L'APPEL
Le carillon m'appelle, à mon oreille une caresse
Mon cœur étincelle à la douce vocalise d'une princesse
Elle est là, c'est elle qui en appelle du fond de sa détresse
Elle se révolte, elle réclame sa part de tendresse
Elle si gentille, pour tous si pleine de délicatesse
Doit elle à jamais laisser partir à la dérive sa jeunesse
Au nom de quelle injustice devrait elle renoncer à l'ivresse
Au nom de quels devoirs faut il mettre son bonheur en laisse
Et moi suis-je un réconfort avec mes conseils de sagesse
Pourquoi ne pas lui prendre la main avec gentillesse
Irriguer cette terre inculte à force de sécheresse
Épancher nos cœurs, découvrir nos richesses
Mettre en commun nos solitudes, sortir de nos forteresses
Bâtir un havre dont elle serait la belle hôtesse ?
MW 25.11.94