À Julia Vauvelle
Morte à dix-neuf ans
Jeune fille douce et rieuse
Fraîche comme un matin d’été
Gentille abeille travailleuse
Tu fus la grâce et la bonté
Les tiens te pleureront sans cesse
Ayant perdu tout leur bonheur
Ta sœur te garde sa tendresse
Malgré la mort glaçant son cœur
Et l’impression m’est restée
À moi qui te vis un instant
D’une rose pâle penchée
Dans une urne de marbre blanc
Londres, 16 août 1893