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Eva Joly










Magistrate française

Députée au Parlement Européen

Eva Joly, une détermination au service de la justice


Un prix pour l'égalité des sexes à l'ancienne juge

L'ex-juge d'instruction franco-norvégienne Eva Joly, qui a notamment instruit l'affaire Elf, a reçu un prix pour l'égalité des sexes décerné par le syndicat norvégien YS.

"La motivation de cette distinction est le combat mené pendant des années par Eva Joly contre la criminalité économique, qui a fait d'elle un modèle important pour de nombreuses femmes", a expliqué Randi Bjoergen, présidente de YS.

Après avoir instruit l'affaire Elf, sur laquelle elle a rédigé un ouvrage dont la justice française a suspendu la publication, Mme Joly est retournée l'an dernier dans son pays d'origine, où elle occupe les fonctions de conseillère spéciale du gouvernement pour la lutte contre la corruption et le blanchiment.


Eva Joly, de son nom de jeune fille Gro Eva Farseth, née le 5 décembre 1943 à Oslo (Norvège) et de nationalité franco-norvégienne, est une ancienne magistrate française qui a instruit des dossiers politico-financiers tels que l'affaire Elf.

À 18 ans, elle quitte la Norvège avant d'exercer divers métiers : fille au pair, secrétaire chez Eddie Barclay, styliste de mode. En 1967, elle épouse un étudiant en médecine, Pascal Joly, le fils aîné (cousin de la comédienne Sylvie Joly) de la famille qui l'accueillait au pair, malgré l'opposition de ses futurs beaux-parents. Ils auront deux enfants, Caroline et Julien.

Elle devient ensuite conseillère juridique de l'hôpital psychiatrique d'Étampes.

À 38 ans, elle fait son entrée dans la magistrature. En 1981, elle est nommée substitut du procureur de la République à Orléans. En 1989, elle est détachée au Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), organisme rattaché au ministère des Finances, qui épaule les entreprises en difficulté dans les zones sinistrées. Elle en devient la première secrétaire générale adjointe à ne pas sortir de l'ENA.

Après le procès ELF, elle retourne en Norvège, où le gouvernement lui confie un poste de conseillère spéciale auprès des ministres norvégiens de la Justice et des Affaires Étrangères.

En 2009, elle est élue en France, députée européenne dans la circonscription Île-de-France.

Le Parlement européen lui confiera en juillet la présidence de la Commission du Développement.

Redoutée par ceux qu'elle a poursuivis en justice, cette femme « énergique, prête à renverser des montagnes » a été une magistrate « courageuse, qui ne s'en laissait pas compter ». Dans sa nouvelle fonction, elle est déterminée à lutter contre les paradis fiscaux.



  

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