RENTREZ
dans le courant du mois, les bonzaïs et autres arbustes d'intérieur qui ont passé l'été dehors (de trop grandes variations de température pourraient leur être néfaste).
VAPORISEZ
les feuillages pour éliminer la poussière et rafraîchir les plantes, mais évitez de mouiller celles qui, comme le rosier, sont sensibles à l'oïdium.
FAVORISEZ
la floraison de l'an prochain pour votre clivia, mettez-les au repos : fraîcheur, arrêt des fertilisations et arrosages très réduits qui laissent sécher la motte.
FERTILISEZ
prolongez la floraison des potées en automne en leur apportant de l'engrais liquide chaque semaine.
Apportez des sels de fer au trachelosper- mum, Faux jasmin, dont le feuillage commence à jaunir.
PLANTEZ
des bulbes de freesia qui, maintenus à la lumière et à la fraîcheur, fleuriront et parfumeront votre intérieur cet hiver.
TRAITEZ
Contrôlez, nettoyez les plantes potées d'intérieur qui vont retrouver la maison pour la période hivernale
BOUTUREZ
vos lauriers-roses ou des variétés nouvelles que vous aimeriez accueillir. Tentez de les bouturer dans l'eau des pousses non fleuries. Attendez que les racines fassent 2 à 3cm de long pour rempoter.
Une seule plante peut suffire à donner le ton du décor, le pot et quelques accessoires complétant l'effet. Le végétal - par exemple un gunnera manicata - doit être spectaculaire et de belle dimension pour attirer et retenir le regard. Une touffe imposante de papyrus ou un rideau de prêles pourraient tenir le même rôle. L’eau est le second élément fort, le gravier, le troisième: ils affirment le caractère exotique d’un angle de terrasse. Un chaudron de fonte, un seau en zinc et un petit fût en chêne accueilleraient les réserves d'eau. Il est alors facile de maintenir la motte du gunnéra humide et d'humidifier fréquemment le gravier pour le rendre plus luisant. Cette scène d'inspiration zen sera mise en valeur par un écrin de feuillages panachés, pourquoi pas un Ficus benjamina variegata.
Le fuchsia, vedette incontestée de la saison
Cette plante de fin saison, qui va prolonger sa floraison jusqu'aux premières gelées, s'adapte à tous les décors : buissonnant, retombant ou sur tige. En cette période, les potées peuvent quitter la mi-ombre pour rejoindre le plein soleil, moins ardent qu'en plein été. Continuez les arrosages et les apports d'engrais jusqu'à l'hivernage : les espèces rustiques resteront dehors avec une protection des racines, mais les autres seront mises hors gel.
Ne les rempotez que tous les deux ans, mais bouturez-les dès maintenant.
Des asters miniatures
Pour vos potées automnales, accueillez `Dandy' (rose), `Niobe' (blanc), 'Lady in Blue' (bleu) qui ne dépassent pas 30cm et surtout Aster ericoides `Prostrate Form' (20 cm).
Décoratives : les "têtes de méduse"
Une couronne de tiges charnues qui se parsème de petites fleurs de couleur anisée durant l'été caractérise cette euphorbe. Euphorbia caput-medusæ permet de composer une potée de petite dimension fort originale. Une potée sans souci qu'il faut juste rentrer en hiver. Évitez le plein soleil permanent qui peut faire, comme le froid, rougir les tiges. D'autes euphorbes, Euphorbia woodii et Euphorbia pugniformis notamment, offrent la même silhouette et sont souvent groupées sous l'appellation générique "têtes de méduse"...
N'hésitez pas à opposer les formes
Les angles d'un carré ou d'un triangle inclus dans un cercle sont mis en valeur par la courbe qu'ils effleurent en un point. De même, une plante en coussin sera idéalement présentée dans un pot carré : de nombreuses vivaces, cactées ou succulentes verront ainsi leur forme ronde soulignée par les parois perpendiculaires du pot.
N'hésitez pas à accentuer l'effet en recouvrant la terre libre des angles avec du gravier ou de fins débris de valves de moules.
L’armoise
Le superbe feuillage gris des armoises agrémente avantageusement la floraison colorée des bacs en été. En fin de floraison, les touffes, comme celles des santolines et des lavandes, s'allongent, s'ouvrent et deviennent désordonnées: une taille devient indispensable pour leur conserver une silhouette dense et élégante. Si le coussin moussu de Artemisia schmidtiana 'Nana' ne nécessite aucune intervention, pensez à rabattre les armoises les plus basses (A. stelleriana, A. vallesiaca) à 20-30 cm et les plus hautes (A. arborescens, A. ludoviciana) à 50-60 cm.
Le "brun" attaque les pélargoniums
Le problème. Toujours au cœur de l'actualité, ce petit papillon aux ailes brunâtres (Cacyreus marshalli) ne cesse de se répandre sur tout le territoire depuis son introduction en France en 1997 en provenance des Baléares. On le repère lorsqu'il volette autour des potées fleuries. Les œufs qu'il dépose éclosent rapidement et donnent naissance à des chenilles poilues qui s'engouffrent dans les feuilles et les boutons floraux puis à l'intérieur des tiges. Par la suite, elles décapent les feuilles avant de se transformer en papillons. Dans le Midi, plusieurs générations se succèdent ainsi du printemps à l'automne. Hampes florales desséchées, tiges cassées et parfois potées dépérissantes sont les symptômes d'une attaque du "brun".
La solution. Les insecticides de contact sont peu efficaces car les chenilles sont le plus souvent à l'intérieur des tiges ou des feuilles. Préférez un insecticide moins toxique, actif par ingestion, à base de Bacillus thuringiensis. Par chance, ce papillon entreprenant semble se désintéresser totalement des géraniums sauvages présents dans la nature !
Douceur d'automne
Pourquoi ne pas se laisser tenter par la belle potée fleurie de chrysanthèmes nains ou par le pommier-d'amour si fringant sur le présentoir de la jardinerie ? La douceur de la fin d'été prend le relais des conditions de culture clémentes des serres de production : une belle façon d'orner les rebords de fenêtres de l'arrière saison. c'est là à l'abri des courants d'air, sans trop craindre non plus le plein soleil qui commence à baisser, que les plantes installeront leur floraison durable. Inutile de rempoter. Pour masquer le conteneur en plastique, il suffit de l'installer dans un pot - ou une jardinière de terre cuite - préalablement rempli de terreau ou de billes d'argiles. La base de la potée sera ainsi maintenue au frais.
Un pin sur la terrasse...
On en parle depuis plusieurs années, on la vu dans certaines créations du Festival du jardin de Chaumont, et les spécialistes le proposent dans les diverses Journées des Plantes. À présent, on le trouve en plus facilement chez les pépiniéristeset en jardinerie. Pinus mugo 'Mops', ce pin de montagne nain, est idéal pour les espaces restreints, en bordure, dans la rocaille ou même en pot. L'arbuste est rustique. Il accepte le plein soleil ou la mi-ombre et croît très lentement : un développement compact et arrondi, toujours contenu en-deça du mètre.
... et du lierre sur le balcon
Pour ceux qui pensent au décor hivernal de leur balcon, l'heure est venue de se lancer sur la piste de la célébre plante grimpante.
On en trouve de nombreuses variétés à la vente, un peu partout, et son bouturage dans l'eau est vraiment un jeu d'enfant. La taille des feuilles, leur persistance, leur forme (pleine, échancrée ou frisée), leur couleur (uniforme ou panachée) sont autant de réponses possibles aux maintes interrogations concernant la décoration à l'intérieur, sur le balcon ou au jardin. En outre cette plante est parfaitement indifférente à la nature de la terre et à l'exposition. Bref, un authentique bienfaiteur, doté, qui plus est, de qualités multiples qu'il suffit de savoir exploiter :
. Grimpant, il monte à l'assaut des murs, treillages et autres supports. rappelons, à ce propos, qu'un mur en bon état n'a rien à craindre de ses crampons et qu'un rideau de lierre au contraire protège et isole des intempéries.
. Rampant, il sait tapisser le sol sous les arbustes en pleine terre ou en bac. Il peut aussi habiller la jardinière de bulbes, avant que ceux-ci ne pointent le bout de leur nez.
. Retombant, il s'exhibe, seul ou en association, dans les paniers suspendus et les jardinières, ou dans les compositions des grandes vasques d'ou il dait déborder avec tant d'élégance.
Prenez soin des plantes de terre de bruyère
Si l'on rempote normalement ces plantes en fin d'hiver ou après leur floraison, il est indispensable d'offrir au camélia ou à l'azalée que vous venez d'acheter un volume de substrat suffisant pour lui assurer un bon développement et une généreuse floraison au printemps prochain. Préparez un grand sac de terreau acide enrichi d'engrais organique, des billes d'argile et un grand pot adapté à la taille de l'arbuste et au style de votre balcon.
Déposez 5cm de billes d'argile. Versez le terreau et posez la motte sur une couche d'au moins 15cm de substrat, puis remplissez jusqu'au collet (point d'insertion des racines sur le tronc). Tapez sur le pot pour faire descendre le terreau sans trop tasser avec les poings en superficie. Arrosez abondamment, puis ajoutez en superficie un paillage d'écorce de pin.
Le paillage d'écorce de pin est recommandé pour les plantes acidophiles, mais vous pouvez aussi utiliser d'autres matières (terreau de feuilles recouvert de paillette de lin par exemple).
Des feuillages éclatants pour l'automne
Les heuchères vivaces, dont le feuillage persistant décline d'étonnantes nuances, caramel, pourpre, argent ou bronze, bravent vaillamment le froid qui intensifie les couleurs, particulièrement celles des nouvelles variétés. Elles animeront avec bonheur les jardinières hivernales en compagnie de cyclamens ou de graminées.
Attention ! elles ont besoin d'un terreau riche mais bien drainé car l'humidité stagnante les fait pourrir. L'été, elles conservent mieux leur vive coloration dans un lieu légèrement ombragé.
Une taille légère pour les lavandes
Elles doivent être taillées deux fois.
La première intervention, la plus importante, est réalisée en fin d'hiver (février ou mars) avant la reprise de la végétation. On réduit de moitié la touffe en lui donnant une forme semi-sphérique, sans tailler dans le bois. La seconde taille, plus légère, s'effectue en fin d'été. Avec un sécateur.
Épointez les extrémités pour éliminer les inflorescences séchées avec 3 ou 4cm de végétation.
À adopter pour sa silouhette de rêve...
Bien nommé et vraiment décoratif, l'hippeastrum 'Silouhette' assure le décor tout au long de l'année. Il passe la belle saison au balcon (soleil ou mi-ombre) pour la conclure en apothéose, vers le mois de septembre, avec ses somptueuses fleurs roses. Il regagne la maison ou la véranda durant l'hiver (hors-gel) où son feuillage original, strié de blanc, continuera d'épater la galerie.
Floraison record !
Il est toujours en fleurs et ce n'est pas fini : le généreux anisodonta 'El Rayo' fleurit plus de 6 mois ! C'est un arbuste originaire d'Afrique du Sud ; il appartient à la famille des malvacées.
Du début des beaux jours aux premiers grands froids, cet arbuste à feuillage persistant se couvre d'une myriade renouvelée de fleurs rose bonbon à cœur magenta. En pot, il peut atteindre un bon mètre en tous sens, sans nécessiter de soins particuliers. Il aime le soleil et sait résister à de brèves gelées ; il supporte même jusqu'à -10°C, mais il est fort conseillé de protéger la motte.
Pour le plein soleil
Les ficoïdes (Delosperma, autrefois appelé Mesembryanthemum), originaires des déserts d'Afrique du Sud, ont tout naturellement colonisé les rocailles et les murets du bassin méditerranéen, mais ne rechignent pas à fleurir nos jardins plus septentrionaux. Elles s'adaptent même à la culture en pot. Leur seule exigence : le soleil ! Il leur est indispensable : les fleurs colorées (comme des marguerites roses ou jaunes presque "fluo" avec un cœur d'étamines jaune d'or) s'ouvrent avec les premiers rayons et, au moment le plus chaud de la journée, dégagent un léger parfum de vanille. Ces plantes rampantes recouvriront un muret et sauront retomber généreusement sur les bords d'un panier anglais ou d'une jolie vasque.
Un potager sur le balcon
Les potagers ne sont pas réservés aux heureux jardiniers de la campagne. Et si vous vous lanciez sur votre balcon ?
Tout le monde est d'accord : herbes aromatiques et tomates ont des qualités décoratives indéniables qu'elles savent développer sur nos balcons. De nombreuses autres plantes pourraient les y rejoindre sans aucun complexe, et les courges se portent volontaires.
Dans un pot d'au moins 30cm de diamètre, rempli de bon terreau, installez un plant de potiron et, dans un autre, un pied de cougettes. Des arrosages copieux et une fertilisation hebdommadaire suffiront à assurer une végétation normale qui aboutira, après moins de deux mois de culture, à la floraison et à la fructification.
Attention : le potiron produit des rameaux qui peuvent atteindre plus d'un mètre de lonf et des feuilles d'une bonne quinzaine de centimètres de diamètre ; aussi, prévoyez-lui un espace suffisant, voire un palissage solide. Vous ne sconserverez qu'un seul fruit par pied. En revanche les courgettes ne se montrent pas aussi "coureuses". Vous pouvez leur laisser toutes les fleurs et cueuillir les fruits au fur et à mesure, sans toutefois attendre qu'ils soient trop gros.
Delosperma cooperi
Delosperma floribundum
Delosperma nubigenum
Le séjour à l'extérieur est profitable aux cactées : elles y apprécient le soleil et les changements de température entre le jour et la nuit. Comme toutes les plantes du balcon, elles sont soumises aux pollutions et se couvrent de poussière ; dépôts inesthétiques qui forment un obstacle à la fonction chlorophyllienne dont il faut les libérer avant de les rentrer. Tous les moyens qui ne blessent pas les tissus végétaux sont les bienvenus : chiffon, pinceau ou même sèche-cheveux : mettez alors l'appareil sur la fonction "air froid" et travaillez à une vingtaine de centimètres de la plante. Un geste à renouveler au moins une fois durant l'hiver.
Une vigne vierge en or !
Parthenocissus `Golden Wall' est disponible. Il accepte la culture en bac : une aubaine pour nos terrasses et nos balcons ! Son feuillage doré illuminera l'ombre et la mi-ombre.
Pensées en potées
Les pensées s'imposent dans la composition des potées d'hiver. parmi le vaste choix proposé dans les catalogues et jardineries, attardez-vous sur ces nouveautés. 'Plentifall' réunit les qualités des pensées et des violettes : générosité, floribondité et précocité. En mélange coloré ou dans sa version pourpre 'Purple Wing', elles fleuriront du début d'automne au peintemps sans crainte des frimas. À installer en panier suspendu, en grosse potée compacte ou en couvre-sol de grands bacs.
Attention aux excès d'eau
Si l'arrosage des plantes est, au cours de l'été, souvent problématique, nous arrivons à une saison où le problème s'inverse avec une abondance d'eau.
Les plantes ne doivent jamais baigner longtemps dans un substrat inondé.
Videz rapidement les sous-pots après les averses, enlevez-les durant les périodes pluvieuses.
Pour accélérer l'écoulement de l'eau, couchez le pot.
Ne vous inquiétez pas trop pour les très grands bacs, difficile à manipuler, ils contiennent des végétaux au système racinaire particulièrement développé qui absorbe assez vite l'eau en surplus.
Déco d'automne
Les grands orpins (Sedum spectabilis) sont des vivaces aussi belles que faciles ! Dès le printemps, ils déploient leurs tiges aux feuilles bleutées, éclatantes de santé, de 40 à 50 cm de haut. La fin de l'été voit fleurir leurs inflorescences en plateau, passant du vert frais au rose pâle, puis au pourpre. Conservez-les tout l'hiver car même roussies, brunies par le froid, elles restent décoratives. Il en est aux fleurs plus rouges, d'autres blanches, mais le plus spectaculaire d'entre tous est 'Herbstfreude' ( ou 'Autumn Joy', on le trouve sous ces deux dénominations). Il porte bien son nom "joie de l'automne" car il allie à ses fleurs rouge brun la coloration jaune de ses feuilles. Certains arborent aussi un feuillage panaché comme 'Automn Charm' ou pourpré comme 'Matrona'.
Vous pouvez les acquérir en ce moment en pleine floraison : le choix sera plus facile. Jeunes, ils peuvent être sensibles au froid. Aussi en pot, soyez vigilant le premier hiver : arrêtez les arrosages en cas de grands froids et couvrez d'un voile d'hivernage temporaire. Quand ils vieillissent, leurs couleurs s'affadissent et leur floraison diminue. Il est alors temps de renouveler votre orpin à partir de quelques éclats de la périphérie de la plante transplantés dans du terreau neuf. Au printemps, c'est mieux !
Préparez le repos du bégonia
Le bégonia tubéreux se conserve facilement d'une année sur l'autre grâce à son bulbe. En fait, on devrait plutôt dire "tubercule" botaniquement parlant, comme pour la pomme de terre. Il s'agit dès à présent de préparer ce dernier au repos hivernal, condition de sa nouvelle floraison l'année suivante. Dès début septembre, réduisez la fréquence des arrosages. N'hésitez pas à laisser sécher le terreau en surface entre deux apports d'eau. Le feuillage va jaunir progressivement et la floraison s'arrêter. Quand tout est jaune (vers la fin du mois, voire la mi-octobre)coupez au ras du pot et arrachez les tubercules. Laissez-les sécher quelques jours à l'air libre, mais pas au soleil. Puis enfouissez- les dans la tourbe sèche et entreposez dans une pièce fraîche (8 à 10°C) à l'obscurité jusqu'au printemps prochain.