XXVII
Les corbeaux battent la campagne
La nuit s'éteint
Pour une tête qui s'éveille
Les cheveux blancs le dernier rêve
Les mains se font jour de leur sang
De leurs caresses
Une étoile nommée azur
Et dont la forme est terrestre
Folle des cris à pleine gorge
Folle des rêves
Folle aux chapeaux de sœur cyclone
Enfance brève folle aux grands vents
Comment ferais-tu la belle la coquette
Ne rira plus
L'ignorance, l'indifférence
Ne révèlent pas leur secret
Tu ne sais pas saluer à temps
Ni te comparer aux merveilles
Tu ne m'écoutes pas
Mais ta bouche partage l'amour
Et c'est par ta bouche
Et c'est derrière la buée de nos baisers
Que nous sommes ensemble.
XXVIII
Rouge amoureuse
Pour prendre part à ton plaisir
Je me colore de douleur.
J'ai vécu tu fermes les yeux
Tu t'enfermes en moi
Accepte donc de vivre.
Tout ce qui se répète est incompréhensible
Tu nais dans un miroir
Devant mon ancienne image.
XXIX
Il fallait bien qu'un visage
Réponde à tous les noms du monde.