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Si vous avez un peu de mal à obtenir un gobelet bien rond, n'hésitez pas, les premières années, à utiliser un cercle rigide (plastique, métal, osier...) que vous fixerez sur les branches, à l'intérieur de l'arbre. Ce cercle aura l'avantage d'ouvrir davantage le gobelet ce qui abaissera les branches, permettant une meilleure pénétration de la lumière et une mise à fruits plus rapide.

La bonne inclinaison des branches charpentières et sous-charpentières, doit être comprise entre 30° et 60° par rapport à la verticale. Supprimez les branches trop horizontales (inclinaison inférieure à 30°).


Savez-vous casser les noix ?


S'il est tentant de frapper (ou d'appliquer les mâchoires du casse-noix) sur la fente pour ouvrir une noix, ce n'est pas ainsi que l'on obtient de beaux cerneaux pour décorer les gâteaux. Au contraire, il faut frapper la partie la plus ronde de la noix d'un petit coup sec (ou l'écraser doucement). C'est d'ailleurs ainsi que l'on procédait autrefois lors des veillées, où l'on cassait les noix en famille, sur une table qui comportait quelques encoches destinées à caler la coquille.

FRUITIER

Une bonne aération


Les fruits entreposés dans le local de conservation doivent passer plusieurs mois dans de bonnes conditions, sans pourrir ni dessécher. Ce délicat équilibre s'obtient grâce à une bonne hygrométrie et une circulation d'air suffisante. L'hygrométrie doit être stabilisée autour de 70% pour une température inférieure à 10°C. Mais pour compenser cette ambiance fraîche et humide, il faut une ventilation capable d'évacuer les gaz émis par les fruits en cours de maturation. S'ils stagnent, ces gaz accélèrent la maturation des fruits et les moisissures se propagent. Cette aération peut être statique, en utilisant les ouvertures hautes (sortie d'air chaud) et les ouvertures basses (entrée d'air frais). Ces ouvertures doivent être percées sur des murs opposés : les hautes côté sud et les basses côté nord. Mais la ventilation peut aussi être dynamique, en utilisant un extracteur d'air électrique, placé en partie haute face à une entrée basse d'air frais. Ces appareils, disponibles dans les grandes surfaces de bricolage, sont très faciles à installer soi-même.

Formez un gobelet


Le gobelet fruitier est une petite forme de plein vent facile à obtenir et d'allure très sympathique.

Sa petite taille et sa forme ronde équilibrée mais sans axe central, permet aux fruits de mûrir de façon homogène. De plus on peut entretenir l'arbre (surveillance, taille, traitements...) et récolter les fruits sans difficultés ni recours à une échelle.

On peut l'utiliser pour la plupart des espèces possédant un porte-greffe pas trop vigoureux : pommier, poirier, pêcher, voire prunier ou cerisier.

Voici comment procéder pendant les trois premières années.

1ère année. Procurez-vous un scion greffé sur un porte-greffe peu vigoureux et plantez-le dans les règles de l'art, sans enterrer le point de greffe. Peu importe qu'il soit ramifié ou non. Au mois de mars, lorsqu'il commencera à démarrer, étêtez-le à 70 cm du sol, au niveau des 3 ou 4 derniers yeux bien formés. Ces yeux donneront naissance aux branches charpentières. Il est important qu'elles partent dans différentes directions pour se répartir le plus régulièrement possible autour du tronc. Vous pouvez commencer à suppimer les rameaux situés au-dessous, en commençant par ceux du bas. Conservez au moins cinq branches. À l'automne qui suit la plantation, la silhouette du gobelet est déjà bien dessinée.


2ème année. En hiver, conservez les trois branches les plus belles et les mieux orientées. Raccourcissez-les d'un tiers en épointant au-dessus d'un œil situé vers l'extérieur. Vous pouvez éliminer les pousses qui se dirigent vers l'intérieur du gobelet.


3ème année. C'est généralement celle des premiers fruits. En été, supprimez (en vert) les rameaux qui se forment à l'intérieur de la couronne de l'arbre. Laissez les 3 ou 4 branches charpentières se ramifier en Y successifs. Lors de la taille d'automne, vous raccourcirez d'un tiers chaque rameau, toujours au-dessus d'un œil orienté vers l'extérieur.

Cueillir


Que faire des nèfles ?


Notre néflier, superbe arbre d'ornement (*) mûrit ses fruits à partir de la mi-octobre. Considérés depuis longtemps comme fruits de peu de valeur, ils doivent être parfaitement mûrs pour être consommables, voire légèrement blets (mais pas pourris !). Le froid nocturne accélère ce processus. La récolte se fait au fur et à mesure, et les fruits se consevent dans le bac à légumes du réfrigérateur pendant plusieurs jours, en attendant d'être utilisés. Pourquoi ne pas confectionner purées, compotes, mousses, confitures, gelées ou pâtes de fruits ?


 (*) Il s'agit de Mespilus germanica qui produit en automne et non du néflier du Japon (Eriobotrya japonica) dont les fruits se récoltent au printemps.


Des portes-greffes nanifiants ou peu vigoureux pour...


*Les pommiers :M9 (en sol riche et frais) ou MM106 (en sol léger).

*Les poiriers : cognassiers d'Angers ou de Provence ou OHF (pour une meilleure résistance au calcaire).

*Les pêchers : prunier Saint-Jullien.

*Les pruniers : prunier Myrobolan.

*Les cerisiers : MaxMa Delbard®14 Brokforest.

Planter


Une fraise pleine de qualités


Découvrez 'Surprise des Marchés', une fraise non remontante. Très précoce, elle arrive dès la mi-mai dans le Midi, un mois plus tard au nord et termine sa production vers la mi-juillet. On la récolte pendant environ un mois. Elle a tout pour plaire : une jolie forme conique, un calibre appréciable, un rendement hors pair et un délicieux parfum de vraie fraise. Cultivez-la en terre légère, voire sableuse, enrichie de compost ou de terreau. S'il vous reste un peu de fumier mûr, déposez-le entre les rangs pour nourrir vos fraisiers. Pour espérer une bonne récolte, plantez-les maintenant.

 

Carnets pratiques

les travaux au jardin verger

CARTE ZONES

Octobre au jardin

EN BREF...


Expositions

Ne manquez pas de visiter les expositions des sociétés pomologiques.

Elles présentent de nombreux fruits régionaux, intéressants pour leurs qualités gustatives et leur bonne adaptation au climat local. Vous y rencontrerez également des spécialistes que vous pourrez questionner sur vos problèmes de verger et qui sauront identifier vos fruits inconnus.

Mûres des jardins

Nettoyez vigoureusement ces plantes (mûres sans épines, loganberries...) dont la végétation exubérante est souvent confuse.

Supprimez au ras du sol les tiges ayant porté des fruits, et palissez les nouvelles pousses qui fructifieront l'année prochaine. Supprimez aussi les drageons apparaissant çà et là autour des plantes.

Préparez les plantations.

En octobre, il est temps de préparer les futures plantations, même si les arbres ne sont pas encore arrivés (il est trop tôt pour planter). En ce moment, établissez le plan du verger, cruesez les trous et réunnissez le matériel nécessaire : tuteurs, étiquettes, colliers, engrais de fond... et, si ce n'est encore fait, passez vos commandes.

Enlevez le bois mort.

Il est important de ne pas laisser les branches mortes dans un arbre. En pourrissant, elles deviennent des sources permanentes d'infection et des refuges pour les parasites. Profitez de la période de la récolte pour nettoyer le bois mort de vos vieux pommiers et poiriers. On distingue mieux ces parties abîmées lorsque l'arbre est en végétation. Avant de grimper à l'échelle, munissez-vous d'une petite scie à élaguer, d'un sécateur et d'un flacon de mastic cicatrisant. Travaillez de façon systématique autour de l'arbre, une fois repérées les branches à supprimer.


De l'engrais au bon endroit


Pour distribuer l'engrais aux arbres fruitiers, voici une technique (dite à pal sec) qui évite de manipuler la terre, ne blesse pas les racines et dépose l'engrais à leur portée. Dernier avantage, vous pouvez travailler en sol enherbé de l'automne au printemps.


1 Creusez des trous sur un cercle situé à l'aplomb de la couronne de l'arbre. Utilisez une barre à mine ou un pieu solide et finement épointé. Les trous se font tous les 30-40 cm, et doivent être profonds d'autant.


2 Préparez pour chaque arbre la quantité nécessaire d'engrais de fond en granulés, riche en potasse et en acide phosphorique : de 500 g pour un jeune arbre, à 3-5 kg pour un arbre plus agé. Répartissez-le dans tous les trous que vous pouvez reboucher ou non avec du terreau. Les petites poches d'engrais se dissoudront au fil des mois avec les pluies.


Mais où sont passées les palmettes ?


Palmette Verrier, Oblique, U double, losange, éventail ... Il y a cent ans, on proposait une cinquantaine de formes fruitières palissées, plus ou moins complexes. Aujourd'hui, quelques pépiniéristes préparent encore, pour les amateurs, des palmettes en U (simples et doubles), des palmettes Verrier et des palmettes obliques à 2 ou 4 bras. Il semble que le temps ait fait le ménage dans cette arboriculture complexe qui cherchait à tirer le meilleur parti d'un arbre, tout en lui gardant une belle allure, fut-elle totalement artificielle. L'intérêt de ces jolies formes fruitières se voit rapidement dans les petits jardins :: elles occupent peu de place mais donnent assez rapidement dans les petits jardins : elles occupent peu de place mais donnent assez rapidement de beaux et bons fruits. Même si elles sont plus coûteuses au départ, nous pouvons les conseiller aux jardiniers "soigneux". Nous attirons toutefois leur attention : ces palmettes ont besoin d'une taille particulière pour fructifier et garder leur forme initiales.

Ayez donc recours aux conseils d'un voisin connaisseur ou, mieux, adhérez à la Société pomologique de votre région : vous y retrouverez des cours pratiques de taille et des réponses adaptées à vos palmettes

  

Palmette Verrier


Préparez le terrain


Avec l'automne commence la grande saison de plantation des arbres fruitiers à racines nues ou en motte.

Plantez le plus tôt possible vos nouveaux arbres afin qu'ils aient le plus de temps pour s'installer avant l'hiver. Ils supporteront mieux leur première année après avoir subi ce choc qu'est la transplantation. En attendant le mois de novembre, préparez le terrain qui les acceuillera et le matériel utile. Dans certain cas, il peut être nécessaire d'effectuer de gros travaux : sous-solage, drainage... Le sous-solage est nécessaire si le terrain a été tassé par le passage de véhicules lours.

Sous la couche superficielle, il s'est créé une semelle dure qui empêche l'eau et l'air de circuler librement dans le sol. Vous devrez alors faire défoncer cette couche sur une profondeur de 50-60 cm avec un soc de charrue spécial. L'opération peut être pratiquée sur tout le terrain ou simplement la ou les bandes qui acceuilleront les arbres. Si ce n'est pas possible, vous devrez creuser des trous individuels assez profonds pour dépasser cette semelle.

En terrain meuble, vous vous contenterez de bêcher l'emplacement des arbres en y incorporant le fumier ou le compost et l'engrais de fond nécessaire. Comptez une ou deux brouettes de fumier et 1 à 2 kg d'engrais de fond de type 7-14-10 par arbre.

Le drainage s'impose également en terrain humide. Vous pouvez faire appel à une entreprise spécialisée ou louer une petite pelle mécanique pour creuser les tranchées des drains. Ensuite, nous vous conseillons de prévoir les trous à l'avance, surtout si vous souhaitez plantez beaucoup d'arbres. Vous ne serez pasz pris de vitesse, et aurez le temps de les faire assez grands, en piochant bien la terre de fond du trou pour l'ameublir le plus profondément possible. La terre pourra ainsi retrouver un certain équilibre avant de recevoir les arbres.

Enfin, rassemblez tout le matériel nécessaire : tuteurs, colliers, voire haubans dans les régions très ventées. Les arbres seront ainsi installés dans de bonnes conditions et ne perdront pas de temps pour redémarrer.


Pommes


La "Cox's Orange"


Cette pomme délicieuse gagnerait à être mieux connue des amateurs de fruits de qualité. Son vrai nom est "Cox's Orange Pippin",  car elle fut obtenue en 1930 par Monsieur Cox, à Windsor (Angleterre). En France, on la nomme parfois 'Reinette Orange de Cox' tant elle rappelle notre 'Reine des Reinettes', avec sa robe lisse, jaune saumoné et strié de rouge du côté exposé au soleil. C'est une belle et très bonne pomme, de bon calibre, à la chair blanche, fine et fondante. Sa saveur est assez sucrée et son parfum beaucoup plus prononcé que celui de 'rine des Reinettes'. Peut-être même l'avez-vous déjà achetée sans le savoir en la prenant pour l'autre, car on la trouve facilement dans le commerce. Mai cette pomme anglaise se garde facilement jusqu'au mois de janvier. C'est une variété fertile, conseillée pour les régions situées au nord de la Loire. Elle se conduit aisément en petites formes (gobelet, axe vertical...) ou forme des très beaux arbres-tiges lorsqu'on la greffe sur franc.


Pensez aux fruits de l'églantier


Les rosiers sauvages (Rosa canina) sont maintenant couverts de jolis fruits rouges que les savants appellent cynorrhodons, mais que l'on connaît mieux sous leur appelation de "gratte-cul" (ils sont à l'origine du fameux poil à gratter) ou de "gargailloux". Ils permettent de confectionner une délicieuse gelée onctueuse, très facile à préparer en ce début d'automne, avant les premiers froids.

En voici les éléments de base.

Préparez les fruits en les coupant en deux et faites-les macérer deux jours au frais dans un verre de vin blanc, en les remuant le plus souvent possible. Faites-les cuire une vingtaine de minutes à feu doux pour qu'ils rendent bien leur jus. Pesez ensuite celui-ci une fois passé  et filtré au chinois. Mélangez-le au sucre à raison de 750g de sucre par kg de jus. Faites cuire comme une gelée classique (15 mn environ) et mettez en pots.

Si vous n'avez pas assez de cynorrhodons sauvages, vous pouvez utiliser ceux, plus gros, de certains rosiers botaniques comme Rosa rugosa. C'est tout aussi bon. Cette gelée originale peut également être enrichie avec d'autres fruits sauvages (sorbier, alisier) ou avec les petites pommes des pommiers décoratifs comme 'Everetz' ou 'Crittenden'. Après tout, ces fruits font partie de la même famille.


Récoltez les kiwis


Commencez à récolter les kiwis vers le milieu du mois en région parisienne, une à deux semaines plus tôt au sud de la Loire ou en altitude.

C'est la chute des feuilles qui donne le signal de départ de la cueillette. Dans tous les cas, n'attendez pas les premières gelées, qui risquent de les faire blettir rapidement. Même s'ils ne sont pas encore mûrs, rentrez-les à la cave, au fruitier ou dans le bas de votre réfrigérateur où ils atteindront peu à peu leur maturité. Ils attendront ainsi entre un à quatre mois selon la température des lieux. Plus il fait frais, plus ils se conserveront longtemps. En revanche, si vous souhaitez en manger plus rapidement, il suffit de les sortir au fur et à mesure, une ou deux semaines à l'avance et de les disposer dans un compotier à la maison.




En octobre, récoltez vos kiwis

dès qu'ils atteignent leur taille définitive.


  



RÉCOLTEZ
amandes sèches châtaignes, coings, kiwis, nèfles, noix, poires et pommes d'automne, raisins tardifs.

TRANSFORMEZ
vos derniers fruits en jus, gelées et confitures.            
TRAITEZ

tous vos arbres à la bouteille bordelaise dès le début de la chute des feuilles.

COMMANDEZ
sans attendre vos arbres fruitiers, même si vous demandez une livraison à une date précise ; faites votre plan de plantation.

CONFECTIONNEZ
des jus et des coulis avec les fruits en surnombre : pommes, raisin, coing...

INSTALLEZ
les fruits de garde au fruitier.

TRAITEZ
les pêchers et les cerisiers avec de la bouillie bordelaise dès la chute des feuilles.

SUPPRIMEZ
les ligatures des greffes en écusson.

TAILLEZ
les framboisiers et les mûres de jardins dès qu'elles ont fini de fructifier.


Les derniers raisins...


Les derners cépages à mûrir se répartissent en deux groupes dits "de saison" (de 3ème époque) et "d'arrière-saison" (de 4ème époque).

Il est important de savoir à quelle catégorie ils appartiennent, car on ne peut espérer récolter des raisins tardifs dans n'importe quelle région. Plus l'automne s'installe tôt, moins vous avez le choix des cépages. À moins de cultiver votre treille le long d'un mur très bien exposé ou de posséder une vraie serre, seule, capable de prolonger l'été...

Les cépages de saison ne devraient pas être plantés au nord d'une ligne allant du Havre à Belfort (en excluant évidemment la montagne). En région parisienne, on peut récolter fin septembre 'Admirable de Courtillier' (un chasselas blanc rosé). début octobre, vous pouvez compter sur des hybrides récents comme 'Sulina' (grains blancs) ou 'Aladin' (grains noirs) ou le traditionnel 'Muscat gris' (grains rosés). Enfin, à la mi-octobre, si le temps est beau, 'Alphonse Lavallée' (noir) sera présent au rendez-vous. Quant au 'Muscat de Hambourg' (malgré son nom, et bien qu'il soit proposé à la vente un peu partout), il faut avouer qu'il a du mal à mûrir ses grappes tous les ans dans les jardins situés au nord de la Loire.

Les cépages d'arrière-saison sont difficiles à cultiver au nord d'une ligne allant de Bordeaux à Nice.

Vous pouvez alors compter sur trois raisins blancs : 'Dattier de Beyrouth' (fin septembre), 'Malaga' ou 'Muscat d'Alexandrie', (début octobre), et 'Dattier de Saint-Vallier' (mi-octobre).


  

'Alphonse Lavallée', un beau raisin à grains noirs et de saveur douce : à récolter en octobre au nord de la Loire.

Le 'Dattier de Saint-Vallier' est l'un des cépages les plus tardifs

Mespilus germanica

PLANTEZ LES FRAISIERS AVANT L'HIVER


On perd l'habitude de planter les fraisiers à racines nues en automne, au profit des plants proposés en godet à la fin de l'hiver. Pourtant, en automne, la terre est encore chaude -sauf en montagne- et les jeunes plants ont le temps de s'installer, sans avoir à fleurir et fructifier en même temps. Au printemps, ils seront beaucoup plus vigoureux et vous aurez une belle récolte. À à partir de janvier, vous trouverez des plants en godets mais aussi, chez certains producteurs, des plants à racines nues appelés "plants frigo" (voir ce mot au Lexique du jardin) proposés à un prix très intéressant pour les jardiniers qui veulent réaliser une importante fraiseraie.


250 000


C'est le TEP (tonne d'équivalent pétrole) annuel utilisé pour importer les fruits et les légumes en France : soit près de 3 millions de litres de gazole...

Un fruit importé "consomme" 10 à 20 fois plus de pétrole que le même fruit produit localement : un kilo de fraises importées nécessite en moyenne 5 litres de gazole pour arriver dans notre assiette.

Récoltez les coings


Les coings ont pris leur belle couleur jaune d'or et sont recouverts de leur fin duvet, autant de signes de leur maturité. Récoltez-les avant les gelées, dès que les premiers fruits tombent tout seuls. S'ils ne sont pas tous mûrs, installez-les au fruitier, sur un lit de paille sèche à l'écart des autres fruits dont ils risquent d'accélérer le mûrissement. Ils finiront de mûrir en quelques jours. Malgré leur apparence rustique, les coings ne se conservent pas très longtemps : un ou deux mois au maximum dans un bon fruitier, à condition que les fruits soient très très sains, sinon ils risquent de pourrir rapidement... et de contaminer les autres. Si la récolte est abondante, n'oubliez pas qu'ils peuvent être accomodés de bien des façons : légume cuit avec de nombreuses viandes, confitures et gelées, pâtes de fruits, cotignac, eau de vie et ratafia.

L'astuce

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