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Récoltez les pissenlits

Les amateurs de cette salade  au goût amer peuvent la cultiver avec succès au jardin. Les variétés cultivées sont plus productrices, ont une saveur plus douce que les sauvages et peuvent être forcés et étiolés facilement.

Si vous avez des plants de pissenlit au potager, recouvrez-les de 10 cm de terre fine ou de terreau (si votre sol est lourd), après avoir coupé les vieilles feuilles à 2cm au-dessus du collet. Mais cette technique ne permet pas de surveiller facilement la pousse. Vous pouvez tout aussi bien recouvrir les plants de pots de fleurs renversés ou de caisses elles-mêmes couvertes de paille ou encore d'un châssis mobile occulté par un plastique noir.

La dernière méthode consiste à rentrer en cave la plante avec sa racine (et un peu de terre). On les installe à la façon des racines d'endive, dans une caisse remplie de sable ou de tourbe légèrement humide. L'obscurité et la chaleur feront rapidement sortir les feuilles blanches et tendres, beaucoup moins amères que les vertes.

Janvier au jardin

Carnets pratiques



RÉCOLTEZ

les premiers pissenlits, les endives, la mâche, salades sous abri, les carottes, les poireaux, les choux pommés.
REPIQUEZ

ail rose, oignons et échalotes.

BÊCHEZ 

ou labourez les parcelles vides lorsque le temps est sec, mais seulement s'il ne gèle pas. Apportez amendements et engrais de fond nécessaires.

PLANTEZ

des aromatiques rustiques vendues en godet : thym, sarriette, sauge officinale…

SURVEILLEZ

les légumes sous abris (châssis, tunnels). Pensez à les aérer dans la journée lorsque le temps est doux ou s'il y a du soleil.
VÉRIFIEZ

votre réserve de graines et complétez sans tarder. Pensez aussi à vos semences de pommes de terre.

les travaux de Janvier

AU POTAGER

Apportez les amendements


C'est en hiver qu'il faut "donner de l'amour à sa terre", comme disent les vieux jardiniers...

Il convient en effet de lui offrir les amendements (fumier et compost) qui lui sont nécessaires et de la travailler pour qu'elle retrouve toute sa souplesse en attendant le temps des semis. Enfouis plusieurs semaines avant le printemps, ces amendements auront le temps de s'incorporer au sol pour l'enrichir et l'assouplir? Voici une petite méthode pour travailler rapidement et efficacement.

1 Étalez le fumier ou le compost bien décomposé sur toute la surface à travailler. En terre lourde (argileuse) ou très sableuse, comptez une brouette pour 2 à 4 m². Si votre terre est légère et riche en humus, utilisez une brouette pour 10m².

À l'extrémité de la planche, creusez une tranchée large et profonde d'un fer de bêche. Vous pouvez transporter cette terre à l'autre extrémité de la planche. Elle servira à reboucher la dernière tranchée.

2 À l'aide d'une fourche-bêche, faites glisser une portion de fumier déposé en surface au fond de la tranchée. Prenez à chaque fois une largeur de 20cm environ.

3 Enfouissez le fumier déposé au fond de la tranchée avec la terre du rang suivant. Procédez ainsi jusqu'à la fin de la planche.


Si vous avez un motoculteur...

Il est bien sûr possible d'amender la terre du potager en utilisant un motoculteur. Vous répartirez le fumier ou le compostnsur la partie à amender.

Si votre motoculteur est muni d'un soc de charrue, contentez-vous d'enfouir le fumier sous les sillons. Laissez ensuite la terre ainsi grossièrement préparée. Elle respiraera mieux.

Si votre motoculteur est équipée de fraises, travaillez le plus lentement possible pour ne pas émietter trop finement la terre.

Ce travail "grossier" s'affinera tout seul sous l'effet du gel et de la pluie, qui pénétrera plus facilement.

Dans tous les cas ne travaillez ni par temps de gel ni par temps de pluie, tant que la terre n'est pas bien ressuyée.

Quoi de neuf chez les légumes ?


Vous êtes nombreux à nous demander ce qu'apportent au jardinier amateur les nouvelles variétés potagères. A-t-on intérêt à les cultiver ou doit-on rester fidèle aux anciennes ? Les nouvelles variétés sont, pour la plupart, des semences destinées aux professionnels, mises à la disposition des amateurs. Les professionnels recherchent la précocité (tomates, asperges, courgettes), la productivité (cornichons, épinards), la résistance au froid (choux) ou aux maladies (melons, laitues), l'aptitude à la congélation (haricots, choux-fleurs), la facilité de culture (endives) et la régularité de la production (choux de Bruxelles).

Et la saveur dans tout ça ? Il est vrai qu'elle semble parfois oubliée. Pourtant, qui regrettera les concombres et les endives amères d'autrefois, les carottes peu sucrées, les melons à goût de courge, les poireaux dépourvus de blanc, les haricots pleins de fils, les petits pois farineux et les radis trop piquants ? Mais rien ne vous empêche de rester fidèle à nos tomates et nos bonnes vieilles laitues dont on peut produire soi-même les graines.


Thym ou serpolet ?
















Indispensable à la cuisine, le thym trouve toujours une petite place au potager. C'est une jolie plante vivace arbustive que l'on garde de nombreuses années en forme compacte par des cueillettes régulières ou une taille légère. Installez un ou deux pieds en bordure de massif, le plus au soleil possible : il aura plus de parfum. Vous trouverez facilement le thym ordinaire (Thymus vulgaris) en jeunes plants en godets ou en graines à semer.
















Le serpolet (T.serpyllum) est quant à lui un thym rampant, bien connu à l'état sauvage. Moins parfumé que le thym, c'est malgré tout un bon condiment. On peut aussi le cultiver au jardin en l'achetant en godet. Si vous recherchez un thym à l'arôme délicat, procurez-vous l'herbe aux barons (T. herba-barona).















Malgré ses origines corses, il est rustique si on lui offre une terre très bien drainée. Vous aimerez tant le parfum de ses petites feuilles délicates que vous ne le ferez pas cuire pour en profiter davantage.


L'intérêt de produire ses plants


À l'heure ou le plant de salade à repiquer ou de tomate, de courgette est proposer à petits prix, le jardinier oublie de semer.
Il suffit de passer au marché ou dans une jardinerie pour avoir, au bon moment, des plants dont la reprise est quasi assurée.

Pourtant on s'aperçoit vite que le choix des variétés proposées est plutôt restreint et qu'elles ne sont pas toujours savoureuses (*).

Finalement, cela revient plus cher que les sachets de graines. L'autre solution, celle de faire ses propres plants, est bien plus passionnante. Elle ne vous prive pas du plaisir de semer, ni de celui de feuilleter les catalogues pour dénicher une batavia rare, une tomate savoureuse ou une courgette ancienne qui vous fera aussi des fleurs à beignets.

En bref, faire des plants, c'est facile, économique et plaisant, à condition de s'y prendre au bon moment et de ne pas en faire trop à la fois.

N'oubliez pas qu'un sachet de graines de laitue de 1g contient de 500 à 800graines et qu'il coûte 2€ environ. Sachant qu'elles se conservent au moins 5 ans, vous êtes tranquille pour un moment... Seuls les poireaux à repiquez en été gagnent à être achetés . Vous achèterez une ou deux bottes de 50 plants pour un prix vraimentmodique.


(*) Il s'agit souvent d'hybrides F1 "maraîcher", qui arrivent à maturité en même temps.

N'oubliez pas le chou rouge


Ce sont des cabus dont l'ensemble du feuillage est plus ou moins teinté de rouge chez certains, seules les nervures restent blanches, ce qui leur donne un bel aspect marbré. Leur couleur n'est pas détruite par la cuisson, permettant de réaliser de jolis plats colorés et leur saveur sucrée très délicate permet de les déguster crus.

Vous pouvez le semer à la mi-février (sur chaleur de fond) à fin juin ou en pleine terre (sous châssis) dès le mois de mars. La récolte s'étalera entre juillet et le début de l'hiver. Semez les graines en ligne, en pépinière. La levée demande quelques jours. Lorsque les premières feuilles sont développées, repiquez-les une première fois en les espaçant de quelques centimètres. Le repiquage final se fait entre mars et avril, lorsque les tiges ont le diamètre d'un crayon, (distancez-les de 50cm).

Une généreuse échalote "cuisse de poulet"


Offrez-vous la plus belle et la plus généreuse des échalotes qui répond au doux nom de "cuisse de poulet". Il s'agit plus d'un type d'échalote que d'une simple variété. Le repiquage de jeunes bulbes ou le semis de graines se fait dès le mois de février dans une bonne terre drainante, enrichie de fumier composté bien mûr. Installez les bulbes tous les 12cm sur des rangs espacés de 30cm. Pour les semis, conservez les mêmes espacements après éclaircissage. La levée demande une bonne dozaine de jours. Gardez la culture fraîche et soigneusement désherbée pendant toute la saison. Les bulbes issus de repiquage seront bons à récolter en juillet, les semis, fin août.

Une pomme de terre

rose et précoce


Avec des tubercules allongées, réguliers aux yeux superficiels, "Rosabelle" est facile à éplucher. Sa chair n'est pas assez fine pour lui conférer le statut de variété à chair ferme, mais elle ne se délite pas à la cuisson et peut être utilisée pour réaliser des frites ou des pommes sautées. Faites-la prégermer dès maintenant. Sous climat doux, vous pouvez la planter en "primeur" (entre janvier et mars) pour une récolte en mars. Toutefois sa culture clasique se fait entre mars et mai, pour une récolte de juillet à septembre. Son rendement est très correct, avec une bonne part de grosses tubercules. La récolte d'été peut être conservée jusqu'à la fin de l'année.


Bien semer en caissette


Aubergines, basilic, ciboulette, choux, oignons, salades (chicorées, laitues), piments et poivrons, poireaux et tomates... voici les principales graines de plantes potagères à semer soi-même et à repiquer une ou deux fois. Le premier semis se fait dans une caissette assez profonde (20cm), type caisse à poisson en polystyrène. Remplissez-la d'un mélange pour semis (terreau, terre de jardin et sable à part égales bien tamisés). Arrosez-le, aplanissez la surface avec une planchette et posez vos graines une à une, même les petites (salades), tous les 2 ou 3cm, en vous aidant d'une règle graduée. Évitez surtout le semis à la volée qui gaspille les graines et risque de vous donner des plants trop serrés, donc étiolés et inutilisables. Recouvrez les graines d'une fine couche de terreau (2mm maximum) et pulvérisez de l'eau pour l'humecter sans déranger les graines. Posez une plaque de verre (ou de plastique transparent) jusqu'à la levée. Le repiquage se fera en place (oignon, salade) en pépinière ou sous châssis (chou, poireau), en godets (aubergine, piment, tomate) en attendant la mise en place définitive.


Compost, fumier :

où les acheter ?


Les jardineries proposent maintenant du vrai compost en sacs sous les grandes marques habituelles (Quatre-Vaulx Jardin dans l'Ouest, secret vert ou Or brun dans toute la France...) dans les jardineries. Ces produits sont assez coûteux, mais si le potager est petit, la dépense ne sera pas trop lourde. Maisil existe d'autres manières de s'approvissionner.

Les coopératives (maraîchères, horticoles, viticoles..) acceptent de vendre aux particuliers des composts de qualité professionnelle dont le prix est souvent moins élevé.

Une troisième source, encore mal connue, se trouve dans les entreprises fabriquant du compost à partir des végétaux issus des ramassages urbains ou des déchetteries.

Renseignez-vous auprès de votre mairie pour savoir s'il en existe près de chez vous. Ces entreprises vendent en général du compost de bonne qualité en vrac et à bas prix.

Il suffit de s'y rendre avec sa voiture, muni d'une remorque ou de grands sacs en plastique.

EN BREF...

Des épinards précoces.

Si vous avez un bon châssis vitré, bien exposé, vous pouvez semez quelques lignes d'épinards ou les mélanger à un semis de carottes courtes hâtives. Dans un mois et demi, vous pourrez récolter des jeunes plants lorsqu'ils auront trois feuilles.

Commandez vos pommes de terre...

notamment si vous souhaitez, des variétés peu courantes, précoces et les mettre à prégermer vous-mêmes. Graineteries et jardineries offrent un bon choix, mais certains catalogues possèdent des variétés plus difficiles à se procurer.

Piquets, tuteurs et rames...

Préparez votre réserve : nettoyer ceux qui ont servi l'année dernière. Pour cela grattez-les, brossez-les et passez-les à l'eau de Javel diluée (10%).

Ensuite, récoltez de nouvelles rames au cours des tailles d'hiver, notamment parmi les noisetiers et les châtaigniers.

Gel et dégel : danger !

Il est important que les salades résistantes au froid cultivées sous abri ne subissent pas de rapides ou d'importantes variations de température. Après une nuit de gel, il est préférable d'aérer les tunnels et les châssis avant que le soleil ne les réchauffe. Si l'on ne peut assurer cette permanence, mieux vaut placer un voile non tissé directement sur les salades : elles risqueront moins de griller.


Déchaussez la ciboule


Redonnez de la vigueur à une touffe de ciboule (ou de ciboulettes) qui n'a pas été rajeunie depuis un an ou deux et présente des signes de faiblesse : à l'aide d'une binette à panne étroite ou d'un transplantoir, déchaussez délicatement le pourtour de la touffe sur une largeur et une profondeur de 5cm. Remplissez le creux avec quelques poignées de bon compost ou de terreau riche. Tassez à la main, et arrosez légèrement.

L'ASTUCE

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