La tête d'or
Encore un parc, ils se suivent mais ne se ressemblent pas…
Celui-ci était, d'une multitude de roses habillé,
D'un lac baigné, de soleil éclairé et d'arbres ombragé…
Mon cœur un instant emballé s'est tout aussitôt arrêté,
Tous les sens en émoi, j'en cherchai la raison, désemparé.
J'admirai, et le daim altier
Et la cane et sa couvée,
J'écoutai et l'eau murmurer
Et le vent dans la feuillée…
D'où venait donc mon malaise ?
Étonné, affolé je me senti tout à coup esseulé.
Esseulé, et des joies de la nature lyonnaise privé
Amour, au parc de la tête d'or tu ne m'accompagnais pas
MW 24.06.79
LYON : Le parc de la tête d'Or