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Le jardin des mots

Sans rimes ni raison

  Liberté


Ton nom coule tel une douce musique
Celle de l'eau du ruisseau, qui court dans le pré
L'oiseau dans les airs lui donne la réplique,
Il chante dans mon cœur au soleil de l'été.
C'est aux frontons des monuments publics,
Le tout premier que j'ai appris à déchiffrer,
Sans encore comprendre ce qu'il implique,
Sans cesse je le répétais, émerveillé,
Je lui accordais déjà un sens magique
J'ignorais que tant d'hommes en étaient privés,
Depuis, j'ai appris ce que tu as d'unique
Je veux avec eux, te partager, Liberté.


    
MW                                                                    25.03.88

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