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Carottes

La récolte est-elle bonne ?

La carotte se plaît en terre meuble, conservant de la fraîcheur. Elle n'aime pas la compagnie des betteraves, mais apprécie celle de l'ail, des échalotes, des haricots, des poireaux et des radis.

Si, malgré un parcours sans faute, votre récolte semble relever des "années maigres", un bilan s'impose.

Le sol et la fumure : pas de fumier ni de compost (même très décomposé) avant le semis ! Épandez-les donc maintenant sur les plates-bandes pour les cultures de l'année prochaine.

Des carottes fourchues indiquent un terrain cail- louteux ou pailleux. Évitez l'enfouissement tardif au printemps  de fumier pailleux trop frais, donc mal décomposé. Un passage du motoculteur ou de la bêche sur un sol trop humide produit le même résultat, car il subsiste des minimottes durant toute la saison.

Précédent cultural : attendez trois ans entre deux cultures de carottes sur la même planche. Les meilleurs précédents culturaux : la pomme de terre (désherbante, ameublissante), le poireau, la tomate.

Des racines trop petites signent un semis dense, insuffisamment éclairci (à 6 cm normalement).

Une chaleur  excessive peut également en être la cause. Songez à ombrer vos futurs semis d'été.

Des racines fendues indiquent qu'il y a eu trop d'eau après une période de sécheresse. Cela ne modifie pas le goût, altéré en revanche lors de semis de variétés inadéquates pour la saison.

Un semis tardif. Dans certaines régions, on sème des carottes en septembre, en situation bien exposée : les racines passent l'hiver en terre sous une couche de feuilles sèches. Si l'hiver n'est pas trop rigoureux, vous pouvez espérer déguster des carottes au printemps. A essayer uniquement si vous pensez pouvoir maîtriser ces trois facteurs : campagnols, humidité et froid extrême.


Des auxiliaires encore peu utilisés


Les nématodes n'ont pas toujours eu bonne presse. Il est vrai qu'en se développant dans les racines de nombreuses plantes, ces vers microscopiques provoquent l'apparition de grosseurs ou de nécroses qui perturbent le fonctionnement et font parfois dépérir les végétaux. Mais seules quelques rares espèces sont à redouter. La plupart se contentent de dégrader la matière organique pour la transformer en humus, mais certains combattent directement des insectes nuisibles.

Parmi elles, les unes s'attaquent aux larves de l'otiorhynque, qui occasionne des découpes sur le bord des feuilles, les autres s'intéressent aux vers blancs du hanneton ou aux petits asticots de la mouche des terreaux qui sévit dans les caissettes de semis. L'espèce Phasmarhabditis hermaphrodite, elle, est une spécialiste des limaces. Les nématodes pénètrent dans leur corps par les orifices respiratoires et inoculent des bactéries, entraînant une infection généralisée ; les gastéropodes meurent en quelques jours. Vous pouvez aujourd'hui vous procurer ces alliées dans les catalogues Magellan et Victor le Jardinier. Livrées en poudre, ces préparations de nématodes utiles sont à épandre à l'arrosoir, diluées dans de l'eau. Pour être efficace, le sol doit être humide et sa température d'environ 15 °C.

  


Blanchissez céleris

et cardons


Les cardons, céleris, crambés maritimes, endives et plus généralement les chicorées se prêtent au blanchiment. Il permet d'enlever une partie de leur amertume naturelle tout en les rendant plus tendres.

Il s'agit de protéger les plantes de la lumière en fin de végétation en les entourant, selon leur taille, d'un pot de fleur ou d'une cloche en plastique opaque. Pour les céleris et les cardons, le système doit être assez grand et suffisamment opaque, mais aussi capable d'assurer une bonne aération pour éviter la pourriture. Les manchons habituellement serrés autour des tiges ont souvent cet inconvénient en climat froid et humide. Si vous êtes un peu bricoleur, vous pouvez réaliser un montant en lattes de bois de la forme d'un cube ou d'une pyramide sur lequel vous tendrez et agraferez un film de plastique noir. Traitez le bois contre les champignons (bouillie bordelaise). Autre solution : croisez deux arceaux de tunnel et recouvrez-les d'un film noir (en forme d'igloo).


Les limites des traitements bio


Cuivre et soufre, utilisés depuis plus d'un siècle, sont considérés comme inoffensifs pour les personnes qui les manipulent et celles qui consomment les produits ainsi traités.

Reconnus peu toxiques pour la faune, ils sont utilisés en agriculture biologique, et pourtant !

La bouillie bordelaise (oxychlorure de cuivre) fut découverte en 1882. Cette potion bleue est efficace contre le mildiou de la vigne, de la tomate et de la pomme de terre, et aussi contre la rouille, la maladie des taches noires des rosiers, le dépérissement des conifères, la tavelure, la cloque, la moniliose des arbres fruitiers.

Le soufre dégage une vapeur qui tue les champignons pathogènes (oïdium, tavelure...) dès que la température dépasse 16°C. Mais attention ! A des concentrations trop élevées pour le cuivre (respectez impérativement les dosages prescrits), et à température supérieure à 28°C pour le soufre, vous provoquerez le "russeing", c'est-à-dire des brûlures sur les feuilles des plantes à traiter. Le cuivre inhibe le développement de certains êtres vivants du sol, tandis que le soufre est toxique pour les coccinelles, certaines punaises consommatrices d'acariens, de pu­cerons et de petites chenilles, ainsi que pour des acariens prédateurs. Sachez les utiliser avec parcimonie et précaution !

  

Plantez l'hysope

Rustique et peu exigeante

Plante ligneuse et trapue comme la lavande, l'hysope est vivace et parfaitement rustique. Elle demande peu d'entretien. Elle exige un sol bien drainé, du soleil et une taille sévère au printemps pour former de jolis buissons qui donnent des épis floraux d'un bleu lumineux de juin à août

 Outre son aspect décoratif, l'hysope est fortement aromatique. L'odeur de ses fleurs attire les abeilles qui en font un miel délicieux. Ses feuilles parfument les salades. Elle possède également des propriétés médicinales (ses feuilles en infusion calment la toux et les maux de gorge).

Faites-en des bordures dans les endroits chauds.

Le compost


L'alchimie du jardin...


… ou comment transformer vos déchets organiques en humus de premier choix...

Des matériaux variés.

Épluchures, marc de café, tontes de gazon, fumier, feuilles mortes, cendres... On cherche à équilibrer les apports végétaux et animaux. Fumier, bouses et fientes sont d'excellents levains, même en petites quantités, notamment pour les fientes de volailles. Ces dernières se trouvent dans le commerce sous forme de guano par exemple. On peut aussi utiliser du compost ancien ou un engrais organique riche en azote, comme la poudre de sang.

En tas ou en silo ?

Le compostage en tas consiste à stocker les matières séparément pour réaliser le mélange ultérieurement. On obtient ainsi une meilleure maîtrise de ce dernier et l'on peut y incorporer une importante quantité de fumier. Le compostage en silo, lui, permet de recueillir les déchets dans un bac au fur et à mesure qu'ils arrivent : pratique dans les petits jardins car les silos occupent peu de place.

Une idée : en optant pour un compostage avec deux silos, vous pouvez laisser fermenter le premier bac rempli, jusqu'à maturation, puisque vous disposez d'un second bac, pour recevoir les nouveaux déchets. Le fonctionnement se fait ainsi en continu.

En pratique

Posez le silo à même la terre pour que les insectes, bactéries et vers puissent y accéder et accomplir le travail de décomposition.

Alternez les particules fines (tontes de gazon) et les plus grossières (fanes de haricots ou de pommes de terre). Équilibrez également la répartition des matériaux mûrs et ligneux, riches en carbone (paille, broyats) et les végétaux verts, riches en eau et en azote, responsables de l'élévation de la température.


En ajoutant régulièrement des brassées d'orties, vous favoriserez la formation d'humus. Quelques poignées de terre de jardin et de cendre de bois régulariseront la fermentation.

Une odeur de moisi et la présence de filaments blanchâtres indiquent un manque d'eau : arrosez par temps chaud.


Le compost est mûr quand il ressemble à du terreau noir : friable, homogène, dégageant une bonne odeur de terre. Avant d'atteindre ce stade, la durée du compostage dépend, en fait, de la période à laquelle vous commencez votre tas. Démarré en ce moment, par exemple, un silo sera prêt dès la fin du printemps prochain. Mais à la belle saison, le délai peut être raccourci à trois mois.


Les 4 règles d'or d'un bon silo

Économique : vous pouvez le réaliser en assemblant des palettes de bois , ou avec un grillage à lapin à mailles fines maintenu par quatre piquets.


Pratique : il doit être toujours accessible, même par mauvais temps, et facile à démonter, afin que vous puissiez accéder au compost mûr.


Efficace : il le sera s'il est bien aéré : les parois ne doivent pas être hermétiques et le volume ne pas être inférieur à 1 m3.


Esthétique : en bois, avec une capucine grimpante ou un potiron coureur pour le recouvrir partiellement en été.

  



RÉCOLTEZ 
vos pommes de terre d’hiver : cicatrisez les plaies, occasionnées lors de l'arrachage, avec un poudrage de lithothamne.

CONFECTIONNEZ

de la gelée de pommes avec les fruits tachés et encore verts. L'apport de sucre (1 kg pour 80o g de jus) atténue l'acidité due au manque de maturité.

BUTTEZ

les cardons et les céleris à côtes sur une hauteur de 20 cm pour les blanchir. Récoltez au bout de quinze jours.  Au-delà, il y a un risque de pourriture.

DÉSHERBEZ
Reprenez sérieusement le désherbage, car les herbes repartent et montent rapidement à graine. Faites un dernier ménage parmi les plantes vivaces, y compris les framboisiers et les fraisiers, pour profiter d'un bon démarrage à la saison prochaine.

DIVISEZ

la rhubarbe par éclats de racines, de même, avec les aromates vivaces (marjolaine, thym, mélisse... ).

TRAITEZ
ne plus utiliser la bouillie bordelaise lorsque les fruits des tomates deviennent rouges. Si les premiers symptômes du mildiou apparaissent, supprimez toutes les feuilles malades.

PROTÉGEZ
les légumes sensibles au froid. Faites mûrir les dernières tomates et aubergines en les effeuillant ou en les disposant sur un rebord de fenêtre.

SEMEZ
les légumes d'automne : épinards, navets, mâche... et les dernières carottes. Recouvrez-les d'une légère couche d'herbe sèche pour maintenir la fraîcheur.

Pour le printemps : semez sur place et en ligne, le poireau 'Géant de Verrière' ou le 'Monstrueux de Carentan' pour une récolte en mai prochain. Semez aussi les laitues 'Brune d'Hiver' et 'Val d'orge'. Elles formeront leurs rosettes avant l'hiver pour pommer au tout début du printemps.

Le chou 'Précoce de Louviers' ; vous le repiquerez dans un mois, pour une récolte de mai à juin. Semez aussi des oignons blancs, type 'Vaugirard' ; mis directement en place, ils vous régaleront à la même époque.

Terrain vierge

Défrichez sans peine

Vous voulez agrandir la surface cultivée de votre potager ou de vos massifs ? Plusieurs méthodes "bio" s'offrent à vous.

 Vous disposez de moyens mécaniques (débroussailleuse, motoculteur), vous pourrez les utiliser.

 Vous arrachez la couche superficielle des racines à la houe. Si vous êtes assez courageux pour passer la serpe sur les tiges lignifiées et la faux sur l'herbe, vous apporterez le tout sur le tas de compost. Ensuite, vous sarclerez à la houe pour enlever le plus gros des racines, avant de bêcher tout en poursuivant le désherbage. Mais parfois, l'herbe est drue, ou le terrain est plein d'orties, de ronces ou de liseron, et la tâche se révèle pénible... Vous l'avez compris : l'opération la plus fastidieuse est le passage de la houe.

Vous pouvez aussi disposer, de septembre à mai, une couverture permanente (bâche opaque ou vieille moquette reconvertie pour cet usage). Résultat : la végétation s'affaiblit et la terre se laisse labourer par les vers de terre et les campagnols. L'inconvénient majeur est l'aspect peu esthétique – on peut l'atténuer en couvrant de paille ou d'herbe fauchée – mais quel plaisir de découvrir une terre friable sans effort 

De plus si vous n'êtes pas pressé de cultiver le terrain, plantez des pommes de terre la première année ; elles concurrenceront les mauvaises herbes.

  

Dernières conserves

À la fin de l'été, nous sommes repus de fruits et de légumes gorgés de soleil, et nous ne réagissons plus avec le même enthousiasme devant la surabondance.

Pour changer, faites des pickles !


En fin de saison, il reste souvent des haricots ou des cornichons en petit nombre. Pas assez pour être cuisinés seuls, mais suffisamment beaux pour ne pas être jetés. Détaillez en petits morceaux 1 kg de légumes (chou-fleur, cornichon, poivron, carotte, tomate-cerise mini-maïs doux... Laissez-les macérer 24 h dans 100 g de gros sel, puis rincez-les et égouttez-les avant de les disposer dans des bocaux.

Les aromates sont bienvenus : grains de poivre, coriandre, fenouil, estragon, aneth... Couvrez de vinaigre chaud adouci par deux cuillères à soupe de sucre. Oubliez vos bocaux en cave avant de les déguster, au bout de 2 mois, en apéritif ou en accompagnement de charcuterie.

Le changement de saison s'annonçant, on a envie de "passer à autre chose', et déjà, d'oublier les quantités de conserves qui nous attendent encore. Voici quelques conseils utiles, car rien n'est plus déprimant pour les jardiniers cuisiniers que de gâter une marchandise de si bonne qualité. Le secret de la réussite réside souvent dans la sélection de la matière première. Éliminez sans regret les sujets abîmés, qui manquent de fraîcheur ou de fermeté. Parfumez vos tomates avec du basilic, du thym et de la sauge, vos haricots et pois avec de la sarriette, de l'estragon et du laurier.

Gardez vos conserves au frais, au sec et à l'abri de la lumière. Chaleur et lumière stimulent la fermentation et compromettent leur intégrité. Inutile de refaire des bocaux d'un fruit ou d'un légume que vous avez déjà en conserve depuis deux ans. Soit il n'est pas vraiment apprécié par la tablée, soit vous vous êtes laissé déborder par le nombre. Pourquoi ne pas le proposer à des voisins ou amis, peut-être en échange d'autre chose qui vous fait défaut ?

Bienfaits des "mauvaises" herbes


Considérons les choses sous un angle positif : les mauvaises herbes apportent en surface du sol certains éléments nutritifs et nous renseignent sur sa nature et sa qualité. Récoltées, nombre d'entre elles améliorent le compost, telle la camomille, qui apporte ses minéraux (fer, calcium, phosphore, soufre), l'achillée (fer, calcium, potasse, azote, soufre), l'ortie (fer et azote), le pissenlit (fer, sodium, potasse et phosphore) et la consoude (azote, potasse), pour ne citer que les plus connues. Ainsi désherber n'est-il pas simplement trimer, c'est également faire provision d'éléments nutritifs !

Une touffe d'orties dans votre plate-bande d'aromatiques ? Ne vous précipitez pas pour l'arracher : elle en accentue les saveurs et en stimule la croissance.

Carnets pratiques

CARTE ZONES

Septembre au jardin

les travaux au jardin biologique

Delphiniums ou aconits ?


Les delphiniums bleus sont très appréciés des jardiniers. Les limaces et les escargots aussi, qui en raffolent de leurs pousses tendres.

L’aconit napel (Aconitum napellus) qui fleurit longuement en mai est une solution de rechange idéale, à planter dès cet automne car les mollusques n’y touchent pas. Une autre espèce d’aconit fleurit en automne : Aconitum carmichaelii. Il est un peu plus haut (1,30) et possède des épis plus lâches, bleus ou blanc rosé selon les cultivars . 

Attention l’aconit est une plante toxique. Plantez-le en fond de massif et ne l’utilisez pas dans vos bouquets.

L'astuce


Soignez les plaies


Si une branche a cédé sous le poids des fruits, formez une blessure propre, à l'aide d'une scie égoïne ou d'une serpette. Pour favoriser la cicatrisation, étalez dessus de la cire d'abeille fondue, de la paraffine ou du mastic à greffer. Si vous désirez désinfecter et cautériser avant frictionnez la plaie avec une poignée d'oseille.


Séchez les dernières tomates


Vous vous en êtes régalé tout l'été, et les conserves sont faites ?

Voici une bonne idée pour écouler le surplus : le séchage. Évidez vos tomates, et débutez la déshydratation dans un four tiède, à raison de deux heures par jour pendant trois jours. Poursuivez sur la cheminée ou sur un radiateur. Conservez-les dans un bocal en verre. Vous les utiliserez à l'apéritif ou en concentré dans les recettes habituelles, après les avoir réduites en poudre et réhydratées.

Un bel hiver en perspective !

AQUATIQUE

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SERRES  CHÂSSIS

MONTAGNE

JARDIN BIO

PELOUSE ET ROCAILLE

TABLE

LITTORAL OUEST

MIDI

FLEURS ET ARBUSTES

POTAGER

BALCONS ET TERRASSES

VERGER


Essayez le chou kale


Certes, il ne pomme pas comme un cabus ou un frisé, mais ses nombreux atouts compensent l'absence de cœur bien serré : il demande peu d'entretien et d'espace : il est décoratif avec ses feuilles dentelées, de couleur violette, vert foncé voire vert bleuté. Très résistant au froid, il passe tout l'hiver dehors, en compagnie des salades. Un voile d'hivernage le protègera des basses températures et accélérera la pousse des feuilles. Riches en vitamine C, A et K, elles se cueillent d'octobre à mars.

En pratique : on sème d'avril à mai, voire juin, lorsque la température du sol atteint 20°C. On le repique lorsqu'il possède 2 vraies feuilles, en situation ensoleillée.

Attention à bien choisir l'emplacement car il l'occupera jusqu'au printemps suivant.

Pour obtenir un bon rendement, il faut lui apporter de la matière organique car, comme tous les choux, il est gourmand : au moins une brouette de compost mûr pour 10 m².

  


De quoi nourrir les auxiliaires


Les principaux insectes auxiliaires, coccinelles, syrphes ou chrysopes, consomment beaucoup de pollen et de nectar lorsqu'ils sont adultes. Leurs besoins augmentent fortement en automne car ils doivent constituer des réserves corporelles avant d'hiverner, comme le hérisson ou la marmotte.


Heureusement, les fleurs sont encore nombreuses à cette saison. Du côté ornemental : dahlia, aster, hélénie, rudbeckia, chrysanthème vivace, cosmos, grand orpin, souci, zinnia, abélia, etc. Du côté des sauvages, parfois adventices des cultures et de la pelouse : laiteron, mouron blanc, lamier pourpre, porcelle.


Ces insectes préfèrent les fleurs les plus simples, ni trop grandes ni trop profondes. Le pollen et le nectar doivent être faciles d'accès et abondants. Or les variétés doubles en sont toujours moins pourvues.

Par exemple, les dahlias simples sont plus nourriciers que ceux aux grosses têtes plus sophistiquées.


Conseil : conservez des inflorescences le plus tard possible en automne.