Pratique, le sac à tout faire

Plantez et rempotez en toute propreté sur ce large et solide tapis de jardinage (Ø150cm, 100% polyester). En un tour de main, grâce à ses 5 poignées, il se transforme en sac pour transporter la terre résiduelle, ramasser les feuilles ou les rameaux taillés. Il vous sera également utile à la maison lors de petits travaux de peinture et de bricolage. Replié, il se fait tout petit pour ne pas encombrer.

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Gare aux otiorhinques

Des petites encoches régulières apparaissent sur le bord des feuilles de nombreux arbustes et vivaces : laurier-tin, camélia, rhododendron, primevère, fuschia, lilas...

Ces morsures bénignes ont été réalisées l'été dernier par des petits coléoptères, les otiorhynques. Plus embarassantes  leurs larves qui vivent dans le substrat et grignotent les racines et le collet des plantes, jusqu'à entraîner leur mort.

Si les otiorhynques se sont fortement manifestés l'été dernier, un traitement du sol à l'aide de nématodes parasites peut être appliqué au printemps, avant que les larves n'aient occasionné trop de dégâts.

Les différentes espèces de nématodes parasites de larves d’otiorhynques sont non distinguables à l’œil nu et commercialisées sur un mélange argileux. Ils recherchent activement les larves d’otiorhynques dans le substrat et pénètrent dans ces larves par les orifices naturels. Les nématodes vivent en symbiose avec une bactérie “insecticide” qui envahit la larve d’otiorhynque et la tue. Les auxiliaires se multiplient alors dans les cadavres et se libèrent dans le substrat, à la recherche de nouvelles larves à parasiter.

Plusieurs souches sont aujourd'hui disponibles : Heterorhabditis bacteriophora et Steinerma kraussei (Harmonia, La Maison des Insectes...). Elles se présentent sous la forme d'une poudre à diluer dans l'eau et à épandre avec un arrosoir.

Le dévelppement de l'otiorhinque a 4 stades : l'oeuf, la nymphe, la larve ou ver blanc et enfin l'adulte.

 la nymphe

la larve ou ver blanc

 l'otiorhinque adulte

attaque de larves sur collet de rhododendron

AMÉNAGEZ

Le secret des belles potées

Pour réalisez des potées harmonieuses pendant toutes la belle saison, soignez le choix des plantes puis leur plantation. Repérez l'angle sous lequel la potée sera visible, puis sélectionnez les végétaux en fonction des couleurs (fleurs et feuillages) et des volumes à maturité. Avant de planter, posez les plants en place pour visualiser l'ordonnancement.

Ne plantez pas trop serré ! Avec un espace suffisant à leur croissance, elles garniront les contenants et votre budget sera sensiblement allégé. La distance de plantation est propre à chaque espèce, mais on considère qu'une plante de jardinière a besoin d'au moins 10cm en tous sens pour s'épanouir. Laissez donc environ 20cm entre chaque plante.

Placez les végétaux les plus hauts à l'arrière des jardinières ou au centre des vasques. Les plantes au volume plus réduit et à feuillage retombant trouveront leur place en avant ou à la périphérie des contenants.

Évitez les plantations en ligne droite unique au profit de courbes ou d'un quadrillage en quinconce qui laissent une place plus importante au développement des végétaux.

Des capucines en noir & blanc

De petite taille (15-25cm), 'Black Velvet' offre une abondante floraison velouté d'un rouge très sombre. Ses reflets noirs seront accentués par la proximité des fleurs blanches de 'Milkmaid'. Elles sont tout indiquées pour la composition de vos potées estivales. À vos semis

Adoptez une superbe péruvienne

La beauté de sa floraison estivale et délicieusement parfumée a valu à l'Hymenocallis 'Sulphur Queen' d'être élu, en 2004, Bulbe de l'année dans la catégorie Fleur d'été. Un bulbe à planter au printemps pour obtenir sa floraison en été. Les hyménocalles se cultivent en pot comme les amaryllis, en enterrant un peu plus le bulbe. Le soleil et d'abondants arrosages feront le reste.

Grosse potée : surfaçage ou rempotage ?

 Les végétaux installés dans les bacs ou les poteries volumineuses reçoivent chaque année un bon surfaçage qui accompagne et stimule la reprise de la végétation. Un geste salutaire qui renouvelle une partie du substrat et apporte des nutriments, mais qui ne vaut pas un vrai rempotage, laborieux il est vrai, compte tenu de la taille des pots. Une fois tous les 10 ans, faites-le tout de même en réutilisant le même pot. cela permet de réduire la motte et de replanterv dans du terreau neuf. L'émission de nouvelles racines donne alors un coup de jeune à la plante.

1 Extraire la plante du pot est certainement la phase la moins aisée : aussi humidifiez bien la motte, poussez la en utilisant un baton glissé dans le trou d'évacuation d'eau et décollez-la en tapant sur le pot ou en faisant glissez une lame longue (couteau ou scie) entre la masse des racines et les parois du pot.

2 Une fois libérée, armé d'une lame bien effilée (on a même vu devoir utiliser une hachette !) réduisez la motte d'au moins 5cm sur toute sa périphérie. Lavez le pot (extérieur et intérieur) en le brossant avec de l'eau légèrement javellisée.

3 Il est ensuite facile de replanter la motte : c'est un simple rempotage avec une couche drainante au fond du pot et terreau neuf enrichi d'un engrais à libération lente continue pour le remplir. Pensez à laissez assez d'espace entre la surface de la terre et le bord du pot  pour l'eau d'arrosage.

CE QU'IL LUI FAUT

• Un pot de 30-40cm de diamètre et 10cm de haut.

Dans sept ans, au plus tard, passez à une coupelle d'environ 20cm pour 8cm de haut.

• Un bon substrat : 1/3 d'écorces de pin, 1/3 de pouzzolane, 1/3 d'acadama (disponible chez les spécialistes de bonsaïs ou en jardinerie).

• De l'engrais : du printemps à l'automne, apportez un engrais organique en granulés spécial bonsaïs ou en jardinerie).

DESSINEZ VOTRE BONSAÏ

• Partez d'un cerisier à fleurs 'Kojo No MaÏ' (P.incisa) en conteneur de 3 litres et formez-le dès la chute des fleurs. Ses atouts : ce petit sujet pousse lentement et ses fleurs sont à l'échelle d'un bonsaï.

• Commencez par les racines : débarassez-les de la terre et raccourcissez-les d'une bonne moitié.

Sélectionnez les plus grosses au dessus de la radicelle la plus proche du tronc.

• Observez le tronc et le placement des branches.

Une fois que vous avez choisi le caractère que vous souhaitez donner à votre cerisier, taillez la couronne de branches à l'échelle du pot (fin mai vous recommencerez en sélectionnant les pousses conformes à votre projet).

Coupez à ras du tronc les branches qui vous gênent et celles qui se dirigent vers l'intérieur.

• N'intervenez plus à partir du mois de juillet, les bourgeons à fleurs se formant en bout de branches.

INTERVENEZ AU FIL DES SAISONS

• Printemps : taillez les branches comme la première année. Pincez toutes les pousses pour une forme compacte. Haubanez si nécessaire pour donnez du mouvement.

• Été : arrosez régulièrement en pluie fine pour évitez le desséchement du substrat.

• Automne : changez le substrat, taillez les racines, plantez dans un contenant de plus en plus petit.

Vous effectuerez ces opérations durant 5 à 7 ans.

Ensuite, n'intervenez que tous les 2 ou 3 ans.

• Hiver : s'il fait -3/-4°C jour et nuit, enterrez soigneusement le pot ou paillez-le.

POUR LA TERRASSE UN PAYSAGE DE POCHE

FLEURS de bonsaï

Que vous soyez initié à l'art du bonsaï ou parfait néophyte, amusez-vous à transformer un jeune cerisier en bonsaï d'extérieur

'Black Velvet'

'Milkmaid'

'Sulphur Queen'

Comment préparer un terreau de qualité

Les arrosages fréquents nécessaires à la croissance des végétaux en pot appauvrissent le terreau. L'eau finit même par s'écrouler sans avoir le temps de baigner réellement la terre et les racines. Il faut rempoter les plantes tous les 2 ans, à moins d'utiliser une terre plus lourde que l'habituel terreau universel. Choisissez un substrat contenant plus d'argile ou mélangez au terreau du commerce un peu de bonne terre de jardin.

si vous n'avez que quelques potées, achetez du terreau spécial agrumes qui contient plus d'argile et moins de tourbe que les autres mélanges.

Découvrez une orchidée rustique

 La culture de la pléione est un jeu d'enfant : planté début mars, son pseudo-bulbe produira en avril-mai une étonnante floraison mauve, blanc, rose, crème selon les variétés, avant l'apparition du feuillage. Composez un mélange drainant, composé de terreau du commerce, allégé de sable et d'écorces de conifère finement broyées. Regroupez une dizaine de pseudobulbes dans une large coupe, installés à 1 cm les uns des autres, recouverts d'une mince couche de terreau. Placez la potée à la lumière sans soleil direct et maintenez le substrat à peine humide jusqu'à la formation de bouton floral. L'arrosage sera alors plus important jusqu'en automne, lorsque le feuillage jaunira.

potée d'agapanthe

FERTILISEZ

avec un engrais complet, riche en azote, toutes les potées pour stimuler leur développement.

TAILLEZ
les arbustes et les grimpantes à floraison estivale (rosier, hortensia, lavatère, clématite).

l'hortensia, nettoyez les touffes en conservant les boutons terminaux (les fleurs à venir) et taillez les branches anciennes.

COUPEZ
à ras les touffes de graminées desséchées.

ARROSEZ          
après avoir laissé reposer l'eau quelques heures dans l'arrosoir afin d'éviter choc thermique et pourriture des racines.

PLANTEZ
les arbustes et les rosiersvendus à racines nues. Offrez-leur un pot d'un volume au moins une fois supérieur à celui des racines.

OUVREZ
les protections hivernales aux heures les plus chaudes de la journée.

COMBLEZ
les vides dans les jardinières, avec des bulbes prêts à fleurir (crocus, jacinthes , perce-neige, iris reticulata...

RABATTEZ
en fin de floraison, les rameaux des 2/3 et mettez la plante au repos en arrosant uniqument pour maintenir la motte humide.