Divisez les crocosmias

Avec leurs fleurs qui apparaissent telles des flammes sur leurs longues hampes souples, les crocosmias (monbrétias) animent brillamment, en fin d'été, les massifs exposés en plein soleil mais dont la terre la terre reste toujours fraîche. Cette bulbeuse appartient à la même famille que l'iris, car ses racines forment des cormes. Les touffes importantes doivent être divisées en hiver, hors période de gel, pour rester florifères.

Comment faire ? Soulevez la souche avec une fourche et coupez les feuilles et tiges sèches. Secouez la motte et séparez les cormes à la main. Replantez immédiatement à 15cm de profondeur, les plus sains, par groupe mais en les espaçant d'environ 10cm.

'Lucifer'

'D'Afrique du Sud'

'Norwich Canary'

La taille des clématites

Février est une bonne période pour tailler les clématites. Pour ne pas vous tromper en fonction de l'époque de floraison ou de la grandeur des fleurs, prenez l'habitude de supprimer une branche sur deux à la base, en choisissant parmi les plus agées et les plus grosses.

Une pervenche pour éclairer l'ombre

La concurence des racines en sous-bois fait que peut de plantes acceptent d'y pousser. Pour fleurir et éclairer cette zone ingrate du jardin, adoptez une pervenche panachée, Vinca minor 'Argenteovariegata'.

Elle ne dépasse pas 15cm de haut, mais s'étale énormément. Pour faciliter la progression de ses tiges qui s'enracinent au niveau des nœuds, ameublissez le sol sur environ 5cm de profondeur à l'aide d'un croc.

Faites tremper les godets dans une bassine d'eau tiède, puis installez les plants en les espaçant de 50cm à 1,20m. Arrosez aussitôt pour bien mettre la terre en contact avec les racines. Suivez les arrosages jusqu'à la fin de l'été prochain (ensuite la pervenche sera autonome). Elle occupera la surface maximale dans 2 ou 3 ans.

Pensez à tailler le mimosa

En dehors des zones habituelles on rencontre souvent de beaux mimosas, surtout en zone très urbanisée, dans les petits jardins de ville, là où ils sont suffisament protégés. Cet hiver  risque d'avoir fait du dégats, on verra.

Les variétés à floraison hivernale de l'Acacia dealbata achèvent leurs floraison. Pour maitriser leur croissance et leur donner une belle forme, taillez-les au niveau des pousses latérales, en veillant à couper les longues tiges porteuses d'inflorescences fanées. Profitez-en pour leur donner une forme, boule, cône...

O. armata

Des cactées vraiment rustiques ça existe !

Sur le continent américain, les cactées, notament les oponces (Opuntia), sont répandues du Canada au détroit de Magellan et des rivages océaniques jusqu'à près de 5000m d'altitude dans les Andes ! Ces oponces, du moins certains, se sont adaptés aux conditions les plus extrêmes. Essayez-les en pleine terre, même si votre climat n'est pas très clément, mais aussi en potée car ce sont généralement des plantes prostrées. L'Opuntia armata, par exemple, forme une touffe basse et résiste à -15°C. Mieux encore, les O. humifusa et O. macrorhiza, rampants, tolèrent -20°C, tout comme l'O. phæacantha var. mojavensis qui, lui, forme un petit buisson d'un mètre de haut.

Pour réussir leur adaptation au froid, il faut qu'il arrive progressivement et que l'humidité ambiante soit très modérée. Préférez un terrain en pente, bien drainé. En terre argileuse et collante, mettez du gravier au fond du trou de plantation et remplissez- le avec un mélange de terre, sable et terreau à parts égales.

Le Monde des Cactus   http://kuentz.com

O. humifusa

O. phæacantha v.mojavensis

Prudence avec le sel

Le sel de déneigement le plus couramment employé est le chlorure de sodium, notre "gros sel" de cuisine, car c'est le moins cher. Mais attention, si nettoyer trottoirs et allées verglacées ou enneigées est une priorité et même une obligation parmi les travaux de l'hiver, il faut savoir que le sel déversé n'est pas sans effet sur les plantes. Il agit en pénétrant dans le sol au moment de la fonte, perturbant les racines, ainsi que sur les feuillages qui peuvent recevoir des projections de boue salée par les roues des véhicules ou par les piétons. Des symptômes, observés au démarrage de la végétation et même plus tard en saison sur vos haies et sur les bordures d'allées (bourgeons s'ouvrant tardivement, bords de feuilles desséchés, rameaux périphériques morts ou malingres...)doivent nous rendre prudent cet hiver. À forte dose, le sodium et le chlore sont deux poisons pour les végétaux.

Ce qu'il faut faire :

•Pelletez la neige avant de saler, pour utiliser le moins de sel possible.

•proscrivez tout salage aux abords des masifs de rhododhendrons et d'azalées. Outre les éclaboussures possible sur les feuillages persistants, le sel augmente le pH du sol. Or les végétaux dits de terre de bruyère ne supportent que les pH faibles.

•Épandez plus souvent du simple sable ou des cendres de bois, même si elles sont un peu plus salissantes. D'autres spécialités de déverglaçant ne contenant pas de chlore, sont souvent disponibles dans certaines grandes surfaces de bricolage.

Courageux crocus

Qu'il est bon d'apercevoir le bout de leurs pétales à la fin de ces longs mois de froidure. Les petits Crocus chrysanthus, aux jolies fleurs jaune d'or, très lumineuses, donnent le signal de la retraite de l'hiver. Il s'agit là du type d'origine, car de nombreuses variétés ont été obtenues. Elles offrent d'autres couleurs comme le bleu ('Blue Pearl' ou 'Princess Beatrix') et le blanc ('Prinz Claus'). Les crocus trapus sont plus résistants aux intempéries que les variétés à grosses fleurs, plus tardives. Compte tenu de leur petite taille, il faudra leur prévoir un emplacement assez dégagé, au soleil de préférence afin qu'ils puissent former rapidement de larges taches de couleur. Ce sont des bulbes parfois pour la rocaille ou les auges fleuries. Repérez-les maintenant, vous les planterez à l'automne prochain.

'Blue Pearl'

'Prinz Claus'

L'intérêt du pralinage

L'opération de pralinage consiste à protéger les racines nues des arbres et des arbustes par un mélange de boue contre la déshydratation lors de leur plantation. Entourées d'un manchon de terre bien collante, les racines sont alors à l'abri d'un mauvais tassement de la terre du trou de plantation laissant des mini-poches d'air sec et froid, néfastes. La composition du pralin favorise aussi la nutrition des jeunes radicelles. Autrefois, on fabriquait son propre pralin en mélangeant à parts égales dans un seau, de l'argile, de la bouse de vache et de l'eau. On peut encore le faire à la campagne. Ailleurs, il est plus facile d'utiliser une poudre de pralin du commerce que l'on dilue pour obtenir un liquide pâteux. Juste avant la plantation, il suffit de plonger les racines pendant 30mn dans ce mélange épais.

Le pralinage : un réflexe indispensable lorsque l'on plante des arbres ou des arbustes à racines nues.

PLANTEZ

dernier mois propice aux plantations d’arbres et d’arbustes caducs à racines nues. Mis en terre plus tard en saison, les arbres ainsi préparés n’auraient pas le temps de s’installer avant les sécheresses d’été.

SEMEZ

en prévision des massifs d’été, semez à l’intérieur au chaud (20-25° C) géranium hybride F1, oeillet, impatiens et bégonia.

Prévoyez de la place et de la lumière dans la maison ou dans la serre pour permettre aux jeunes plants repiqués en godets d’attendre leur mise en place en mai.

TAILLEZ

en fin de mois, les arbustes  à floraison estivale : tamaris d’été, althaea, buddléia, clématite d’été. Ces espèces supportent une taille sévère.

BÊCHEZ

continuez à retourner ce qui ne l’a pas été, si le sol n’est ni gelé ni trempé.

TRAITEZ

en préventifs à la bouillie bordelaise si vos buissons ardents (ou vos cerisiers  à fleurs) étaient malades l’an passé.

MARCOTTEZ

les magnolias, viornes et autres arbustes rétifs au bouturage.

ÉPANDEZ

•du compost sur les plantes couvre-sol

•un engrais pour plantes bulbeuses dans les massifs de narcisses et autres bulbes de printemps naturalisés.

RAZEZ

les feuillages des graminées.

RETIREZ

le feuillage desséché des plantes vivaces et mettez-le au compost.

BOUTUREZ

s'il ne gèle pas, déterrez des racines de pavot, macleura, filipendule, hélianthus, ce sont d'excellentes boutures.

Nettoyez soigneusement les plaies des troncs

Grattez les moisissures apparues au niveau de chancres ou de plaies mal cicatrisées. Pulvérisez ensuite un désinfectant. Les solutions à base de cuivre (bouillie bordelaise ou oxychlorure) ont une action bactéricide et fongicide. Vous pouvez également utiliser un mastic cicatrisant au goudron de pin (en spray ou à appliquer au pinceau).

Attention aux épines !

Rosiers, buissons ardents, épines-vinettes ou ronces sont des arbustes épineux à tailler et à nettoyer avec des gants épais. Mais pour enlever une épine, exrecez une pression de part et d'autre sur la peau, utilisez une pince à épiler ou une aiguille passée à l'alcool. Ou bien trempez le doigt dans de l'eau salée : l'épine finit par ressortir. S'il s'agit d'une épine qui se trouvait dans la terre ou le compost, consultez votre médecin. Vérifiez si vous êtes toujours vacciné contre le tétanos. N'oubliez pas le rappel, un an après la première injection, puis tous les 10 ans, surtout si vous avez plus de 50 ans.

Rénovez les haies en deux temps

La taille de rénovation permet de diminuer la largeur d'une haie devenue trop encombrante. Cette taille un peu radicale est en général bien supportée par les arbustes à feuilles caduques. Il est préférable de procéder en fin d'hiver, quand ils sont encore au repos. Coupez les tiges maîtresses sur un côté de la haie seulement (vous ferez l'autre côté l'an prochain ou dans deux ans). Cette manière de faire permet de ne pas supprimer complètement la même année la masse de feuillage, les fleurs et les fruits de la haie. Pour les persistants attendez le mois d'avril.

EN BREF...

Trop tard !.

Il n'est plus question de planter les bulbes de printemps achetés à l'automne, oubliés dans un coin et qui commencent à germer... Enterrez-les malgré tout au jardin, ils ne donneront pas de fleurs cette année ( car ils n'ont pas subi de froid et ne seront pas assez enracinés), mais des feuilles peut-être, pour fleurir l'année suivante.

Dessinez vos massifs...

Pour tracer un plan à l'échelle, prenez du papier à petits carreaux ou du papier millimétré. Utilisez une échelle simple : 1m est représenté par 5cm (1/20è) ou 10cm (1/10è) selon les dimensions du massif.

Des peupliers OGM ?

Le peuplier (Populus balsamifera) est le premier arbre au génome décrypté. La séquence connue de ses 40000 gênes doit permettre, dit-on, d'étudier le processus de la formation du bois, de préparer cette espèce aux changements de climat et d'améliorer sa résistance aux parasites.

Reconnaître les arbres

En cette saison où les feuilles ont disparu, apprenez à reconnaître les arbres grâce aux caractéristiques de leurs bourgeons. Le "Bourginoscope" est un astucieux répertoire qui vous permettra d'identifier rapidement l'arbre à partir de son bourgeon.

Cerclez un if d'Irlande...

Vent, pluie, neige écartent les branches verticales de cet if fastifgié. L'arbuste risque de perdre l'attrait de sa jolie silhouette dense. Un cerclage discret, à l'aide d'un fil métallique plastifié plat (pour ne pas blesser l'arbre) s'impose. Faites passer le fil, dissimulé dans la ramure, autour de chaque branche avant de le nouer.

Neige...

si elle s'accumule au bout des branches horizontales, elle risque de les casser sous l'effet du poids. Faites tomber l'excédent - si elle n'est pas gelée - avec un balai à feuilles.

Nettoyez les plaies...

Lorsqu'une plaie résultant de la suppression d'une branche gênante n'a pas été mastiquée assez vite, les moisissures noires s'y développent. Le bois n'est pas encore atteint en profondeur, mais il est temps de réagir. Grattez la surface de la coupe avec une lame tranchante solide. Badigeonnez avec un désinfectant (Baume cicatrisant contenant un fongicide et formant un film protecteur en séchant.

Aménager un angle aigu

Dans un jardin, une avancée étroite est toujours difficile à utiliser. Coupez-la simplement par un treillage recouvert de plantes grimpantes vigoureuses et persistantes comme un lierre ou un chèvrefeuille à fleurs jaune (Lonicera japonica 'Halliana'), ou rouge orangé (L.henryi). Laissez un passage, et derrière ce paravent naturel, installez un silo à compost, les sacs de terreaux en attente, les poteries vides...

Un rosier sans souci

Primé à Bagatelle, à Lyon et à Rome au début des années 90, 'Les Amoureux de Peynet' séduit toujours ! On le remarque à l'abondance de ses fleurs, assez petites (7-8 cm de diamètre) mais bien formées, aux nombreux pétales et surtout à son coloris : un rose carmin vif et lumineux. Ce petit rosier (H.0,60m) à installer au soleil fleurit sans arrêt de juin à octobre. Toujours multiplié, il est facile à trouver (Meilland-Richardier et ses revendeurs). Il estparfait en masif ou en bordure d'un parterre de fleurs bleues, blanches ou jaune pâle.

Plantez une viorne pour ses fruits

On aime les viornes pour leur floraison hivernale ou printanière et pour leur feuillage automnal. On sait moins que certaines s'ornent de fruits décoratifs, dont le rouge vif est spectaculaire dès l'été : Viburnum farreri, la plus précoce, Viburnum furcatum dont les fruits apparaissent en août. Ceux de V. betulifolium, V. coryfolium, V. henryii rougissent peu après. Plantez-les dans une terre plutôt fraîche et bien drainée.

V. betulifolium

V. farreri

L.henryi

L. japonica 'Halliana'

Repiquez les primevères des jardins

Comment résister aux plants de primevères tout fleuris de couleurs vives et proposés en hiver en godets ou en pots ? Ils sont faciles à cultiver ; il suffit de les sortir de leurs contenants et de les transplanter dans des jardinières remplies d'un mélange à parts égales de terre de jardin, de terreau et de sable. Si une gelée un peu forte est annoncée, il est prudent de protéger leur floraison lumineuse sous un voile d'hivernage à retirer lorsque la température remonte. Leur floraison se termine dès que le soleil devient trop chaud, au printemps. On peut alors les repiquer au jardin, à mi-ombre où les touffes vivent durant plusieurs années, s'étoffant et fleurissant même au cœur de l'hiver s'il y a un redoux.

Utilisez les espèces pionnières

Dans les jardins qui entourent les constructions récentes, la terre, souvent rapportée des couches profondes, est de nature ingrate. Dans un premier temps, n'hésitez pas à planter des espèces peu exigeantes et qui poussent vite. Parallèlement, vous ne manquerez pas d'apporter, chaque année en automne, des amendements et des engrais organiques qui enrichiront peu à peu la terre pauvre. Au fil des ans, les feuilles s'accumulent et se décomposent en améliorant le sol ; dans un deuxième temps, vous pourrez donc envisager l'installation de plantes plus capricieuses. Parmi les espèces "pionnières" de ces nouveaux jardins citons l'aubépine, le groseillier à fleurs, le genêt, le forsythia, la corête du Japon, le deutzia, le cornouiller, le noisetier, le sumac, le sureau, le saule...

Corête du japon

groseillier à fleurs

Terre argileuse

Drainez les trous de plantation

Rien n'est plus néfaste pour les racines d'une plante que de baigner dans une poche d'eau. Le cas le plus classique : un arbuste jaunissant au bout de quelques années, alors que ses racines allongées dépassent le cocon douillet de la terre améliorée dans laquelle il est installé... Planté dans un terrain de nature argileuse, il se trouve confronté, en dessous, à une couche de terre imperméable. Pour éviter ce désastre, pensez à casser la croûte du fond du trou de plantation avec les dents d'une fourche ou à l'aide d'un bâton épointé à enfoncer au maillet, ou en utilisant une barre à mine. Ces trous d'évacuation permettront à l'eau de pluie ou d'arrosage de s'infiltrer un peu plus loin à travers l'argile. Perforez le fond et les côtés. recouvrez avec un dôme de bonne terre sur laquelle vous étalerez les racines de l'arbre à planter, celles-ci ne devant en aucun cas être en contact avec les trous de drainage.

Ce travail de la terre et ces perforation drainantes sont valable tout autant pour la plantation des arbres et arbustes à racines nues, ce mois-ci, que pour les fosses de terre acide. Prévoyez-les dès maintenant pour planter, le mois prochain, les arbustes de terre de bruyère.

Aubépine

Quel est le meilleur des sécateurs ?

La taille des arbustes doit être la moins traumatisante possible et les plaies doivent cicatriser rapidement pour éviter toute intrusion de germes pathogènes. Il convient d'utiliser un sécateur ou un ébrancheur à lames croisantes (ou frottantes) et non des modèles dits à enclume. Ceux à poignée rotative ou à démultiplication permettent de couper presque sans forcer. Souvenez-vous enfin que lors de la taille, la lame qui coupe, la plus grande, doit toujours être du côté de la plante et non du côté du rameau que l'on supprime.

Cure de jouvence pour conifères

Les genévriers rampants (Juniperus) ont envahi les jardins dans les années 80. Aujourd'hui, ils sont grands et souvent envahissants. Il est possible de réduire leur encombrement sans les tailler à la verticale.

Portez des gants et un vêtement à manches longues et écartez les grosses du dessous, celles qui portent les branches les plus longues et qu'il faut raccourcir. Vous les couperez facilement avec une scie fine d'élégage.

Cachez cette souche !

Il est conseillé d'arracher la souche d'un arbre abattu, mais ce n'est pas toujours posible. En attendant qu'elle se décompose toute seule, pourquoi ne pas l'utiliser comme support d'une plante grimpante qui la recouvrira .

Le chèvrefeuille est idéal, mais on peut aussi planter une clématite, un rosier couvre-sol, un lierre à petites feuilles ou des capucines qui seront là qu'à la belle saison.

Fougères rasées de frais

Les vieilles frondes des fougères au feuillage persistant comme les Asplenium scolopendrium peuvent être coupées à ras pour faciliter le développement des nouvelles frondes. Vous pourrez alors observer leur dévelop-pement bien particulier. Veillez à ne pas abîmer ces dernières avec le sécateur.

Comment bien protéger les souches de vos pivoines

Des chats peuvent prendre l'habitude, lors des journées hivernales ensoleillées, de se coucher sur la souche d'une pivoine. Si en hiver, ce n'est guère dommageable, en revanche au début du printemps, ils risquent de casser les jeunes pousses. Des branchages jetés en travers ne sont guère efficaces. Voici une méthode : avec du grillage à poules à petites mailles, confectionnez une cage en dôme arrondi, moulée sur un ballon. Posez-la ensuite sur la souche, maintenue en place par des crochets maison, en gros fil de fer.

Intensifiez les couleurs des cornouillers

Chez les cornouillers à écorce décorative (rouge, jaune, orange...), ce sont les nouveaux rameaux du printemps qui offrent les teintes les plus vives. Pour les favoriser il faut donc en fin d'hiver, tailler la moitié des rameaux en sélectionnant un par un ceux qui sont les plus anciens ou les plus ternes. Coupez à la base sans vous poser de question. Il est possible de raser complètement les plants, mais cela vous obligera à vous munir de patience, le temps que les nouvelles pousses grandissent !

Un buddleia hors du commun

Cet arbuste au feuillage caduc, Buddleia x weyeriana "Sungold" est un hybride entre le très commun B. davidii aux longs épis et B. globosa aux fleurs en boules orangées. Cette variété dont les rameaux souples s'arquent sous le poids des feuilles vert argenté, porte des panicules de superbes fleurs en boules, au centre jaune ou orange quand elles éclosent, qui devient rosé en fanant. Une originalité à planter maintenant pour pouvoir profiter de ces magnifiques fleurs dès l'été prochain...

Buddleia  weyeriana "Sungold"