l'eau de l'arrosoir .
SEMEZ
les calcéolaires hybrides et les prime-vères malacoïdes en les tenant à l'ombre et à température modérée.
les plantes bisannuelles : digitales, pensées... Semez-les dehors, sous un châssis ombré, dans un bon terreau que vous tiendrez humide.
BASSINEZ
régulièrement les plantes pour diminuer le développement des parasites et abaisser les températures.
INSTALLEZ
des ombrières pour atténuer la lumi-nosité. Vous pourrez vous les procurer en jardinerie.
ARROSEZ
régulièrement par temps chaud les allées de la serre pour diminuer les températures et limiter le développement de certains parasites (acariens) qui n'aiment pas l'humidité.
REMPOTEZ
si vous avez oublié de rempoter les cac-tées qui ont redémarré, vous pouvez encore le faire, en veillant à ne pas trop perturber leur système racinaire. Composez un mélange de terre de jardin, de matière organique (terreau, fumier...) et de sable grossier ou de pouzzolane à parts égales.
BOUTUREZ
les plantes très longues à raciner comme les lantanas peuvent être bouturées. Aeschinanthus, columnea, hypocyrta, ou bélopérone peuvent aussi fournir de belles boutures.
PRÉVOYEZ
les vacances, plongez les jeunes plantes en godets dans la tourbe humide à saturation. Après une absence de quelques jours, vous les retrouverez aussi fraîches qu'à votre départ.
ÉLIMINEZ
les plantes trop sensibles aux "mouches blanches" (fuchsias et toutes les sola-nacées). Profitez du grand nettoyage de saison pour effectuer ce tri. En l'absence de traitements véritablement efficaces. Il est préférable de se débarrasser de ces plantes "réservoirs" d'aleurodes qui recontamineraient toute la serre.
ENTRETENEZ
la serre. Profitez des températures clé-mentes à l'extérieur pour sortir le maximum de plantes et réalisez les travaux de réparation et d'entretien.
Réussissez les semis délicats
Autant des plantes comme les pensées, myosotis, pâquerettes sont d'une solidité à toute épreuve une fois parvenus à l'âge adulte, autant les premiers jours de leur vie donnent bien du fil à retordre au jardinier qui maîtrise mal leurs exigences. En effet, ces fleurs sont allergiques aux températures élevées. La levée s'effectue très mal lorsque le thermomètre dépasse 25°C...
Alors, voici quelques petits conseils faciles à suivre :
- remplacez les châssis par une armature de grillage ou de bambou sur laquelle vous disposerez des sacs de jute tenus régulièrement humides. Ils feront baisser la température de quelques degrés. C'est un peu contraignant, mais cette corvée ne durera que quelques jours ;
- évitez le dessèchement du sol :
il suffit en effet que la terre des coffres se dessèche seulement quelques heures au moment de la germination pour que celle-ci soit compromise ;
- n'hésitez pas à ombrer, même si le temps est couvert et brumeux (le soleil peut réapparaître rapidement). Les sacs font très bien l'affaire, mais dans ce cas, il est bien sûr inutile de les mouiller. Allégez très sérieusement l'ombrage dès que les plantules se montrent pour éviter tout étiolement ;
- si vous semez des graines d'un prix élevé (celles de pensées, par exemple), semez-les en caissettes, faciles à surveiller. Deux précautions valant mieux qu'une, désinfectez le terreau avant de semer.
Technique
Le bassinage
En été, dans la serre ou la véranda,
le problème majeur est de maintenir l'humidité de l'air,
vitale pour la santé des plantes.
L'origine tropicale des plantes qui y vivent exige (sauf exception...) une importante humidité atmosphérique. Pour compenser la sécheresse de l'air, n'hésitez pas à recourir à des bassinages fréquents, au moins une fois par jour en été et en période ensoleillée.
Le bassinage consiste à pulvériser sur les feuillages de fines gouttelettes d'eau, au moyen d'un vaporisateur ou d'une pomme d'arrosage à jet fin, dans le but de reconstituer cette ambiance moite de leur climat d'origine. Humidifiez donc les plantes mais aussi le sol et les allées, sans oublier les parois de la serre, pour prolonger l'effet.
L'utilisation d'une eau à température ambiante est préférable pour éviter que les plantes subissent un choc de température. Pour cela stockez de l'eau dans la serre, dans des arrosoirs ou déroulez au soleil votre tuyau d'arrosage laissé sous pression afin que l'eau qu'il contient se réchauffe. Dans l'idéal, opérez le matin, pendant que la serre se réchauffe doucement. Par ailleurs, n'oubliez pas que des bassinages réguliers permettent de limiter le développement de certains parasites (araignées rouges, cochenilles, aleurodes ou mouches blanches) qui pullulent en atmosphère sèche.
vous pouvez aussi disposez à différents endroits des récipients d'eau. En s'évaporant, elle complètera l'action du bassinage en élevant le taux d'humidité de l'air ambiant. Vous pourrez le vérifier à l'aide d'un hygromètre qui doit indiquer un taux supérieur à 80% pendant l'été.
À conserver au sec
Si certaines espèces, comme les plantes grasses et les cactées, ont besoin d'eau en été, elles ont tendance à pourrir dans des conditions d'humidité trop impor-tantes.
De même, le saintpaulia ne supporte pas les bassinages. Son feuillage duveteux craint l'humidité et risque aussi de pourrir. Installez ces espèces dans un coin à part, plus au sec.
Le caféier
Facile à cultiver, le caféier vous donnera toute satisfaction en serre ou en véranda. Originaire des régions tropicales asiatique et africaine, ce petit arbuste peut atteindre 1 à 2 mètres de haut. Son feuillage persistant, vert luisant, est attrayant toute l'année. Sa floraison blanche, parfumée, et ses fruits se forment très bien en serre, à condition que la température hivernale ne descende pas au-dessous de 12°C.
Le semis. Procurez-vous des graines de caféier (Coffea arabica) et semez-le en serre chaude, à l'ombre dans de la terre de bruyère, en essayant de maintenir une température de 18-22°C et une humidité constante. Dès que les jeunes plants ont quatre feuilles, rempotez-les (pot Ø15 cm), dans un mélange de terre plus consistant (terre de bruyère et terre du jardin à parts égales). Arrosez-les une fois par semaine avec un apport d'engrais type "plantes vertes" (7-5-6). Rempotez en fin d'hiver et augmentez peu à peu la taille du pot. Le caféier est idéal pour agrémenter les endroits moins éclairés.
Guidez le tuyau
Installez un guide-tuyau au départ de toutes les allées de la serre. C'est une sorte de bobine montée sur un axe qui, en accompagnant le tuyau dans son déplacement, vous permet de le dérouler en évitant qu'il ne se coince dans les pieds des tablettes. Ces accessoires se scellent dans un sol en béton ou se plantent dans la terre.
Plantes voyageuses
Si vous devez transporter des plantes hors de la serre pendant quelques heures -voire quelques jours- en plein été, mieux vaut qu'elles ne souffrent ni des brûlures du soleil, ni de dessèchement ! Commencez par les arrosez généreusement, en laissant éventuellement tremper la base des pots pendant une bonne demi-heure dans quelques centimètres d'eau. Ceci est particulièrement important pour les plantes qui poussent dans des substrats à base de tourbe et qui sont toujours difficiles à réhydrater. Ensuite, prenez un journal à grandes feuilles (type quotidien). Imbibez-le et enveloppez-en chaque plante en recouvrant bien le fond du pot, mais en le laissant ouvert sur le haut, côté feuillage. Maintenez le journal serré avec un lien de raphia ou des élastiques et gardez vos plantes à mi-ombre.
Si vous devez les faire voyager en voiture, pensez à vous garer à l'ombre ou du moins à ne pas laisser les plantes en pleine chaleur plus d'une heure, sous peine de les voir dépérir rapidement.
Un parfum exotique
Certaines plantes sont d'une culture si facile et donnent des résultats si étonnants que l'on aurait tort de ne pas les essayer. Crinum moorei en fait partie. Cette bulbeuse originaire du Natal (Afrique du Sud) forme un bulbe surmonté de feuilles pouvant atteindre 1m de hauteur. Son aspect plus ou moins en forme de palmier en fait une plante remarquable même en dehors de sa floraison. sa culture en pot est simple si l'on prend soin de lui offrir l'espace et la nourriture nécessaires. Cette plante puissante et vigoureuse doit être cultivée dans un grand pot. Ce dernier sera choisi en fonction de l'âge du bulbe, mais un diamètre de 30 cm sur une hauteur de 20 à 40 cm n'est pas trop. Procurez-lui un mélange riche, composé de 1/2 de bonne terre de jardin, 1/4 de terreau et 1/4 de terre de bruyère. Ajoutez une dose de compost ou de fumier déshydraté. À la plantation, enterrez le bulbe de moitié. Arrosez bien au printemps et apportez de l'engrais liquide pendant la formation de la hampe florale. Ses gracieuses fleurs blanc rosé au doux parfum s'épanouissent en début d'été.
Crinum moorei
Halte aux acariens
La chaleur augmente de manière importante dans la serre. Chaleur et sécheresse de l'air favorisent le développement très rapide des acariens. Pour limiter cette multiplication, pulvérisez régulièrement de l'eau sur le feuillage des plantes : utilisez un pulvérisateur propre ou le tuyau d'arrosage muni d'une pomme permettant un jet diffus ; attention l'eau ne doit pas être trop fraîche.
De bonnes vieilles graines...
Récolter ses graines est un bon moyen d'économiser au jardin. Pour les choux pommés, afin d'obtenir des plants vigoureux et productifs, conservez les semences pendant deux ans avant de les semer. La durée de vie moyenne des graines de chou est de cinq ou six ans, mais peut aller jusqu'à dix ans.
Les premières années, les graines récoltées ont tendances à former des plantes montant en graines et peu productives. Organisez-vous pour récolter vos semences chaque année.
EN BREF...
Bonne utilisation des châssis
Toutes les plantes n'exigent pas en rester confinées dans la serre durant la belle saison. Les châssis ou les tunnels peuvent accueillir les plus robustes d'entre elles (plantes vertes, fougères, coléus).
La place ainsi libérée permettra aux plantes fleuries de saison de se développer plus généreusement. Vous les surveillerez et les entretiendrez avec beaucoup plus de facilité.
Bégonias à soigner
Leur apparente vigueur ne les met pas à l'abri de l'oïdium qui les défigure et peut même détruire complètement les plantes faute d'intervention rapide. Traitez cette maladie, appelée aussi "blanc" et qui s'attaque à toute sorte de végétaux, avec un fongicide à base de triforine. Effectuez les traitements préventivement de préférence, ou tout au moins dès que les premières attaques du mal sont visibles.
6000 à 8000
Les graines de muflier sont si petites et légères que pour constituer un sachet d'un seul gramme il faut 6000 à 8000 graines. Ces dernières donneront à peu près autant de plants.
Découvertes de vacances.
Loin des marées humaines envahissantes des bords de mer, peut-être préférez-vous les promenades dans les jardins botaniques publics... Profitez-en pour visiter les serres de culture ou de collections. Vous pourrez ainsi découvrir de magnifiques spécimens de palmiers ou de bananiers, des collections de cactées, d'orchidées, de plantes carnivores ou plus simplement de bégonias ou de pélargoniums. Alors si la route de vos vacances passe par Nancy, Nantes, Bourges, Rochefort ou Auteuil, prenez le temps de vous arrêter.
Cas difficile
D'indésirables cheveux d'anges
Peut-être avez-vous déjà vu des plantes (coleus, impatiens, pélargoniums...) envahies par une plante dépourvue de feuilles mais pas de graines ! Réduite à de longs filaments dépas-sant 40-50 cm, il s'agit de la cuscute. Inutile, même si son originalité vous séduit de la laisser prospérer. Dans un premier temps, enlevez tous les filaments enlaçant les plantes pour couper court à toute dissémination par graines ; vos plantes auront ainsi un sursis pour l'été. En fin de saison, il vous faudra recourir aux grands moyens en détruisant sans remords toutes les plantes porteuses. Faites un feu de joie ou utilisez l'incinérateur de jardin pour y jeter les plantes et le substrat des pots et de la tablette. Vous ne laisserez ainsi aucune chance de survie à la moindre graine. La cuscute a bien battu en retraite, mais elle peut encore se manifester. Essayez aussi de détecter l'origine de sa provenance et parlez-en à votre marchand grainier.
Multipliez les lavatères
Bouturez votre lavatère préférée. Prélevez des morceaux de tige avec 2 nœuds (insertions de feuilles sur la tige). Supprimez la moitié haute des feuilles du sommet et toutes celles du bas. Trempez la tige dans un peu d'hormone de bouturage et tapotez pour enlever le surplus. Remplissez des pots avec un mélange composé de 1/4 de tourbe, 1/4 de sable grossier ou de perlite et 1/2 de terreau.
Faites un trou avec un bâtonnet et plantez. Placez 3 ou 4 boutures par pot. Bassinez et placez-les à la lumière tamisée. Arrosez régulièrement.
Durant l'hiver, laissez-les à l'abri du gel dans la serre ; vous les rempoterez individuellement au printemps.
saintpaulia
Le temps des boutures Profitez de l'été pour multiplier vos plantes les plus précieuses.
L'été est le moment idéal pour faire des boutures de plantes semi-rustiques. Chaleur et humidité sont les deux conditions nécessaires pour une bonne réussite. Commencez par préparer un mélange de terre qui devra être léger et drainant : 1/3 de terreau avec 1/3 de sable et 1/3 de vermiculite ou de perlite. Avec ce mélange, remplissez des pots d'une quinzaine de centimètres de profondeur ? Arrosez-le copieusement et laissez bien ressuyer. Prélevez ensuite les boutures sur les plantes que vous voulez multiplier, en choisissant des tiges ni trop jeunes, ni trop tendres. Elles devront être suffisamment rigides et de préférence ne pas porter de fleurs. Coupez des tronçons de 15-20 cm de long sous un nœud. Retirez les feuilles, à l'exception de celles du sommet. Trempez la base des boutures dans une poudre d'hormone de bouturage. À l'aide d'un petit bâton, faites un avant-trou, puis glissez la bouture après avoir tapotée pour éliminer les excès d'hormone. Installez le pot dans un endroit chaud et humide ou recouvrez-le d'un plastique perforé. Maintenez toujours humide. L'enracinement se fait en quelques semaines.
Cultivez l'agapanthe en pot
L'agapanthe n'est pas assez rustique pour pouvoir être cultivé partout en pleine terre et toute l'année, mais il se comporte bien en pot.
Remplissez un contenant (au moins 35cm de diamètre) de terre de jardin, de sable et de terreau à parts égales, après avoir installé dans le fond une couche de petits cailloux pour assurer un drainage parfait : l'agapanthe sup-porte mal l'eau stagnante, qui peut le faire pourrir.
Planter au moins trois bulbes dans un seul pot ; en effet, ils fleurissent mieux s'ils sont à l'étroit. Ne les recouvrez que de 8-10 cm de terre, car trop enfoncés, ils risquent de ne faire que du feuillage.
Pendant l'été, maintenez la terre fraîche en arrosant une ou deux fois par semaine.
Apportez tous les quinze jours un engrais liquide (type 6-6-8). Installez la potée au chaud et au soleil ; cet automne, vous la rentrerez en serre froide.
Des pièges à mouches
Mouches blanches et pucerons sont très présents dans nos serres. L'application de produits de traitement n'est ni une partie de plaisir ni un acte anodin. Pour éviter ces désagréments, utilisez des pièges. Ils se présentent sous forme de panneaux jaunes recouverts de glu. Accrochés à un support dans la serre, les insectes viennent se coller et meurent englués. Sans éliminer totalement les parasites, cette méthode à l'avantage de limiter les populations.
Bouturez le brugmansia
Le bouturage du brugmansia permet de renouveler les vieux pieds pour l'année prochaine et d'en offrir aux amis. Sa multiplication est très facile et à de quoi redonner le moral à tous les jardiniers qui n'ont pas la main verte. C'est en été que l'opération est la plus sûre. Prélevez des tronçons de branches de 15 à 20cm, ni trop tendres ni trop durs. Coupez sous un nœud en bas de la bouture et au-dessus d'un autre en haut. Conservez deux feuilles et coupez-les en deux. Placez les boutures dans un verre d'eau. Quand les racines, qui ne tarderont pas à apparaître, seront bien développées, placez-les dans un pot.
brugmansia
Soignez le mammillaria
Contrairement à ce que l'on pense, la présence de pourriture sur ce cactus n'est pas toujours sans remèdes. C'est souvent à la suite d'un traumatisme lié à un choc ou à une blessure qu'elle se développe. L'apparition des champignons est favorisée par une humidité importante, un manque de luminosité et d'aération. Si la pourriture n'est pas encore trop développée, il faut agir vite pour éviter qu'elle ne se propage sur l'ensemble de la plante.
Après l'opération, placez le mammillaria en plein soleil, dehors ou sous une serre, là où l'humidité de l'air est peu importante. Limitez les arrosages les premiers jours après l'opération pour ne pas mouiller la plaie. Attendez qu'elle soit asséchée.
Avec un pinceau ou un chiffon, déposez du soufre sur la plaie, il va limiter le risque d'attaque par les champignons.
À l'aide d'un couteau bien affuté ou d'un cutter, que vous aurez désinfecté à l'alcool, découpez la partie pourrie en supprimant quelques millimètres sur la partie saine. Tapotez la plaie avec un chiffon propre et sec pour éliminer l'eau qui s'écoule.
Mammillaria
Un séneçon très généreux
Si certaines plantes nécessitent vraiment qu'on ait la main verte, ce n'est pas le cas du séneçon. Celui à feuilles de saxifrage (Senecio saxifraga) se contente de trois fois rien !
Il fleurit généreusement ; une multitude de petites fleurs étoilées, portées par ses tiges retombantes, d'avril à septembre. Il ne réclame qu'une exposition très ensoleillée et un sol bien drainé.
Si vous partez en vacances, ne vous inquiétez pas : il est très résistant à la sécheresse. Un sujet idéal en pot ou suspension, pour garnir un balcon, par exemple.
En revanche, pensez à le rentrer avant les premières gelées.
Senecio saxifraga
Place aux mélinets !
Les mélinets (Cerinthe major) sont des bisannuelles spontanées dans les Alpes du Sud. Hauts de 50cm, ils se parent, en été, de petites fleurs blanches abritées dans des bractées d'un bleu violacé. Ils vous plaisent ? Tentez le semis !
•Remplissez une caissette d'un mélange léger (2/3 de terreau de semis et 1/3 de sable grossier ou de perlite).
•Semez en espaçant bien les graines.
•Recouvrez de 1cm de terreau tamisé.
•Tassez avec une planchette pour que les graines soient bien en contact avec le terreau.
•Plongez la caissette dans une bassine sans que l'eau ne la recouvre totalement.
•Placez-la dans la serre et maintenez-la humide jusqu'à la levée de graines.
•Lorsqu'elles auront 4 feuilles, repiquez les plantules dans des godets pour les faire grossir avant de les planter.
Une fois installés, ils se ressèment facilement.
Pensez à associer les mélinets à des plantes à feuillage argenté telles les armoises ou à des rosiers roses ou blancs
Semez des roses trémières
Pour éviter le repiquage, semez-les dans des godets remplis d'un mélange de terreau et de terre de jardin (4 ou 5 graines par godet). Recouvrez et tassez légèrement. faites tremper les contenants dans une bassine d'eau et placez-les dans la serre. Maintenez-les humide. Après la levée, ne conservez qu'une plantule par godet. Vous les installerez en pleine terre à la fin de l'été pour une floraison l'année prochaine.
Multipliez les aeoniums
Bouturez ces crassulacées (A. arboreum, A. gorgoneum) originaires des canaries pour garder de jolies potées dans la serre. Prélevez un morceau de tige avec une petite rosette en bout. Attendez quelques jours que le bout du rameau sèche un peu. Placez-le ensuite dans une barquette remplie d'un mélange de 1/3 de terreau, 1/3 de sable, 1/3 de pouzzolane. Tassez le mélange et mettez à tremper la barquette dans une bassine remplie d'eau. Conservez-la à l'abri des rayons directs du soleil. Maintenez le mélange humide. Rempotez avant l'automne et maintenez au sec pendant l'hiver.