ÉTAYEZ

systématiquement les arbres surchargés de fruits (pommes et prunes) ; sinon allégez l'extrémité des branches qui menacent de rompre.

RÉCOLTEZ

poires et pommes précoces, pêches, brugnons, prunes, abricots, figues, framboises, myrtilles et noisettes.

GREFFEZ 

les arbres à noyau (cerises, pêches, abricots) en écusson.

ARROSEZ

ne laissez, ni les jeunes arbres ni les arbres chargés de fruits, souffrir de la soif.

TRAITEZ

les treilles à la bouillie bordelaise (mildiou) et au soufre (oïdium) ; les pommiers et poiriers au fongicide contre la tavelure. Après les orages de grêle, pulvérisez un fongicide sur les feuillages abîmés.

PRÉPAREZ

le local (cave, cellier, fruitier...) qui vous servira à conserver vos fruits, en l'aérant et en le nettoyant à fond.

PALISSEZ

encore les arbres conduits en espaliers et en contre-espaliers, ainsi que les cordons de pommiers.

LUTTEZ

contre les cochenilles sur le pêcher. En cette période, ce redoutable ravageur forme des manchons blancs, pulvérulents, sur le tronc et les branches. Intervenez avec une huile insecticide (Cochenilles de KB ou Alphasis de BHS).

Les  mûres des jardins

Quelques hybrides de ronces et de framboises ont trouvé place dans nos jardins. Leurs longues tiges sarmenteuses, plus ou moins épineuses, mesurent parfois plusieurs mètres de long et portent de grandes quantités de fruits ressemblant à de grosses mûres ou framboises.

Seul un palissage précis permet de dompter cette prolifération : nous y reviendrons en automne. Certaines variétés à fruits noirs produisent en août ('Youngberry', 'Dirksen'), d'autres en septembre ('Smothstem', 'Thornfree'). Certes ils ne sont pas aussi parfumés que les mûres sauvages, mais les amateurs de gelées et de confitures pourront toujours les mélanger à leurs cousines sauvages pour retrouver une partie du parfum et réaliser un mélange tout à fait délicieux. Vous apprécierez en revanche leur rendement et la facilité de la cueillette, la plupart n'ayant pas d'épines. Surveillez toutefois les chimères ces repousses épineuses qui se développent parfois au collet de certaines variétés. Il faut les supprimer à leur point de départ, car elles risquent d'envahir une plantation tant leur vigueur est grande.

Récoltez les premières pommes

En août, quelques variétés de pommes sont mûres. Bien que les autres fruits ne manquent pas en cette saison, elles sont appréciées. Mais contrairement aux fruits "de garde", qui n'atteignent leur maturité qu'après une période d'affinage en fruitier, les pommes d'été s'abîment rapidement. Si leur saveur reste bonne, leur texture a tendance à devenir vite molle et farineuse. C'est pourquoi il faut les cueillir au bon moment, c'est à dire légèrement avant leur maturité. Pour réussir cette cueillette, le mieux est de goûter un fruit chaque semaine, dès qu'ils commencent à prendre leur couleur sur l'arbre et qu'ils se détachent facilement. Lorsqu'une pomme paraît à point, commencez la cueillette par les fruits exposés au soleil et terminez-la par ceux qui sont à l'ombre. Cette récolte estivale peut s'étaler sur une bonne dizaine de jours. En les cueillant le plus tôt possible le matin, les pommes se conserveront en fruitier ou en cave fraîche pendant trois bonnes semaines.

EN BREF...

Bouturez actinidias (kiwis).

utilisez des pousses encore tendres et vertes que vous repiquerez dans un mélange très léger où le sable domine. De la même façon, les boutures de figuier s'enracinent rapidement si l'on ôte les plus grandes feuilles. Elles seront prêtes à être repiquées en automne. Arrosez pour maintenir la terre fraîche en permanence.

Céleris branches et fenouils :

buttez-les une dizaine de jours avant la récolte pour aider leur base renflée à bien blanchir. Elles n'en seront que plus grosses et plus tendres

Tomates :

ne laissez plus fleurir les pieds de tomate. Les jeunes fruits nés en ce moment ne parviendraient pas à maturité et ralentiraient celle des plus anciens. Comptez une moyenne de 6 étages de fleurs(donc de fruits) par plant.

Les tomates cerises mûrissent rapidement : laissez les plants fructifier le plus tard possible.

Repiquez le fenouil de Florence

Repiquez les plants issus des semis de juillet, en enterrant les collets de 4 à 5cm. Arrosez très régulièrement. Dès que les "bulbes" commencent à se former, recouvrez-les de terre en les buttant, sur une hauteur de 10 à 15 cm. La récolte commence environ un mois plus tard.

Récoltez l'ail

Après la mi-août, on peut récolter l'ail dans la plupart des régions. Laissez sécher les caïeux dans un endroit abrité de la pluie et du soleil mais aéré, sans les nettoyer. Au bout d'une semaine, vous pourrez enlever la terre sèche. Et si vous n'avez pas supprimé les tiges sèches, tressez-les avant de les suspendre.

Semez la roquette

Elle est en pleine production, mais il faut songer à la renouveler, car c'est une annuelle qui monte rapidement à graines lorsqu'il fait chaud. Semez en situation ombragée, en rayons espacés de 3cm. Recouvrez à peine les graines puis plombez fortement. Éclaircissez à 8cm et tenez le sol frais s'il ne pleut pas.

Derniers épinards...

Semés en ce moment, les épinards auront le temps de former de belles feuilles pour l'automne. Il leur faut en effet environ deux mois pour être bons à récolter. Choisissez une variété d'automne comme le classique 'Géant d'Hiver' ou les hybrides F1 : 'Carambole' (Caillard), 'Triptiek' (Tézier)...

La gomme (ou gommose).

C'est un écoulement spontané de sève chez les arbres à noyau et les agrumes. Ces suintements peuvent être dus à un déséquilibre physiologique ou à la présence d'un champignon pathogène introduit à la suite d'une blessure accidentelle ou d'une taille. Il est bon, bien entendu, de soigner ces écoulements en les grattant puis en protégeant les plaies avec un produit cicatrisant.

Un élagage programmé.

Si vous envisagez un élagage important, prévoyez de l'étaler sur deux, voire trois années. Vous éviterez ainsi un déséquilibre trop radical à votre arbre qui risquerait de ne pas se remettre...

Cueillez les pêches de vigne.

Évitez le mouvement de torsion du fruit qui déchire la peau coincée contre le bois.

Prenez La pêche à pleine main pour la tirer perpendiculairement au rameau en maintenant ce dernier avec l'autre main. Le pédoncule doit se détacher du fruit au niveau de la peau sans la blesser. S'il se détache du rameau, il est trop tôt pour la cueillette.

Éffeuillez la vigne.

Après le 15 août, le soleil fait moins sentir sa force et l'on peut, avec précaution, effeuillez partiellement les variétés de raisin précoces de manière à mettre les grappes au soleil. Faites-le progressivement sur une semaine : vous hâterez ainsi la maturité des grappes tout en leur donnant de belles couleurs.

Bouturez vos meilleurs figuiers

en prélevant des rameaux bien aoûtés, longs de 40cm. Enterrez-les de moitié au pied d'un mur abrité, dans un mélange de terreau et de sable.

Vous les protégerez du gel cet hiver en les paillant.

Pour bien récolter ses prunes

Lorsqu'elles sont mûres, les prunes se détachent seules : c'est le signal de la récolte, qui peut toutefois, pour un même arbre, s'échelonner sur deux ou trois semaines, les fruits exposés au sud mûrissant les premiers.

C'est un avantage car on profite des premiers fruits en frais, les derniers étant transformés en confitures ou mis à macérer dans l'alcool. Il est toujours possible de secouer légèrement les arbres, mais au risque de voir les fruits s'abîmer en tombant. Un sol enherbé mais tondu, des toiles ou des filets posés sous l'arbre évitent qu'ils ne se blessent.

Une cueillette précoce permet de conserver les fruits frais quelques jours. Une cueillette à pleine maturité oblige à une consommation ou une transformation quasi immédiate.

Dans tous les cas, conservez la pruine, cette petite pellicule farineuse qui recouvre les fruits et les protège du dessèchement. C'est d'ailleurs elle qui indique la fraîcheur des fruits achetés et la délicatesse de la cueillette.

Une suggestion : à la place des traditionnels bocaux stérilisés, pensez à congelez les prunes ; coupez-les en deux, ôtez les noyaux et posez les fruits côte à côte, à plat sur une plaque recouverte de papier aluminium. Une fois durcies (1h ou 2), vous pouvez les mettre en vrac dans de petits sacs de congélation en attendant de les employer cet hiver.

'Transparente Blanche'

'Transparente de Croncels'

'Akane'

'Grand Alexandre'

ARBRES À NOYAU

Quand faut-il les tailler ?

Les cerisiers, les abricotiers et les pruniers ont parfois besoin de quelques coups de sécateur lorsque leur ramure devient trop envahissante ou déséquilibrée. La question se pose alors : quelle est la meilleure période pour intervenir ? En effet, un problème de cicatrisation se pose chez ces arbres dans toutes les régions un peu froides et humides. Remarquez, tous les auteurs ne sont pas d'accord sur ce sujet. Certains prônent la taille en cours de repos (donc en hiver), d'autres à la chute des feuilles (en automne) et certains ne jurent que par la période qui suit la récolte ! Voici donc quelques règles pour vous permettre de vous faire une opinion et d'intervenir au mieux.

En région chaude et à hiver doux, on peut intervenir en fin d'hiver.

En région froide et humide, il est préférable d'intervenir au début de l'automne, à la chute des feuilles. Certains arboriculteurs professionnels préconisent même actuellement de tailler juste après la récolte.

Dans tous les cas, retenez que ces arbres ont horreur du sécateur. Mieux vaut donc éviter de couper des branches d'un diamètre supérieur à 2 ou 3cm. C'est pourquoi il est important de contrôler la forme et la hauteur de ces arbres dès la plantation pour que leur ampleur n'impose pas un élagage sévère au bout de 10 ou 15 ans.

La taille de formation d'un prunier ou d'un cerisier doit absolument être terminée dans les 5 premières années suivant la plantation. Si les pruniers et  les abricotiers ne deviennent pas trop grands, la ramure de certains cerisiers (les bigarreaux notamment) peut recouvrir un petit jardin de ville.

Le plus souvent possible, protégez les plaies avec un mastic arboricole pour éviter, le temps de la cicatrisation, que les champignons et les bactéries pathogènes pénètrent dans les plaies.

Quelles pommes pour l'été...

Si vous ne les cultivez pas, cherchez-les sur les petits marchés. Certaines sont devenues de véritables raretés ! Voici une liste guide :

'Astrakan Rouge' parfois mûre dès la fin juillet. 'Borowitsky' et 'Transparente Blanche' mûrissent début août, un peu avant la 'Transparente de Croncels'(fin août) mais qui se garde jusqu'en novembre. Il existe également une 'Calville d'Août', mûre en ce moment, comme son nom l'indique. Certaines années, on peut aussi compter sur la belle 'Grand Alexandre', même si elle arrive en général en septembre. 'Sign Tillisch' est mûre aussi à la fin du mois, mais si on la cueille un peu plus tôt, lorsqu'elle n'a pas encore toutes ses couleurs, elle pourra attendre au fruitier jusqu'en novembre (mais elle sera un peu moins bonne). Ou bien encore 'Primrouge' (ou 'Akane') et 'Delbarestival', deux variétés modernes sur lesquelles on peut compter à la fin du mois d'août.

Lisez dans les pépins

La couleur des pépins est un bon indicateur de maturité d'un fruit : s'ils sont clairs (blancs ou ivoire), le fruit n'est pas encore mûr. S'ils sont bruns, presque noirs, vous pouvez récolter les autres et les manger si ce ne sont pas des fruits de garde.

Les premiers raisins

Le "Chasselas Doré" est la référence en raisin de table. Il sert aussi de point de repère pour dater la maturité des autres variétés. On parle de 1re époque pour les cépages mûrissant en même temps que lui. Du nord au sud, cette maturité s'étale de la mi-août à la mi-septembre.

Viennent ensuite les cépages de 2è, 3è puis 4è époques. Mais il existe un groupe de cépages dits précoces, capables, à bonne exposition, de mûrir 15 jours avant le 'Chasselas'. Parmi eux :

• en blanc   'Perle de Csaba', 'Madeleine Royale', 'Perlin', 'Reine des Vignes'

• en rouge  'Cardinal'

• en noir  'Muscat Hâtif de Marseille'.

L'intérêt de tels raisins réside dans leur précocité. On les apprécie toujours, même si le verger est généreux par ailleurs. Ils offrent surtout l'avantage d'une récolte dans de bonnes conditions dans les régions les plus septentrionales, qui n'ont pas toujours un automne très ensoleillé ni chaud.

Cultivez-les plutôt en treille palissées contre un mur orienté au sud.

'Perle de Csaba'

 'Cardinal'

 'Muscat Hâtif de Marseille'

Les pêches plates de Chine

Ces délicieuses pêches ont leurs adeptes, surtout parmi les enfants, car leur acidité est quasi nulle. C'est pourquoi on les appelle aussi "pêches de miel". Originaires de Chine, elles ont une autre particularité : elles sont presque plates et possèdent un tout petit noyau. On les récolte en été, et comme la plupart des pêches cueillies à point, aussi  il faut les manger dans les jours qui suivent.

On en trouve pas ou peu dans le commerce ; aussi le seul moyen de les connaître sera-t-il de les cultiver en les plantant dès cet automne. Leur culture est identique à celle des autres pêchers. Il vaut mieux toutefois les planter le long d'un mur bien exposé au soleil, car elles aiment la chaleur. Autrement, leur culture ne pose pas de problème.

Semez des pruniers ?

En règle générale, on ne recommande pas de multiplier les pruniers par semis. Avec cette méthode ils perdent leurs caractéristiques variétales et donnent le plus souvent des fruits de qualité inférieure à ceux des arbres parents.

Pourtant, quelques grands types se reproduisent assez fidèlement. Certains pruniers sauvages, issus de semis, ont une saveur qui n'a rien à envier à des variétés nobles soigneusement greffées. Ainsi le mirabellier de Lorraine, les quetsches d'Alsace, certaines reines-claudes et peut-être même la fameuse 'Sainte-Catherine', réputée en Touraine, donnent de très bons fruits une fois semés.

Pour obtenir ces arbres, la technique reste classique : gardez soigneusement quelques noyaux que vous mettrez dans un pot rempli de sable. Enterrez le pot au pied d'un mur (au nord) et laissez-le tout l'hiver subir le froid et la pluie. À la fin de l'hiver, lorsque les noyaux commenceront à germer, vous les planterez dans des pots profonds ou directement en pleine terre.

Rien ne vous empêchera de greffer ces jeunes arbres sur des porte-greffes adaptés à votre sol et votre climat.

 Mirabelle de Lorraine

Découvrez le nashi

Si vous cultivez ce bel arbre, vous allez pouvoir croquer les premiers fruits. Les nashis ressemblent à des poires (*) ; ils ont une saveur très douce et une chair très aqueuse mais ferme. Ce sont de très bonnes poires "pour la soif". En été, on les cueille "prêts à manger". Vous pouvez les déguster crus, avec des salades de fruits ou cuits (pochés), comme légumes d'accompagnement. Ils se conservent plusieurs semaines dans le bas du réfrigérateur.

En Orient, on en connaît une centaine de variétés, alors que chez nous, les rares pépiniéristes en ayant à leur catalogue ne proposent qu'une dizaine de variétés.

Vous trouverez par exemple 'Kosui', aux fruits de couleur bronze (précoce : mi-août) ; 'Hosui', l'un des meilleurs (fin août) ou 'Nijisseiki', qui mûrit plus tard (septembre).

Alors si vous ne connaissez pas encore ce fruit, peut-être serez-vous tenté d'en planter un ou deux cet automne. Sa culture ressemble fort à celle du poirier (sol et climat). En situation gélive, vous aurez intérêt à le palissez le long d'un mur. Les longs rameaux souples apprécieront le support, tout à fait bienvenu lorsqu'ils se couvrent de fruits assez lourds.

(*) Le nashi porte le nom botanique de Pyrus pyrifolia, c'est à dire poirier à feuilles de poirier !

 'Hosui'

 'Kosui'

Nashi en pergola

En Chine comme au Japon, on cultive les nashis en les formant et en les plaissant sur des tonnelles et des pergolas. Leurs longs rameaux souples se prêtent bien à cette mise en frome.

On dispose alors d'un ombrage agréable et l'on peut cueillir facilement les fruits.

L'autre grand intérêt de cette culture est d'empêcher les branches de se rompre lorsqu'elles sont chargées de fruits. Pensez-y lorsque vous chercherez un emplacement pour votre arbre.

Récoltez les noisettes

Si vous comptez faire provision de noisettes pour l'hiver, il est temps de nettoyer le terrain pour ramasser un maximum de fruits. Vous pouvez bien sûr en cueillir une partie à la main dès qu'elles que se détachent de l'involucre qui les retient. Les fruits exposés au soleil seront mûrs les premiers. Mangez-les rapidement : ils sont délicieux. Vous pouvez aussi les faire sécher sur des claies, à l'ombre, en les retournant de temps en temps jusqu'à ce qu'ils se séparent naturellement de leurs involucres. les autres vont tomber au fur et à mesure de leur mûrissement. C'est pourquoi il est important que le pied des arbres soit propre et même tondu pour en perdre le moins possible. Une fois ramassés, laissez-les également à l'ombre, dans un endroit aéré. Puis entreposez-les dans un grenier sec. C'est leur degré de sécheresse qui déterminera leur bonne conservation. Pour que celle-ci soit de qualité, il ne faut pas non plus que la température dépasse 20°C. Vous les consommerez au fur et à mesure de vos besoins.

Vous pouvez aussi tous les casser, les faire griller légèrement, sans trop chauffer, pour sécher les amandons avant de les mettre dans une boîte étanche. Attention avec cette méthode, ils risquent de rancir plus rapidement.

Bassinez avant de traiter

Si vous devez traitez vos arbres fruitiers lorsque le temps est très sec, mouillez les feuillages, le soir, juste avant les traitements fongicides ou insecticides.

Dans une atmosphère humide, ces derniers seront plus efficaces. Faites un bassinage préalable à l'eau pure en utilisant une lance d'arrosage réglée sur un jet en brouillard. De même, effectuez toujours vos traitements après une période de pluie (ou un orage) plutôt qu'avant.

28

C'est le nombre de molécules différentes de pesticides détectés dans les fruits de table (fraise, orange, raisin, pomme, poire et abricot), selon une enquête menée en 2007 en Europe par des associations écologistes.

Si aucun fruit n'en contient autant, tous en possèdent au moins 5 (avec un record de 14 sur les fraises !).

Certains dépassent même le seuil autorisé par la législation

Tout rose, le chasselas !

Il existe des dizaines de chasselas dans le monde, car ce raisin fait partie des plus anciennes variétés cultivées. Ce cépage connu depuis la fin du Moyen-Âge est sans doute le plus cultivé comme raisin de table dans de nombreuses régions, sous le nom de "Chasselas Doré".

Savez-vous qu'il existe aussi une variété très proche du précédent dont les baies se teintent de rose à maturité, ce qui est bien pratique pour déterminé la récolte ?

Dans le Midi, on le cueille fin août et en Ile-de-France vers la mi-septembre. On l'apprécie pour sa peau fine, ses grains pauvres en pépins et sa saveur sucrée, agréable et désaltérante.

Surveillez les greffes

Les greffes faites au printemps sont fragiles.

Voici quelques gestes qui les aideront à passer sans encombre cette année de démarrage.

Désherbez au pied. C'est la première chose à faire pour que les mauvaises herbes ne fassent pas concurrence aux racines.

Supprimez tous les rejets rameaux ou bourgeons qui naissent au-dessous du point de greffe. Ils font perdre de la vigueur au rameau greffon en détournant la sève.

Tuteurez le rameau-greffon pour qu'il pousse bien droit.

Attachez délicatement la jeune pousse au tuteur. Protégez éventuellement l'ensemble contre les rongeurs ou les coups accidentels avec un petit grillage en métal ou en plastique.