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 ÉTALEZ

du compost en surface des plates-bandes de plantes vivaces ou bisannuelles : il sera enfoui sur quelques centimètres de profondeur lors d'un prochain sarclage ; la vie microbienne du sol sera ainsi stimulée.

 SEMEZ

votre premier mesclun composé des habituels cresson, roquette, laitue à couper, mais aussi d'épinard, d'arroche rouge (que vous laisserez en place après la consommation du mesclun) et de bette à couper.

des artichauts, côtes de bettes et choux de Toscane pour les intégrer le mois prochain, dans les parcelles orne- mentales.

 PLANTEZ

repiquez des laitues entre les rangs d'oignons. Les salades puiseront l'éventuel excès d'azote défavorable au développement des bulbes.

 RÉCOLTEZ

les rosettes de coquelicot, les jeunes feuilles d'une saveur douce et agréable, agrémenteront les salades composées et gardez quelques pieds pour récupérez de la graine, comme celle du pavot, elles parfument pains et patisseries.

 PROTÉGEZ

la floraison des cerisiers, poiriers, pommiers et marroniers en leur offrant une pulvérisation d'extrait de valériane la veille des nuits de gelée.

 PULVÉRISEZ

une préparation de décoction de prêle sur vos fruitiers en fleurs et vos fraisiers.

 RÉALISEZ

des salades printanières à base de cueillette de plantes sauvages (pissenlit, égopode, mouron des oiseaux, amarante réfléchie, chénopodes blancs...) réputées comme "mauvaises herbes".



  

Carnets pratiques

CARTE ZONES

Pourquoi les plantes sont-elles malades ou parasitées ?

Classer les animaux du jardin en "utiles" et en "nuisibles" est un peu hâtif, certains pouvant passer d'une catégorie à l'autre selon les circonstances. Par ailleurs, les "nuisibles" ont leur raison d'être lorsqu'ils deviennent la nourriture des "utiles"...

Le jardinier a souvent le sentiment d'une concentration de vie animale particulière dans son jardin, ce qui est juste, puisqu'elle y trouve une belle profusion de nourriture, de surcroît rendue appétissante par les amendements. C'est ainsi qu'un excès d'azote est suivi, pour les plantes sensibles, d'une installation de pucerons. L'arrivée des pucerons est aussi favorisée par un déséquilibre de l'approvision-nement en eau des plantes (sécheresse et chaleur) ou par un sol devenu trop dur : il faut arroser, biner et mulcher. C'est ainsi que l'on apprend que les techniques culturales ont leur importance dans le phénomène du parasitisme. s'il est utile de connaître la chaîne alimentaire de ce petit monde, pour favoriser l'installation des auxiliaires, il convient aussi de rechercher la cause d'un parasitisme outrancier. Il serait erroné de croire qu'un jardin bien fleuri et pourvu de plantes médicinales et aromatiques, attirant une faune diversifiée, trouvera toujours un équilibre naturel entre les animaux gênants et leurs prédateurs. Cette vérité-là est partielle, car les attaques répétées de parasites signalent un problème d'adaptation des plantes concernées. Aussi est-il inutile, voire dangereux, de vouloir "traiter" sans analyser les erreurs commises.


Applications pratiques

Des cultures associées. Quel doryphore résisterait à une monoculture de pommes de terre, accompagnée d'aubergines et de tomates ? Déduisez : les associations végétales sont obligatoires. Cultivez, entre les rangs de pommes de terre, ail, capucine, choux ou haricots. Fertilisez cette plate-bande avec du compost mûr, effectuez des poudrages de roche (lithothamne, basalte) pour augmenter la teneur en silice de ces légumes. Attirez les ennemeis du prédateur, avec une haie sauvage pour les oiseaux, un petit muret en pierres sèches pour les lézards.

Des traitements doux mais efficaces. Si les animaux peuvent nuire aux plantes, le règne végétal lui-même vient au secours de ses compatriotes. Les purins, infusions et décoctions de plantes (ortie, prêle, fougère...), pulvérisés tous les trois jours, viennent à bout de nombreux parasites.

Semez le ricin près des pommes de terre et des aubergines, il attire les doryphores qui s'y empoisonnent, tandis que sa racine dégage une odeur qui éloigne taupes et campagnols.

Avril au jardin

Les travaux au jardin biologique

Pensez à offrir un nid aux hirondelles


Avril sonne le retour des hirondelles.

L'hirondelle des fenêtres s'installe à l'extérieur des bâtiments sous les toits, les balcons, les corniches. Nombre de propriétraires n'hésitent pas à détruire les nids pour éviter que les fientes ne salissent les murs. Pourtant, une simple planche fixée en dessous des nids règlerait le problème. Elle se distingue de l'hirondelle rustique (des cheminées) à sa queue fourchues bien plus courte ; de plus croupion, ventre et gorge sont blancs.

L'hirondelle rustique se reconnaît à sa longue queue fourchue et à sa gorge rousse. Elle s'installe surtout à l'intérieur des bâtiments (granges, étables, écuries), de préférence le long d'une solive. Elle fabrique son nid avec de la boue prélevée dans les mares et les rives des rivières.

Pour profiter de leurs bienfaits (elles prélèvent mouches, moustiques, tipules...) et de leur gazouillis, installez sans tarder des nichoirs spéciaux en béton et bois pour chacune de ces espèces.

égopode

L'astuce


Où sont passées les limaces

Elles viennent la nuit grignoter nos nouvelles salades ; le jour, on ne les voit jamais, sauf s'il pleut ! Pour les trouver infailliblement, n'oubliez pas d'équiper vos jeunes semis d'une planche qui servira de refuge : chaque matin vous les trouverez bien cachées dessous. Offrez-les aux oiseaux...

Conciliez floraison et cuisine


Lorsqu'on dispose d'un petit lopin de terre, la question du choix entre plantes ornementales et plantes utilitaires se pose souvent. Tranchez une fois pour toutes en plantant des hémérocalles et des oeillets : si la première est la plus goûteuse parmi les fleurs, la seconde n'a pas de pareille pour agrémenter les salades et desserts de couleurs vives et... parfumées. Toutes les hémérocalles sont comestibles, mais celles à fleurs orange sont particulièrement délicieuses. De plus, fleurs d'un jour, vous n'aurez pas de scrupule à les cueillir en fin de journée. Quant aux oeillets, vous pouvez tous les essayer : il n'y a pas de brebis galeuse dans la famille !

Des yeux d'or contre les pucerons

Les chrysopes au secours du jardinier


Les larves de chrysopes (longues de 5 à 10mm) sont de redou-tables prédateurs de pucerons, d'oeufs de papillons et d'aca-riens phytophages en particuler le tétranyque tisserand qui fait parfois des ravages dans les arbres fruitiers. En deux à trois semaines de croissance, une seule larve consomme jusqu'à 500 pucerons ou 10 000 acariens. Une alternative vraiment efficace pour remplacer les pesticides dans la plupart des situations du jardin. Les adultes sont des petits insectes qui s'installent volontiers dans les jardins non traités ; mais si  vous venez d'adopter les techniques du jardinage biologique ou si votre jardin n'est pas dans un environnement très favorable pour les insectes auxiliaires, notamment en ville, il est utile de favoriser leur installation dans le jardin. Il est maintenant possible d'acheter des oeufs de chrysopes indigènes pour les déposer au coeur des colonies de pucerons des rosiers ou des arbres fruitiers. Fixés sur des bandelettes, les oeufs doivent être mis en place dès réception. Les chrysopes grandiront, se reproduiront et resteront dans le jardin biologique.


Sachez les reconnaître pour les protéger










chrysope adulte                                                       oeufs de chrysope












                                                 

                                                            

                                                                                                larves de chrysope

Chou palmiste et chou palmier


Le premier pousse sous les tropiques ; il est délicieux mais il y a peu d'espoir de l'acclimater. Palmier érigé en un magnifique éventail, dont on consomme, chez certaines espèces, la jeune pousse de l'année, crue en salade ou cuite en gratin. Les choux dits "palmiers" nous viennent quant à eux de Toscane (feuillage bleu gauffré), du Nord (feuilles frisées) ou de Russie (feuilles rougeâtres, frisées). Ils sont comestible après une période de gel, soit en hiver, d'autre part, ils ont tendance à se conduire comme des plantes semi-vivaces, aussi, semez-les maintenant pour les associer aux massifs de rosiers ou de sauges... vous les mangerez ensuite. Leur culture est identique à celle des autres membres de la famille, mais il faut prévoir un emplacement sur trois ans.


Installez des fagots pour les abeilles et les guêpes


Pour que les abeilles, guêpes et autres  insectes puissent s'abriter cet hiver, suspendez des petits fagots de tiges creuses (canne de provence, bambous, tiges de fenouil, deutzia...) ou de tiges à moelle (ronce, rosier, framboisier, sureau, buddleia, weigelia, hortensia, etc...). Les premières accueilleront des petites abeilles solitaires comme les osmies pollinisatrices actives d'avril à mai, au moment de la floraison des arbres fruitiers. Les secondes hébergeront les larves de petites guêpes solitaires mangeuses de pucerons ou de petites chenilles. Pour constituer chaque fagot, coupez une dizaine de tronçons de 15 à 20cm de long. Accrochez-les à 1m du sol, horizontalement ou verticalement mais surtout exposés au soleil.

Plante-refuge

Cultiver l'euphorbe des bois


Bien que d'origine forestière, l'euphorbe des bois (Euphorbia amygdaloides) s'installe volontiers dans les jardins potagers et les massifs. Elle est d'ailleurs souvent cultivée comme plante ornementale vivace, dont il existe une variété à feuilles pourpres ('Purpurea'). Comme toutes les euphorbes herbacées, sa sève laiteuse est irritante pour la peau. Ses fleurs minuscules sont entourées de larges bractées de couleur jaune verdâtre groupées en ombelle.

Les euphorbes sont à la fois décoratives et riches en pollen et nectar, une nourriture recherchée par de nombreux insectes butineurs, notamment les auxiliaires. Lorsqu'elles ont le choix, les chrysopes préfèrent butiner les euphorbes dont les petites fleurs sont faciles d'accès et restent ouvertes le soir, contrairement à nombre de fleurs. La floraison assez précoce et longue de l'euphorbe des bois nourrit plusieurs générations de chrysopes. Les espèces annuelles du jardin (euphorbe réveille-matin, euphorbe péplus), souvent considérées comme "mauvaises herbes", fleurissent même jusqu'en automne et nourrissent les dernières chrysopes.

Profitez du printemps pour rapporter l'euphorbe des bois d'une balade en forêt ou pour dénicher des variétés pourpres lors d'une fête des plantes. Installez-la en lisière des haies champêtres ou dans les massifs d'arbustes et de rosiers. Vous profiterez ainsi de son effet couvre-sol. Elle se ressème assez facilement, sans devenir envahissante : vous pourrez la disséminer dans le jardin ou l'offrir à des amis.

La technique du double apport


De nombreux jardins apprécient une fertilisation automnale de compost mûr, en fumure de fond, suivie au printemps d'un apport plus "nerveux" d'azote organique. Ceci est d'autant plus important que le sol est calcaire. Si tel est votre cas, répartissez un peu de fiente de volaille, de guano ou de poudre de sang sur vos parcelles avant de les préparer pour les semis. Vous pouvez aussi arroser vos jeunes semis et repiquages de purin d'ortie ou de purin réalié avec les 'mauvaises herbes' de votre premier désherbage. Si vous venez d'enfouir un engrais vert, vous avez déjà fait ce qu'il faut pour stimuler la vie biologique du sol. Un compost jeune pourrait avoir le même effet, à condition de ne pas l'enfouir en profondeur, seulement à quelques centimètres grâce à un griffage au croc ou à l'occasion d'un binage. Ces techniques assurent également une structure correcte du sol, dans la mesure où vous respectez un faible dosage ; sinon la terre reçoit plus qu'elle ne peut "digérer", avec une augmentation des risques de parasitisme. Pour le dosage, comptez 3l de purin pour 100m², distribué à l'arrosoir au pied des plants ou le long des lignes de semis, après l'avoir dilué à 10%. Épandez le guano à la volée comme pour un semis, à raison de 10 à 20g/m² en couverture avant une pluie ou un arrosage et binez dans les jours qui suivent.

Attention, utilisez un dosage homéopathique pour cet apport printanier : il s'agit d'une stimulation de la vie du sol et non d'un engrais de fond, assuré par les apports d'automne.


Bette à cuire, bette à déco


Appelée aussi blette, poirée ou carde, cette plante est aussi gourmande qu'assoiffée. D'origine maritime, elle se plaît dans les zones de climat tempéré et humide. Sa culture présente pas de difficultés particulières. Elle lève facilement, a peu d'ennemis hormis la chaleur et le gel. Elle se récolte progressivement, sans effeuiller totalement le plant pour faciliter la repousse, elle se mange entièrement. Toutes ces qualités lui font pardonner son goût un peu fade qu'il convient de réhausser dans des préparations (gratin, sauce tomate, tarte...) Les feuilles cuites, hachées, gratinées avec champignons et gruyère, agrémentent un repas. Si sa consommation ne vous tente guère, cultivez les bettes à cardes jaunes ou rouges pour le décor.


Le savon noir : un excellent insecticide naturel


Plus connu sous le nom de savon noir, le savon potassique utilisé pour tout nettoyer dans la maison est un excellent insecticide naturel. Constitué d'acide gras et de sels de Kalium (potassium), il est actif sur les insectes dits "mous" (comme les limaces) et sur les acariens. En contact avec le corps, revêtu d'un tégument souple et peu épais, de tous ces organismes, le savon dissout la couche cireuse protectrice et perturbe ainsi la perméabilité des cellules épidermiques. La bonne efficacité de ces savons, employés de longue date au jardin potager, a été confirmée par de récents tests. Cet insecticide de contact est efficace contre les mouches blanches, les thrips, les psylles et les pucerons. Si du miellat et de la fumagine tapissent les feuilles de vos platanes, elles seront bien nettoyées. Diluez le savon dans un peu d'eau tiède, puis complétez avec de l'eau de pluie (dosage : 0,2 l pour 10 l d'eau). Pour limiter la formation de mousse, ajoutez une cuillère d'huile de table à votre préparation.


CONSERVER


Les oiseaux ont besoin de mousse !


La mousse est indispensable pour de nombreux animaux des jardins, en particulier les oiseaux, qui concourent à la protection biologique des plantes cultivées. Ils l'utilisent en abondance pour construire leurs nids, remplir les inters-tices entre les brindilles, tapisser l'intérieur de la coupe. Les nids en boule du troglodyte mignon ou de la mésange à longue queue sont constitués pour l'essentiel de mousse. Dans les nichoirs, les mésanges rapportent de la mousse pour confectionner la coupe dans laquelle la femelle va pondre. À leur intention, laissez une partie de la mousse sur la pelouse et évitez tout traitement. Dans les endroits humides, la mousse reste bien verte et esthé-tique. Elle est aussi utile aussi pour les amphibiens et de nombreux insectes qui s'y abritent en été ou en hiver.


  Contre la fonte des semis


Le fonte est l'une des préoccupations en ce début de printemps. Cette maladie est due à différents champignons que favorisent un temps humide, un semis trop dense ou une terre compacte et acide. Crucufères, courges, tomates, salades et de nombreuses orne-mentales meurent ainsi par un dessèchement de la base de leur tige. Dès le semis, pulvérisez le terreau avec une décoction de prêle se trouve dans le commerce). Réitérez dès la germination, au moins deux fois.

L'astuce


Sauvez les néodryinus !


Dans les années 90, des lâchers d'un micro-hyménoptère parasite. Néodryinus typhlocybae, ont été réalisés dans le sud de la France pour combattre le flatide pruineux (Metcalfa pruinosa), mieux connu sous le nom de la cicadelle blanche. Cet insecte très envahissant développe des filaments cotonneux blancs sur de nombreuses plantes et ponctionne la sève élaborée. Dans un premier temps, le néodryinus a été décevant, car il ne se répandait pas aussi vite que la cicadelle mais, depuis peu, il semble qu'il améliore ses performances. Pour préserver le plus grand nombre d'auxiliaires, il est nécessaire de sauvegarder les insectes qui passent l'hiver sur les arbustes à feuilles persistantes. Ils se réfugient sous des petites plaques ovales d'aspect nacré -comme des points de colle- au revers des feuilles. Lors de la taille, prélevez et conservez dans une ambiance fraîche et sèche celles sur lesquelles l'insecte se trouve. Le mois prochain, regroupez ces feuilles dans un petit filet et suspendez-le dans un arbuste... les néodryinus seront alors sauvés !

                chénopode

  


P'tit conseil de printemps


Coucou à tous les automobilistes !

Je suis juste là pour vous rappeler de faire bien attention sur la route
car c'est bientôt la période des bébés hérissons !

J'suis pas mignon ?

Et pis j'manque pas de piquants...

Ce serait dommage de m’écraser, non ???


En plus, je mange beaucoup d'insectes nuisibles pour vos plantations !!

Merci de me protéger

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